Texte intégral
Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le député,
Vaste fresque, dont j'ai cru qu'elle allait conduire à l'examen d'un détail du tableau. Mais apparemment ce n'était pas cela dont il s'agissait. Comment répondre à l'ensemble de ces interpellations ? Pour ce qui concerne la politique économique et financière, mes réponses vous seront apportées, dès cet après-midi, dans le débat budgétaire.
Simplement, puis-je dire que si nous n'avions pas, par une politique volontariste appuyée sur une phase de croissance, créé plus de 1,5 millions emplois, fait reculer le chômage de plus d'1 million, nous aborderions cette phase de recul de la conjoncture dans une situation plus difficile. La France a eu une croissance plus forte que ses grands partenaires européens dans la phase d'expansion. Elle garde une croissance moins faible que ses partenaires au moment où la conjoncture se resserre, et le ministre de l'Economie et des Finances aura l'occasion, dans le débat budgétaire, de faire les propositions du Gouvernement pour la consolidation de la croissance.
Au plan de la défense, constatons que la loi de programmation militaire qui n'avait pas été votée par nous, qui ne représentait peut-être pas l'essentiel de nos choix, qui avait centré sur la professionnalisation, a été respectée par ce Gouvernement et sa majorité, au nom de la continuité de l'Etat. Et comme j'ai eu l'occasion de le dire au Sénat l'autre jour, c'est la première fois qu'une loi de programmation militaire est respectée à ce point dans sa réalisation.
L'action pour la sécurité des Français : nous avons constamment, depuis quatre ans, favorisé les ministères régaliens, en particulier le ministère de la Justice et le ministère de l'Intérieur, par nos créations d'emplois, alors que vous n'aviez pas remplacé les policiers qui partaient à la retraite et créé si peu d'emplois de magistrats et d'auxiliaires de justice.
Ces moyens, nous les avons mis à la disposition d'un concept de police qui rompait avec la tradition française centrée sur l'ordre public et la peur des mouvements sociaux pour la centrer sur la sécurité des Français, à travers la police de proximité.
Enfin, autre élément que je prends dans cette vaste fresque : après les évènements du 11 septembre, le Gouvernement a montré immédiatement à quel point il prenait en compte la sécurité des Français, tout en prenant sa part de la définition de notre politique étrangère et de nos réactions de coopération au plan militaire. Nous sommes efficaces dans la lutte contre le terrorisme par les interpellations, par les réseaux que nous avons commencé à démanteler ; nous prenons en compte l'ensemble des problèmes quotidiens des Français et vous devriez, face aux risques d'inquiétude, plutôt nous aider dans cette tâche que de créer l'incertitude.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 17 octobre 2001)
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le député,
Vaste fresque, dont j'ai cru qu'elle allait conduire à l'examen d'un détail du tableau. Mais apparemment ce n'était pas cela dont il s'agissait. Comment répondre à l'ensemble de ces interpellations ? Pour ce qui concerne la politique économique et financière, mes réponses vous seront apportées, dès cet après-midi, dans le débat budgétaire.
Simplement, puis-je dire que si nous n'avions pas, par une politique volontariste appuyée sur une phase de croissance, créé plus de 1,5 millions emplois, fait reculer le chômage de plus d'1 million, nous aborderions cette phase de recul de la conjoncture dans une situation plus difficile. La France a eu une croissance plus forte que ses grands partenaires européens dans la phase d'expansion. Elle garde une croissance moins faible que ses partenaires au moment où la conjoncture se resserre, et le ministre de l'Economie et des Finances aura l'occasion, dans le débat budgétaire, de faire les propositions du Gouvernement pour la consolidation de la croissance.
Au plan de la défense, constatons que la loi de programmation militaire qui n'avait pas été votée par nous, qui ne représentait peut-être pas l'essentiel de nos choix, qui avait centré sur la professionnalisation, a été respectée par ce Gouvernement et sa majorité, au nom de la continuité de l'Etat. Et comme j'ai eu l'occasion de le dire au Sénat l'autre jour, c'est la première fois qu'une loi de programmation militaire est respectée à ce point dans sa réalisation.
L'action pour la sécurité des Français : nous avons constamment, depuis quatre ans, favorisé les ministères régaliens, en particulier le ministère de la Justice et le ministère de l'Intérieur, par nos créations d'emplois, alors que vous n'aviez pas remplacé les policiers qui partaient à la retraite et créé si peu d'emplois de magistrats et d'auxiliaires de justice.
Ces moyens, nous les avons mis à la disposition d'un concept de police qui rompait avec la tradition française centrée sur l'ordre public et la peur des mouvements sociaux pour la centrer sur la sécurité des Français, à travers la police de proximité.
Enfin, autre élément que je prends dans cette vaste fresque : après les évènements du 11 septembre, le Gouvernement a montré immédiatement à quel point il prenait en compte la sécurité des Français, tout en prenant sa part de la définition de notre politique étrangère et de nos réactions de coopération au plan militaire. Nous sommes efficaces dans la lutte contre le terrorisme par les interpellations, par les réseaux que nous avons commencé à démanteler ; nous prenons en compte l'ensemble des problèmes quotidiens des Français et vous devriez, face aux risques d'inquiétude, plutôt nous aider dans cette tâche que de créer l'incertitude.
(Source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 17 octobre 2001)