Texte intégral
J.-P. Elkabbach C'est son dernier anniversaire aujourd'hui, que lui offrez-vous ? Le franc a 641 ans !
- "Le franc a 641 ans, c'est une belle histoire que celle du franc. Il y a eu des hauts et des bas, mais le franc a été aussi un élément de représentation de la France et un élément de sa puissance."
Donc un peu de chagrin et d'émotion, de la gratitude et peut-être de l'espoir pour son successeur ? Est-ce que vous dites : vive l'euro pour l'Europe et pour l'économie française ?
- "Je dis que l'euro est sûrement indispensable à l'Europe et à la France, dans le cadre de la concurrence mondiale aujourd'hui."
Et que cela sera bon pour nous ?
- "Je pense que cela l'a déjà été. Nous avons eu un certain nombre de graves crises au cours de ces derniers mois. Je pense que l'euro a été au moins un élément psychologique, qui nous a permis de ne pas sombrer."
La presse a trouvé L. Jospin plutôt "offensif", "déterminé", "autosatisfait" et "marrant" - enfin presque. Et vous ?
- "Marrant, ce n'est pas tout à fait le terme que j'utiliserais et je ne pense pas que ce soit le terme qu'utilisent les Français, car quand ils ont entendu le Premier ministre leur parler de leur situation et de leurs problèmes, ils n'ont certainement pas entendu les réponses qu'ils attendaient. A vrai dire, ils n'ont pas entendu de réponses du tout."
Et au plan de la campagne, pas de campagne avant la campagne... C'est vrai que c'est un secret de polichinelle, L. Jospin candidat. Il en annonce "la probabilité", "le projet" et "le désir". Cela vous a surpris ?
- "Non, le Premier ministre s'est déclaré "candidat probable", et il a mis pour cela une heure d'un improbable plaidoyer, pour un bilan dont il comptait, il y a an, faire l'argument principal de sa campagne et aujourd'hui, qui est devenu pour lui un fardeau dont il essaie de se débarrasser."
Mais vous avez en face un fardeau ou un bilan qui serait meilleur,
vous ?
- "Certainement. Le président de la République a montré que dans l'exercice des compétences qui lui sont données par la Constitution, il a rempli parfaitement le contrat. Que ce soit au plan international, où il a bien représenté la France, et continue à le faire dans cette période difficile, où il est en charge de l'essentiel, que ce soit sur la réforme de nos armées, où il a réussi la professionnalisation, que ce soit au plan du maintien des institutions. Même le Premier ministre a été obligé de le reconnaître hier soir."
L. Jospin explique qu'il n'y a ni tension, ni conflit avec le président de la République et qu'il se dit "toujours en accord, à la virgule près, avec M. Jospin". C'est ce que vous avez comme écho, vous ?
- "Cela dépend sur quel sujet. Sur les sujets internationaux, le président de la République est en charge de l'essentiel, et je me réjouis que le Gouvernement ait effectivement suivi cette position, afin que la France parle d'une seule voix."
Qui suit l'autre ?
- "La Constitution dit elle-même que c'est le président de la République qui est en charge de l'essentiel."
Vous avez entendu que "l'oiseau Jospin ne se sent pas en cage à Matignon". Il "désire" et on le voit déployer ses ailes. Et "votre oiseau", si vous me permettez, quand va-t-il prendre son envol ?
- "Le président de la République choisira lui-même le moment où il se déclarera candidat, s'il souhaite se déclarer candidat. C'est lui qui est maître du calendrier et qui est maître de sa décision. Bien entendu, moi et tous ceux qui sont autour de moi, nous souhaitons très fortement que J. Chirac soit notre candidat et nous le disons très clairement."
Quand vous dites "s'il en a envie"... Vous avez un doute ? Non ! Aucun ?
- "Le président de la République s'exprimera. Ce n'est pas à moi de m'exprimer à sa place."
Mais de votre côté, vous le soutenez et vous souhaitez qu'il y aille plutôt assez vite, le moment venu ?
- "Je l'appelle effectivement à être candidat au renouvellement de son mandat pour la France. Encore une fois, c'est à lui de décider à quel moment. Nous sommes dans une situation internationale extrêmement tendue, qu'il s'agisse de l'Afghanistan, du Moyen-Orient, des risques de terrorisme - je ne sais pas pourquoi le Premier ministre, hier, a eu l'air de dire qu'il n'y avait aucun risque terroriste ! Il brode beaucoup... J'ai parfois l'impression qu'il regarde dans des boules de cristal qui sont assez curieuses. Il regarde peut-être plus dans des boules de cristal d'ailleurs, qu'il ne regarde la réalité de la vie des Français."
