Texte intégral
F. Laborde Avec M. Alliot-Marie ce matin, nous allons évidemment parler de la campagne électorale et aussi des affaires, ou plutôt de "l'affaire", avec le retour annoncé de D. Schuller, dont on sait qu'il a pris l'avion cette nuit. Avant son départ, il a fait une dernière déclaration dans la presse locale, en disant : "Je ne vais pas me suicider, mais si on me retrouve mort, ce sera de la main de mes ennemis". Et il ajoute : "Je ne vais pas rester muet". D. Schuller, dans une déclaration précédente, avait dit qu'il ne ferait rien "pour gêner J. Chirac". Mais enfin, tout de même, son retour n'est pas une très bonne affaire pour le président de la République ?
- "Je constate surtout que le premier argument de la campagne socialiste va bientôt débarquer à Paris. Ecoutez, on va voir. Ce que je peux simplement vous dire, c'est que, comme responsable du RPR, j'ai fait vérifier par les services ce qu'il y avait pu y avoir comme relation avec monsieur Schuller. Je puis vous dire qu'il n'y a pas un sou qui ait versé au RPR national par monsieur Schuller ou par ces soi-disant systèmes de financement."
Donc, les commissions occultes dont il a pu parler, lui ou J.-C. Méry, tout cela n'a jamais existé ?
- "Ecoutez, je peux vous dire ce que je sais et ce que j'ait fait vérifier. Le RPR n'a pas touché un sou de monsieur Schuller ou de ces organismes."
Quand P. Séguin, hier, au cours d'un débat, dit que la responsabilité est collective et que, en gros, l'ensemble des partis, à un moment donné ou à un autre, parce que le financement était fait de cette façon-là, se sont comportés de façon qui n'était pas forcément transparente ? Cela ne correspond pas exactement à ce que vous dites ?
- "Ce que je sais simplement, c'est que, pendant très longtemps, il n'y a pas eu de législation sur le financement des partis. Donc, à un moment donné, les partis se débrouillaient comme ils le pouvaient. Je ferais remarquer que c'est quand même J. Chirac qui a fait mettre en place les premières lois destinées à fixer un certain nombre de règles."
Donc, pas "d'hypocrisie générale" comme le dit P. Séguin, pas de double discours à l'intérieur du RPR ?
- "En tous les cas, pour ce qui me concerne, je puis vous assurer qu'il n'y a pas de "double discours"."
Vous dites que c'est l'argument électoral majeur de la gauche qui arrive avec D. Schuller. Vous êtes absolument persuadée que c'est une opération téléguidée par Matignon contre J. Chirac ?
- "Monsieur Hollande va peut-être avoir à s'expliquer, quand il nous a dit qu'il savait très bien par qui passaient les informations, qui informait la presse... Monsieur Hollande a l'air d'en savoir vraiment beaucoup."
Hier, P. Devedjian parlait de "campagne totalitaire", A. Juppé disait qu'on "remue la merde", des expressions assez fortes. Est-ce que cela veut dire qu'on perd un peu son sang-froid dans les rangs du RPR ?
- "Non, certainement pas dans les rangs du RPR. Si j'en juge par les attaques de monsieur Hollande, de madame Aubry, de madame Guigou, et même de monsieur Jospin, qui n'hésitent pas à parler de "voleur", d'"escroc", j'ai l'impression que certains politiques ont effectivement perdu leur sang-froid. Je vais vous dire une chose : les ragots, les propos de poubelles et autres, ce n'est pas ma culture, ce n'est pas mon genre. Et je crois que la campagne..."
Ce sont des accusations extrêmement graves, ce ne sont pas des ragots ! C'est quelqu'un qui est en fuite depuis un certain temps, qui rentre, et qui dit qu'il va parler !
