Texte intégral
Ce qui me frappe, c'est l'énorme énergie qu'il y a ici pour relever les défis qui, d'abord, sont ceux du développement, de la lutte contre la pauvreté, de la lutte pour la sécurité alimentaire, illustrés par notre visite ce matin en bateau sur le fleuve Niger avec beaucoup de projets. Je pense à ce projet de barrage de Kandaji qui nécessite que la communauté internationale se mobilise, en particulier la Banque mondiale. En même temps, ce qui m'a beaucoup frappé, c'est le défi sécuritaire - les deux sont liés - et le défi migratoire. Tout va de pair en fait. Il est important pour l'Allemagne et la France, et c'est le sens de notre visite ensemble, ministres des affaires étrangères des deux pays, d'exprimer une conviction.
Le continent africain et l'Europe sont étroitement liés, leurs destins sont liés et nous devons faire face ensemble aux défis considérables qui sont devant nous. Nous avons commencé à le faire : la France, l'Allemagne, dans des coopérations bilatérales ou multilatérales, dans les trois domaines que je viens d'évoquer ; l'Europe aussi. La déclaration commune dont vient de parler M. le ministre des affaires étrangères du Niger est là pour le prouver ; ce sont les suites des engagements du sommet de la Valette.
Nous voulions donc, en venant ici sur le terrain, d'abord partager ces convictions, partager ces volontés et, en même temps, adresser un message à nos concitoyens de France, d'Allemagne et d'Europe : nous avons à la fois des devoirs de solidarité, mais nous avons aussi des intérêts à défendre. Ce n'est pas en nous recroquevillant sur nos frontières, en réduisant le débat à des débats franco-français ou allemand-allemand, mais en affrontant les défis du temps qui est devant nous, en donnant de l'espoir aux peuples d'Afrique et en encourageant aussi tous ceux qui se battent. Et ici, au Niger, nous avons vu un président, un Premier ministre, un gouvernement engagés pour réussir à répondre à tous ces défis. C'est aussi à cela que nous devons apporter notre soutien.
Il est vrai qu'il y a encore beaucoup de rendez-vous devant nous, mais ma conviction est que nous pouvons réussir si nous restons terriblement et fortement engagés ensemble. Voilà le message que je voudrais adresser. C'est un message à la fois d'espoir, un message de lucidité mais aussi celui de dire à nos concitoyens : «ne voyez pas les choses seulement devant votre porte, voyez- les un peu plus loin, voyez-les tout près de nous, à quelques centaines de kilomètres, voyez-les en Afrique et, ensemble, nous pourrons répondre aux aspirations de la jeunesse, à la fois de nos pays et des pays africains qui se battent pour leur avenir».
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 9 mai 2016
Le continent africain et l'Europe sont étroitement liés, leurs destins sont liés et nous devons faire face ensemble aux défis considérables qui sont devant nous. Nous avons commencé à le faire : la France, l'Allemagne, dans des coopérations bilatérales ou multilatérales, dans les trois domaines que je viens d'évoquer ; l'Europe aussi. La déclaration commune dont vient de parler M. le ministre des affaires étrangères du Niger est là pour le prouver ; ce sont les suites des engagements du sommet de la Valette.
Nous voulions donc, en venant ici sur le terrain, d'abord partager ces convictions, partager ces volontés et, en même temps, adresser un message à nos concitoyens de France, d'Allemagne et d'Europe : nous avons à la fois des devoirs de solidarité, mais nous avons aussi des intérêts à défendre. Ce n'est pas en nous recroquevillant sur nos frontières, en réduisant le débat à des débats franco-français ou allemand-allemand, mais en affrontant les défis du temps qui est devant nous, en donnant de l'espoir aux peuples d'Afrique et en encourageant aussi tous ceux qui se battent. Et ici, au Niger, nous avons vu un président, un Premier ministre, un gouvernement engagés pour réussir à répondre à tous ces défis. C'est aussi à cela que nous devons apporter notre soutien.
Il est vrai qu'il y a encore beaucoup de rendez-vous devant nous, mais ma conviction est que nous pouvons réussir si nous restons terriblement et fortement engagés ensemble. Voilà le message que je voudrais adresser. C'est un message à la fois d'espoir, un message de lucidité mais aussi celui de dire à nos concitoyens : «ne voyez pas les choses seulement devant votre porte, voyez- les un peu plus loin, voyez-les tout près de nous, à quelques centaines de kilomètres, voyez-les en Afrique et, ensemble, nous pourrons répondre aux aspirations de la jeunesse, à la fois de nos pays et des pays africains qui se battent pour leur avenir».
Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 9 mai 2016