On prend quelques exemples : La sécurité. Les gendarmes vont discuter après-demain, samedi, avec leur ministre, M. Richard. Aujourd'hui, ils sont encore dans les rues. L. Jospin s'engage à maintenir leur statut militaire et il cite le RPR, C. Estrosi, qui proposerait de supprimer le statut militaire des gendarmes...
- "C'est tout à fait faux. Et je suis étonnée que le Premier ministre en soit réduit, tellement il est mal à l'aise sur ce sujet, à utiliser des arguments dont il sait pertinemment qu'ils sont faux, d'autant plus pertinemment d'ailleurs, qu'il y a eu un démenti qui est arrivé avant-hier. Ce que je constate, c'est que L. Jospin prétend avoir tout fait pour les gendarmes et finalement, il leur dit un peu qu'ils sont ingrats. Ce que je constate, c'est qu'aujourd'hui, les gendarmes sont dans la rue, que la première réaction du ministre de la Défense a été de parler de "manifestations minoritaires et isolées", avec une sorte de mépris du Gouvernement à l'égard des gendarmes qui est certainement aussi un élément de leur profond malaise."
Peut-être parce qu'il était choqué de les voir dans l'illégalité ? Mais est-ce que vous comprenez, vous, que les gendarmes manifestent ?
- "Je crois que les gendarmes en ont par-dessus la tête et effectivement, il faut que les choses cessent. Alors, aujourd'hui, ce que je constate, c'est qu'on a un Premier ministre qui, sur les problèmes de sécurité, nous dit des choses fausses. Il nous dit notamment : "Tout acte délictueux mérite une sanction et c'est ce que j'ai fait". Je dis qu'il suffit d'aller dans un commissariat pour voir que les plaintes aujourd'hui ne sont même pas reçues. Donc, M. Jospin dit des choses qui sont fausses. Lorsqu'il nous dit qu'il intervient quand il a le sentiment que la justice ne fait pas son travail, il nous cite le problème de l'affaire Bonnal, où effectivement, on a relâché un criminel, récidiviste, et qui a tué par la suite ! Que nous dit M. Jospin ? Il nous dit qu'il n'a pas donné de promotion au juge qui a laissé repartir ce criminel ! Quel héroïsme de la part de M. Jospin! Je suppose que tous les tueurs doivent aujourd'hui trembler de voir un Premier ministre tellement soucieux de faire appliquer la loi par les juges et d'assurer la sécurité des Français par ce biais."
Mais quand il dit qu'en quatre ans, il y a plus 1.700 gendarmes, plus 1.000 magistrats, plus 6.000 policiers" ?
- "Ce que je constate, c'est que les gendarmes et les policiers sont dans la rue, ce qui veut dire notamment que le problème n'est pas simplement un problème quantitatif et que c'est aussi un problème de respect et de considération à l'égard de ces gens qui font un travail extrêmement difficile et extrêmement dangereux. Il y a deux gendarmes qui viennent d'être tués dans mon département, et vous me permettrez d'être particulièrement sensible à cela et de penser d'abord à eux et à leur famille. Et de dire que le Premier ministre n'a vraiment pas eu, hier, les paroles, ni l'attitude qu'on pouvait attendre."
Un mot sur les 35 heures : "Ce sont 700.000 emploi. Dans six mois, un an tout le monde y sera, dit-il. Il s'agit d'une grande conquête à un moment de croissance". Vous partagez cette sorte d'enthousiasme, en tout cas de confiance ?
- "Nous voyons surtout les 35 heures bloquer un certain nombre d'entreprises. Nous avons vu bloquer le pouvoir d'achat. Aujourd'hui, je rencontre de plus en plus de jeunes salariés, de jeunes ouvriers qui nous disent que cela leur serait égal de travailler davantage, mais surtout de gagner davantage d'argent. Et ce que je constate surtout, c'est que, contrairement à ce que dit M. Jospin, le chômage n'a pas baissé davantage à cause des 35 heures. Aujourd'hui, dans la réduction du chômage, nous sommes 13ème sur 15 au niveau européen. Et ce que je constate, c'est que les 12 pays qui sont devant nous n'ont pas appliqué les 35 heures."
Donc, il a tout faux L. Jospin !