- "Simplement, depuis un certain temps, on entend beaucoup de ragots, de manipulations et autres. Pour le reste, il y a une personne qui est poursuivie par la justice, pour des faits qu'il a commis lui-même - escroquerie, abus de confiance, etc. -, c'est le problème de la justice. Je souhaite que les choses soient claires. La politique n'a qu'à gagner de la transparence, je l'ai toujours dit. Maintenant, il faut savoir effectivement si la campagne présidentielle, qui va quand même déterminer les choix essentiels des Français sur leur sécurité, sur l'économie, sur l'emploi, va se limiter à une bataille de chiffonniers. Ce n'est pas mon intention. J'ai l'intention de mener une campagne, qui soit une campagne sur les vrais sujets qui intéressent les Français, qui intéressent notre avenir et celui de nos enfants."
Si la campagne se focalise ainsi sur les affaires, n'est-ce pas tout simplement parce qu'il n'y a pas de candidats ? Si J. Chirac était candidat, il y aurait forcément des discussions d'idées. Or là, il n'est pas candidat. Donc effectivement, on est dans des sortes de choses qui n'existent pas, d'où ces affaires qui arrivent en continu...
- "Dire qu'il n'y a pas de discussion d'idées est une erreur profonde. Je vous rappellerais qu'avant-hier, le RPR a présenté ses propositions pour les Français et la France..."
Ce sont les propositions du RPR, ce sont les propositions du PS...
- "Pour les prochaines élections législatives. Ce sont quand même les élections législatives qui vont déterminer notre avenir à tous. Alors, pas d'hypocrisie, ne prenons pas prétexte que des candidats ne sont pas encore déclarés, comme d'ailleurs je vous ferais remarquer, cela s'est toujours passé, sauf en 1995. Tous les candidats et notamment les candidats qui étaient en place se sont déclarés très tardivement, très souvent au mois de mars. Je comprends votre impatience et celle des journalistes."
Mais quand vous dites "pas d'hypocrisie", excusez-moi, cela fait un peu sourire, car les Français qui regardent doivent trouver qu'il y a une véritable hypocrisie ! Chacun sait que J. Chirac, comme L. Jospin, seront candidats. Pourquoi est-ce que J. Chirac, qui n'est jamais aussi bon qu'en campagne électorale, ne démarre pas la campagne électorale ? C'est la question que les Français se posent !
- "D'abord, parce que c'est à lui de décider à quel moment il doit démarrer cette campagne électorale, à quel moment il doit déclarer sa candidature. Et s'il ne le fait pas, je vous ferais remarquer que c'est peut-être aussi parce qu'on oublie un peu trop que le monde ne s'arrête pas de tourner parce que la France est en campagne électorale. Et notamment l'Europe. Vous avez, en ce moment - on en parle bien peu -, des discussions très importantes qui doivent déboucher sur le Sommet de Barcelone, et qui vont notamment concerner tout ce qui concerne l'énergie, la distribution de l'énergie dans nos pays dans les prochains mois. J. Chirac aujourd'hui s'en occupe aujourd'hui, vous l'avez vu d'ailleurs hier soir, il était encore en train de s'occuper de l'Europe. Il est évident qu'à un moment donné, il y aura la campagne électorale, c'est tout à fait normal. Aujourd'hui, il y a des domaines encore très importants à gérer et qui doivent être gérés sereinement. Et puis, je dirais que cela n'empêche pas le débat. J. Chirac a dit lui-même que l'on était en pré-campagne. Eh bien, le temps de la pré-campagne, c'est le temps du débat. Et nous le lançons, parlons des vrais sujets !"
Vous avez sans doute vu l'émission de hier soir à France 2, avec les autres candidats...
- "Non..."
C'était une bonne émission... Tous se sont plaints et ont dit que tout de même, la démocratie demanderait qu'ils viennent se justifier ou s'expliquer sur le mandat qu'ils ont reçus du peuple pour en solliciter un autre.
