Texte intégral
Je voudrais livrer une analyse de la situation et vous faire part de notre décision. Au lendemain du retrait de Philippe Séguin dont j'ai regretté à la fois le départ et les circonstances qui ont provoqué ce départ, en pleine guerre du Kosovo, nous avons pensé que les conditions étaient réunis pour répondre à l'aspiration de l'immense majorité de nos électeurs, à savoir la nécessité de constituer une grande liste d'union de l'opposition, au moins entre ceux qui ont voté ensemble le Traité d'Amsterdam, qui se retrouvent derrière la politique européenne du Président
de la République et qui approuvent les choix de la France et du Président de la République dans le conflit du Kosovo.
En réalité nous avons constaté que ceux qui disaient que Philippe Séguin était le seul obstacle, en raison de ses engagements passés sur Maastricht, à la constitution d'une liste d'union de l'opposition, avancaient là un mauvais pretexte.
On nous a avancé trois nouvelles conditions, dont tous les observateurs de bonne foi constateront qu'elles étaient déjà remplies dans le projet de charte du RPR et de Démocratie Libérale, et qu'en l'occurrence il s'agissait de trois pretextes, de trois faux-semblants et de trois mauvaises raisons. Nous avons donc ainsi reçu de la part des centristes une fin de non-recevoir à notre proposition d'union. Dont acte.
Nous nous engageons aujourd'hui plus fermement que jamais dans la constitution d'une liste d'union de l'opposition avec nos partenaires du RPR. Je ferais équipe pour diriger cette campagne avec Nicolas Sarkozy pour constituer une liste d'union, pour mener la campagne et pour assurer le score le plus large possible à l'union de l'opposition qui correspond à la volonté d'une immense majorité des électeurs de l'opposition.
Et je l'espère, au-delà sur cette base, pour engager ensemble la nécessaire rénovation de l'opposition. C'est à la fois un choix de clarté, un choix de cohérence et un choix de responsabilité. C'est un moment de vérité. C'est un moment fort qui va nous permettre d'affirmer plus que jamais les choix clairs qui sont les notres. Le choix européen de conviction car, plus que jamais l'actualité internationale le montre, nous avons besoin de plus d'Europe. Non pas d'Europe conçue selon les schémas d'hier, les vieilles querelles d'hier, mais d'une Europe moderne et une grande ambition pour une grande Europe. C'est également un choix d'Europe pleinement assumé. Rarement on aura vu les électeurs de l'opposition être aussi unanimes à souhaiter cette union de l'opposition. Cette volonté des électeurs ne doit pas être méprisée. Elle doit être honorée.Et c'est la raison pour laquelle nous participeront à la liste d'union de l'opposition.
Je dirai, enfin, que c'est un choix d'avenir car tout le monde comprendra que l'union ainsi constituée à ce moment de vérité, l'union entre nos deux formations, RPR et Démocratie Libérale, l'union entre nos deux personnes, Nicolas Sarkozy et moi-même, constitue au-delà des élections européennes une base solide de la préparation de la prochaine alternance. Il existe donc maintenant un choix clair. Une liste d'union. Une seule d'union. Une liste d'opposition. Une seule liste d'opposition.
(Source http://www.demlib.com, le 7 mars 2002)
de la République et qui approuvent les choix de la France et du Président de la République dans le conflit du Kosovo.
En réalité nous avons constaté que ceux qui disaient que Philippe Séguin était le seul obstacle, en raison de ses engagements passés sur Maastricht, à la constitution d'une liste d'union de l'opposition, avancaient là un mauvais pretexte.
On nous a avancé trois nouvelles conditions, dont tous les observateurs de bonne foi constateront qu'elles étaient déjà remplies dans le projet de charte du RPR et de Démocratie Libérale, et qu'en l'occurrence il s'agissait de trois pretextes, de trois faux-semblants et de trois mauvaises raisons. Nous avons donc ainsi reçu de la part des centristes une fin de non-recevoir à notre proposition d'union. Dont acte.
Nous nous engageons aujourd'hui plus fermement que jamais dans la constitution d'une liste d'union de l'opposition avec nos partenaires du RPR. Je ferais équipe pour diriger cette campagne avec Nicolas Sarkozy pour constituer une liste d'union, pour mener la campagne et pour assurer le score le plus large possible à l'union de l'opposition qui correspond à la volonté d'une immense majorité des électeurs de l'opposition.
Et je l'espère, au-delà sur cette base, pour engager ensemble la nécessaire rénovation de l'opposition. C'est à la fois un choix de clarté, un choix de cohérence et un choix de responsabilité. C'est un moment de vérité. C'est un moment fort qui va nous permettre d'affirmer plus que jamais les choix clairs qui sont les notres. Le choix européen de conviction car, plus que jamais l'actualité internationale le montre, nous avons besoin de plus d'Europe. Non pas d'Europe conçue selon les schémas d'hier, les vieilles querelles d'hier, mais d'une Europe moderne et une grande ambition pour une grande Europe. C'est également un choix d'Europe pleinement assumé. Rarement on aura vu les électeurs de l'opposition être aussi unanimes à souhaiter cette union de l'opposition. Cette volonté des électeurs ne doit pas être méprisée. Elle doit être honorée.Et c'est la raison pour laquelle nous participeront à la liste d'union de l'opposition.
Je dirai, enfin, que c'est un choix d'avenir car tout le monde comprendra que l'union ainsi constituée à ce moment de vérité, l'union entre nos deux formations, RPR et Démocratie Libérale, l'union entre nos deux personnes, Nicolas Sarkozy et moi-même, constitue au-delà des élections européennes une base solide de la préparation de la prochaine alternance. Il existe donc maintenant un choix clair. Une liste d'union. Une seule d'union. Une liste d'opposition. Une seule liste d'opposition.
(Source http://www.demlib.com, le 7 mars 2002)