- "Dans un bilan général et après cinq ans, on est bien obligé d'assumer son bilan. Il peut y avoir un certain nombre de choses qui ne sont pas toutes fausses. En tous les cas, les arguments qu'il a voulu expliquer hier pour justifier son bilan, n'étaient certainement pas les mieux choisis, ni sur la sécurité, ni sur les retraites où il n'a rien fait, ni sur la situation sociale et l'emploi."
Dans quelques jours, le RPR va fêter les 25 ans de sa création par J. Chirac. On dit que le RPR n'existera plus et qu'il n'y aura pas de 26ème anniversaire. C'est vrai ?
- "Ecoutez, je pense que chaque matin vous-même, et d'ailleurs vos confrères de la presse, vous devez vous lever en pensant au RPR, vous demandant comment il va, s'il va durer..."
Pas du tout, je vous rassure, pas du tout !
- "Eh bien, c'est moi qui vous rassure : le RPR va bien, les idées gaullistes existent depuis plus de 40 ans. Elles correspondent à une attente profonde des Français et elles sont modernes aujourd'hui, compte tenu des problèmes que nous avons. Alors, effectivement, ces idées elles vont durer."
Je note que ce sont les idées qui vont durer...
(Source http://Sig.premier-ministre.gouv.fr, le 7 décembre 2001)
- "Le franc a 641 ans, c'est une belle histoire que celle du franc. Il y a eu des hauts et des bas, mais le franc a été aussi un élément de représentation de la France et un élément de sa puissance."
Donc un peu de chagrin et d'émotion, de la gratitude et peut-être de l'espoir pour son successeur ? Est-ce que vous dites : vive l'euro pour l'Europe et pour l'économie française ?
- "Je dis que l'euro est sûrement indispensable à l'Europe et à la France, dans le cadre de la concurrence mondiale aujourd'hui."
Et que cela sera bon pour nous ?
- "Je pense que cela l'a déjà été. Nous avons eu un certain nombre de graves crises au cours de ces derniers mois. Je pense que l'euro a été au moins un élément psychologique, qui nous a permis de ne pas sombrer."
La presse a trouvé L. Jospin plutôt "offensif", "déterminé", "autosatisfait" et "marrant" - enfin presque. Et vous ?
- "Marrant, ce n'est pas tout à fait le terme que j'utiliserais et je ne pense pas que ce soit le terme qu'utilisent les Français, car quand ils ont entendu le Premier ministre leur parler de leur situation et de leurs problèmes, ils n'ont certainement pas entendu les réponses qu'ils attendaient. A vrai dire, ils n'ont pas entendu de réponses du tout."
Et au plan de la campagne, pas de campagne avant la campagne... C'est vrai que c'est un secret de polichinelle, L. Jospin candidat. Il en annonce "la probabilité", "le projet" et "le désir". Cela vous a surpris ?
- "Non, le Premier ministre s'est déclaré "candidat probable", et il a mis pour cela une heure d'un improbable plaidoyer, pour un bilan dont il comptait, il y a an, faire l'argument principal de sa campagne et aujourd'hui, qui est devenu pour lui un fardeau dont il essaie de se débarrasser."
Mais vous avez en face un fardeau ou un bilan qui serait meilleur,
vous ?
- "Certainement. Le président de la République a montré que dans l'exercice des compétences qui lui sont données par la Constitution, il a rempli parfaitement le contrat. Que ce soit au plan international, où il a bien représenté la France, et continue à le faire dans cette période difficile, où il est en charge de l'essentiel, que ce soit sur la réforme de nos armées, où il a réussi la professionnalisation, que ce soit au plan du maintien des institutions. Même le Premier ministre a été obligé de le reconnaître hier soir."
L. Jospin explique qu'il n'y a ni tension, ni conflit avec le président de la République et qu'il se dit "toujours en accord, à la virgule près, avec M. Jospin". C'est ce que vous avez comme écho, vous ?
- "Cela dépend sur quel sujet. Sur les sujets internationaux, le président de la République est en charge de l'essentiel, et je me réjouis que le Gouvernement ait effectivement suivi cette position, afin que la France parle d'une seule voix."
Qui suit l'autre ?
- "La Constitution dit elle-même que c'est le président de la République qui est en charge de l'essentiel."
Vous avez entendu que "l'oiseau Jospin ne se sent pas en cage à Matignon". Il "désire" et on le voit déployer ses ailes. Et "votre oiseau", si vous me permettez, quand va-t-il prendre son envol ?