-"Ecoutez, je ne comprends pas de quoi se plaignent les petits candidats. Je pense qu'effectivement, si J. Chirac et L. Jospin étaient en campagne, tout serait focalisé sur eux, et les autres candidats probablement ne seraient plus audibles. Alors, qu'ils en profitent en ce moment, qu'ils expriment leurs idées. Je crains malheureusement de ne pas trouver beaucoup d'idées, alors que les Français voudraient savoir ce qu'on va faire très concrètement pour améliorer leur sécurité au quotidien - alors que la sécurité aujourd'hui connaît une dégradation considérable -, ce qu'on va faire sur la santé ? Vous avez quand même toutes les professions de santé qui sont dans la rue. Est-ce qu'il n'y a pas quelque chose d'important pour permettre aux Français d'être sûr de la façon dont ils vont être soignés ! Qu'est-ce qu'on va faire pour l'emploi, alors que le chômage est en train de remonter plus dans notre pays que dans les autres pays ?"
Aujourd'hui sort un sondage qui donne J. Chirac et L. Jospin à égalité à 23 %.
- "Au premier tour, oui."
Au premier tour, et Chevènement, qui a entre 12 et 14%, fait une véritable percée. Est-ce que le fait que le Premier ministre et le président de la République soient à égalité ne tient pas justement à l'appui de ça, c'est-à-dire l'impatience des Français, la percée de Chevènement qui, lui, est parti beaucoup plus tôt ?
- "Je pense que l'impatience est plus du côté des médias qu'elle ne l'est du côté des Français. Et en tout état de cause, je vous ai toujours dit que l'élection présidentielle dans notre pays, se joue toujours à 49-51 ou 48-52. Ce qui veut dire que pendant toute la campagne, il y a des débats etc. Je suis plutôt une combattante, j'adore les périodes de campagne électorale, et je trouve qu'un trop grand confort, en disant qu'il y a une très avance de tel ou tel candidat, ce n'est pas forcément..."
Ce n'est pas une bonne chose... Enfin, il n'y a pas une très grosse avance...
- "Mais pour mobiliser mes troupes, finalement, je ne suis pas mécontente que cela se passe comme ça. Et encore une fois, c'est la logique. Je n'ai jamais été de ceux qui, à un moment donné, s'agitaient en disant : "C'est gagné ! C'est gagné !". Non, j'ai toujours dit qu'une élection se jouait à très peu de chose. Et il convient pour la gagner de se battre jusqu'au bout. Une élection n'est gagnée qu'au moment où le dernier bulletin est dépouillé."
(Source : Premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 5 février 2002)
- "Je constate surtout que le premier argument de la campagne socialiste va bientôt débarquer à Paris. Ecoutez, on va voir. Ce que je peux simplement vous dire, c'est que, comme responsable du RPR, j'ai fait vérifier par les services ce qu'il y avait pu y avoir comme relation avec monsieur Schuller. Je puis vous dire qu'il n'y a pas un sou qui ait versé au RPR national par monsieur Schuller ou par ces soi-disant systèmes de financement."
Donc, les commissions occultes dont il a pu parler, lui ou J.-C. Méry, tout cela n'a jamais existé ?
- "Ecoutez, je peux vous dire ce que je sais et ce que j'ait fait vérifier. Le RPR n'a pas touché un sou de monsieur Schuller ou de ces organismes."
Quand P. Séguin, hier, au cours d'un débat, dit que la responsabilité est collective et que, en gros, l'ensemble des partis, à un moment donné ou à un autre, parce que le financement était fait de cette façon-là, se sont comportés de façon qui n'était pas forcément transparente ? Cela ne correspond pas exactement à ce que vous dites ?
- "Ce que je sais simplement, c'est que, pendant très longtemps, il n'y a pas eu de législation sur le financement des partis. Donc, à un moment donné, les partis se débrouillaient comme ils le pouvaient. Je ferais remarquer que c'est quand même J. Chirac qui a fait mettre en place les premières lois destinées à fixer un certain nombre de règles."
Donc, pas "d'hypocrisie générale" comme le dit P. Séguin, pas de double discours à l'intérieur du RPR ?
- "En tous les cas, pour ce qui me concerne, je puis vous assurer qu'il n'y a pas de "double discours"."
