Texte intégral
Madame et Messieurs les Gouverneurs,
Mesdames, Messieurs
Je suis heureux de vous recevoir à loccasion de la rencontre des
gouverneurs des banques centrales francophones et je tiens à
saluer cette belle initiative de la Banque de France et de son
Gouverneur.
Ces rencontres témoignent, si besoin en était, que la proximité qui
naît de lusage dune même langue ne se limite pas au seul domaine
de la culture. La francophonie a aussi un sens pour la finance et
pour léconomie.
Je constate avec plaisir que tous les continents sont représentés au
sein de votre Club, ce qui ne peut quenrichir votre dialogue et
vous permettre davoir ainsi une vision complète des grandes
évolutions économiques et financières mondiales.
Les liens qui se nouent entre vos institutions à loccasion de ces
réunions sont un acquis précieux pour la concertation entre les
autorités monétaires qui est si nécessaire dans une économie
mondiale toujours plus ouverte.
La mondialisation de nos économies est source de progrès mais
elle requiert aussi une attention accrue pour en maîtriser les risques.
Risques humains bien sûr : celui, tout dabord, de laisser des
hommes et même des pays au bord du chemin. Mais également
risques financiers : plus que jamais la coopération internationale
doit être sans faille pour assurer la stabilité du système financier
mondial. Cest une priorité pour la France. Cest pourquoi au
Sommet du G7 de Lyon en 1995, jai tenu à ce quune nouvelle et
forte impulsion soit donnée dans ce domaine.
Lapprofondissement de vos travaux y contribuera et sera
bénéfique à tous.
Comme vous le savez, la France a, par ailleurs, un grand projet
monétaire. Elle se prépare, avec ses partenaires européens, à créer
lEuro.
Cest un moment historique dans lhistoire monétaire et
économique de lEurope et de la France. Cest un grand projet
économique et financier mais cest aussi un grand projet politique.
Partager sa monnaie entre plusieurs Etats nest pas chose aisée.
Nous nous sommes attelés à cette tâche avec détermination.
LEuro est désormais à portée de main. La première condition de
sa réussite est que lEuro soit une monnaie stable et solide qui
inspire confiance à nos compatriotes comme à ceux qui investiront
en Euros en dehors de lUnion Européenne.
Madame et Messieurs les Gouverneurs, vous êtes en charge de la
politique monétaire, cest-à-dire dune des composantes
essentielles de la politique économique. Dans de nombreux pays, et
cest le choix que vous avons fait en Europe et en France, la
politique monétaire est conduite en toute indépendance par les
banques centrales. Cest, jen suis persuadé, une évolution
nécessaire.
Mais lindépendance a aussi ses exigences. Lexpérience a montré
que la clé du succès résidait dans le dialogue le plus nourri et le
plus intense possible avec lensemble des acteurs économiques, et
dans la plus grande attention portée au « pouls économique » de
nos pays ; en un mot, en gardant toujours à lesprit le souci de
renforcer la prospérité de nos nations.
Voilà, Mesdames et Messieurs, ce que je tenais à vous dire à
loccasion de votre réunion à Paris. Je forme tous mes voeux pour
que ce nouveau club des banques centrales francophones
connaisse le succès et la pérennité quil mérite.
Je vous remercie.
Mesdames, Messieurs
Je suis heureux de vous recevoir à loccasion de la rencontre des
gouverneurs des banques centrales francophones et je tiens à
saluer cette belle initiative de la Banque de France et de son
Gouverneur.
Ces rencontres témoignent, si besoin en était, que la proximité qui
naît de lusage dune même langue ne se limite pas au seul domaine
de la culture. La francophonie a aussi un sens pour la finance et
pour léconomie.
Je constate avec plaisir que tous les continents sont représentés au
sein de votre Club, ce qui ne peut quenrichir votre dialogue et
vous permettre davoir ainsi une vision complète des grandes
évolutions économiques et financières mondiales.
Les liens qui se nouent entre vos institutions à loccasion de ces
réunions sont un acquis précieux pour la concertation entre les
autorités monétaires qui est si nécessaire dans une économie
mondiale toujours plus ouverte.
La mondialisation de nos économies est source de progrès mais
elle requiert aussi une attention accrue pour en maîtriser les risques.
Risques humains bien sûr : celui, tout dabord, de laisser des
hommes et même des pays au bord du chemin. Mais également
risques financiers : plus que jamais la coopération internationale
doit être sans faille pour assurer la stabilité du système financier
mondial. Cest une priorité pour la France. Cest pourquoi au
Sommet du G7 de Lyon en 1995, jai tenu à ce quune nouvelle et
forte impulsion soit donnée dans ce domaine.
Lapprofondissement de vos travaux y contribuera et sera
bénéfique à tous.
Comme vous le savez, la France a, par ailleurs, un grand projet
monétaire. Elle se prépare, avec ses partenaires européens, à créer
lEuro.
Cest un moment historique dans lhistoire monétaire et
économique de lEurope et de la France. Cest un grand projet
économique et financier mais cest aussi un grand projet politique.
Partager sa monnaie entre plusieurs Etats nest pas chose aisée.
Nous nous sommes attelés à cette tâche avec détermination.
LEuro est désormais à portée de main. La première condition de
sa réussite est que lEuro soit une monnaie stable et solide qui
inspire confiance à nos compatriotes comme à ceux qui investiront
en Euros en dehors de lUnion Européenne.
Madame et Messieurs les Gouverneurs, vous êtes en charge de la
politique monétaire, cest-à-dire dune des composantes
essentielles de la politique économique. Dans de nombreux pays, et
cest le choix que vous avons fait en Europe et en France, la
politique monétaire est conduite en toute indépendance par les
banques centrales. Cest, jen suis persuadé, une évolution
nécessaire.
Mais lindépendance a aussi ses exigences. Lexpérience a montré
que la clé du succès résidait dans le dialogue le plus nourri et le
plus intense possible avec lensemble des acteurs économiques, et
dans la plus grande attention portée au « pouls économique » de
nos pays ; en un mot, en gardant toujours à lesprit le souci de
renforcer la prospérité de nos nations.
Voilà, Mesdames et Messieurs, ce que je tenais à vous dire à
loccasion de votre réunion à Paris. Je forme tous mes voeux pour
que ce nouveau club des banques centrales francophones
connaisse le succès et la pérennité quil mérite.
Je vous remercie.