Vous dites que c'est l'argument électoral majeur de la gauche qui arrive avec D. Schuller. Vous êtes absolument persuadée que c'est une opération téléguidée par Matignon contre J. Chirac ?
- "Monsieur Hollande va peut-être avoir à s'expliquer, quand il nous a dit qu'il savait très bien par qui passaient les informations, qui informait la presse... Monsieur Hollande a l'air d'en savoir vraiment beaucoup."
Hier, P. Devedjian parlait de "campagne totalitaire", A. Juppé disait qu'on "remue la merde", des expressions assez fortes. Est-ce que cela veut dire qu'on perd un peu son sang-froid dans les rangs du RPR ?
- "Non, certainement pas dans les rangs du RPR. Si j'en juge par les attaques de monsieur Hollande, de madame Aubry, de madame Guigou, et même de monsieur Jospin, qui n'hésitent pas à parler de "voleur", d'"escroc", j'ai l'impression que certains politiques ont effectivement perdu leur sang-froid. Je vais vous dire une chose : les ragots, les propos de poubelles et autres, ce n'est pas ma culture, ce n'est pas mon genre. Et je crois que la campagne..."
Ce sont des accusations extrêmement graves, ce ne sont pas des ragots ! C'est quelqu'un qui est en fuite depuis un certain temps, qui rentre, et qui dit qu'il va parler !
- "Simplement, depuis un certain temps, on entend beaucoup de ragots, de manipulations et autres. Pour le reste, il y a une personne qui est poursuivie par la justice, pour des faits qu'il a commis lui-même - escroquerie, abus de confiance, etc. -, c'est le problème de la justice. Je souhaite que les choses soient claires. La politique n'a qu'à gagner de la transparence, je l'ai toujours dit. Maintenant, il faut savoir effectivement si la campagne présidentielle, qui va quand même déterminer les choix essentiels des Français sur leur sécurité, sur l'économie, sur l'emploi, va se limiter à une bataille de chiffonniers. Ce n'est pas mon intention. J'ai l'intention de mener une campagne, qui soit une campagne sur les vrais sujets qui intéressent les Français, qui intéressent notre avenir et celui de nos enfants."
Si la campagne se focalise ainsi sur les affaires, n'est-ce pas tout simplement parce qu'il n'y a pas de candidats ? Si J. Chirac était candidat, il y aurait forcément des discussions d'idées. Or là, il n'est pas candidat. Donc effectivement, on est dans des sortes de choses qui n'existent pas, d'où ces affaires qui arrivent en continu...
- "Dire qu'il n'y a pas de discussion d'idées est une erreur profonde. Je vous rappellerais qu'avant-hier, le RPR a présenté ses propositions pour les Français et la France..."
Ce sont les propositions du RPR, ce sont les propositions du PS...
- "Pour les prochaines élections législatives. Ce sont quand même les élections législatives qui vont déterminer notre avenir à tous. Alors, pas d'hypocrisie, ne prenons pas prétexte que des candidats ne sont pas encore déclarés, comme d'ailleurs je vous ferais remarquer, cela s'est toujours passé, sauf en 1995. Tous les candidats et notamment les candidats qui étaient en place se sont déclarés très tardivement, très souvent au mois de mars. Je comprends votre impatience et celle des journalistes."
Mais quand vous dites "pas d'hypocrisie", excusez-moi, cela fait un peu sourire, car les Français qui regardent doivent trouver qu'il y a une véritable hypocrisie ! Chacun sait que J. Chirac, comme L. Jospin, seront candidats. Pourquoi est-ce que J. Chirac, qui n'est jamais aussi bon qu'en campagne électorale, ne démarre pas la campagne électorale ? C'est la question que les Français se posent !
- "D'abord, parce que c'est à lui de décider à quel moment il doit démarrer cette campagne électorale, à quel moment il doit déclarer sa candidature. Et s'il ne le fait pas, je vous ferais remarquer que c'est peut-être aussi parce qu'on oublie un peu trop que le monde ne s'arrête pas de tourner parce que la France est en campagne électorale. Et notamment l'Europe. Vous avez, en ce moment - on en parle bien peu -, des discussions très importantes qui doivent déboucher sur le Sommet de Barcelone, et qui vont notamment concerner tout ce qui concerne l'énergie, la distribution de l'énergie dans nos pays dans les prochains mois. J. Chirac aujourd'hui s'en occupe aujourd'hui, vous l'avez vu d'ailleurs hier soir, il était encore en train de s'occuper de l'Europe. Il est évident qu'à un moment donné, il y aura la campagne électorale, c'est tout à fait normal. Aujourd'hui, il y a des domaines encore très importants à gérer et qui doivent être gérés sereinement. Et puis, je dirais que cela n'empêche pas le débat. J. Chirac a dit lui-même que l'on était en pré-campagne. Eh bien, le temps de la pré-campagne, c'est le temps du débat. Et nous le lançons, parlons des vrais sujets !"
Vous avez sans doute vu l'émission de hier soir à France 2, avec les autres candidats...
- "Non..."
C'était une bonne émission... Tous se sont plaints et ont dit que tout de même, la démocratie demanderait qu'ils viennent se justifier ou s'expliquer sur le mandat qu'ils ont reçus du peuple pour en solliciter un autre.
-"Ecoutez, je ne comprends pas de quoi se plaignent les petits candidats. Je pense qu'effectivement, si J. Chirac et L. Jospin étaient en campagne, tout serait focalisé sur eux, et les autres candidats probablement ne seraient plus audibles. Alors, qu'ils en profitent en ce moment, qu'ils expriment leurs idées. Je crains malheureusement de ne pas trouver beaucoup d'idées, alors que les Français voudraient savoir ce qu'on va faire très concrètement pour améliorer leur sécurité au quotidien - alors que la sécurité aujourd'hui connaît une dégradation considérable -, ce qu'on va faire sur la santé ? Vous avez quand même toutes les professions de santé qui sont dans la rue. Est-ce qu'il n'y a pas quelque chose d'important pour permettre aux Français d'être sûr de la façon dont ils vont être soignés ! Qu'est-ce qu'on va faire pour l'emploi, alors que le chômage est en train de remonter plus dans notre pays que dans les autres pays ?"
Aujourd'hui sort un sondage qui donne J. Chirac et L. Jospin à égalité à 23 %.
- "Au premier tour, oui."
Au premier tour, et Chevènement, qui a entre 12 et 14%, fait une véritable percée. Est-ce que le fait que le Premier ministre et le président de la République soient à égalité ne tient pas justement à l'appui de ça, c'est-à-dire l'impatience des Français, la percée de Chevènement qui, lui, est parti beaucoup plus tôt ?
- "Je pense que l'impatience est plus du côté des médias qu'elle ne l'est du côté des Français. Et en tout état de cause, je vous ai toujours dit que l'élection présidentielle dans notre pays, se joue toujours à 49-51 ou 48-52. Ce qui veut dire que pendant toute la campagne, il y a des débats etc. Je suis plutôt une combattante, j'adore les périodes de campagne électorale, et je trouve qu'un trop grand confort, en disant qu'il y a une très avance de tel ou tel candidat, ce n'est pas forcément..."
Ce n'est pas une bonne chose... Enfin, il n'y a pas une très grosse avance...
- "Mais pour mobiliser mes troupes, finalement, je ne suis pas mécontente que cela se passe comme ça. Et encore une fois, c'est la logique. Je n'ai jamais été de ceux qui, à un moment donné, s'agitaient en disant : "C'est gagné ! C'est gagné !". Non, j'ai toujours dit qu'une élection se jouait à très peu de chose. Et il convient pour la gagner de se battre jusqu'au bout. Une élection n'est gagnée qu'au moment où le dernier bulletin est dépouillé."
(Source : Premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 5 février 2002)