- "Le président de la République choisira lui-même le moment où il se déclarera candidat, s'il souhaite se déclarer candidat. C'est lui qui est maître du calendrier et qui est maître de sa décision. Bien entendu, moi et tous ceux qui sont autour de moi, nous souhaitons très fortement que J. Chirac soit notre candidat et nous le disons très clairement."
Quand vous dites "s'il en a envie"... Vous avez un doute ? Non ! Aucun ?
- "Le président de la République s'exprimera. Ce n'est pas à moi de m'exprimer à sa place."
Mais de votre côté, vous le soutenez et vous souhaitez qu'il y aille plutôt assez vite, le moment venu ?
- "Je l'appelle effectivement à être candidat au renouvellement de son mandat pour la France. Encore une fois, c'est à lui de décider à quel moment. Nous sommes dans une situation internationale extrêmement tendue, qu'il s'agisse de l'Afghanistan, du Moyen-Orient, des risques de terrorisme - je ne sais pas pourquoi le Premier ministre, hier, a eu l'air de dire qu'il n'y avait aucun risque terroriste ! Il brode beaucoup... J'ai parfois l'impression qu'il regarde dans des boules de cristal qui sont assez curieuses. Il regarde peut-être plus dans des boules de cristal d'ailleurs, qu'il ne regarde la réalité de la vie des Français."
On prend quelques exemples : La sécurité. Les gendarmes vont discuter après-demain, samedi, avec leur ministre, M. Richard. Aujourd'hui, ils sont encore dans les rues. L. Jospin s'engage à maintenir leur statut militaire et il cite le RPR, C. Estrosi, qui proposerait de supprimer le statut militaire des gendarmes...
- "C'est tout à fait faux. Et je suis étonnée que le Premier ministre en soit réduit, tellement il est mal à l'aise sur ce sujet, à utiliser des arguments dont il sait pertinemment qu'ils sont faux, d'autant plus pertinemment d'ailleurs, qu'il y a eu un démenti qui est arrivé avant-hier. Ce que je constate, c'est que L. Jospin prétend avoir tout fait pour les gendarmes et finalement, il leur dit un peu qu'ils sont ingrats. Ce que je constate, c'est qu'aujourd'hui, les gendarmes sont dans la rue, que la première réaction du ministre de la Défense a été de parler de "manifestations minoritaires et isolées", avec une sorte de mépris du Gouvernement à l'égard des gendarmes qui est certainement aussi un élément de leur profond malaise."
Peut-être parce qu'il était choqué de les voir dans l'illégalité ? Mais est-ce que vous comprenez, vous, que les gendarmes manifestent ?
- "Je crois que les gendarmes en ont par-dessus la tête et effectivement, il faut que les choses cessent. Alors, aujourd'hui, ce que je constate, c'est qu'on a un Premier ministre qui, sur les problèmes de sécurité, nous dit des choses fausses. Il nous dit notamment : "Tout acte délictueux mérite une sanction et c'est ce que j'ai fait". Je dis qu'il suffit d'aller dans un commissariat pour voir que les plaintes aujourd'hui ne sont même pas reçues. Donc, M. Jospin dit des choses qui sont fausses. Lorsqu'il nous dit qu'il intervient quand il a le sentiment que la justice ne fait pas son travail, il nous cite le problème de l'affaire Bonnal, où effectivement, on a relâché un criminel, récidiviste, et qui a tué par la suite ! Que nous dit M. Jospin ? Il nous dit qu'il n'a pas donné de promotion au juge qui a laissé repartir ce criminel ! Quel héroïsme de la part de M. Jospin! Je suppose que tous les tueurs doivent aujourd'hui trembler de voir un Premier ministre tellement soucieux de faire appliquer la loi par les juges et d'assurer la sécurité des Français par ce biais."
Mais quand il dit qu'en quatre ans, il y a plus 1.700 gendarmes, plus 1.000 magistrats, plus 6.000 policiers" ?
- "Ce que je constate, c'est que les gendarmes et les policiers sont dans la rue, ce qui veut dire notamment que le problème n'est pas simplement un problème quantitatif et que c'est aussi un problème de respect et de considération à l'égard de ces gens qui font un travail extrêmement difficile et extrêmement dangereux. Il y a deux gendarmes qui viennent d'être tués dans mon département, et vous me permettrez d'être particulièrement sensible à cela et de penser d'abord à eux et à leur famille. Et de dire que le Premier ministre n'a vraiment pas eu, hier, les paroles, ni l'attitude qu'on pouvait attendre."
Un mot sur les 35 heures : "Ce sont 700.000 emploi. Dans six mois, un an tout le monde y sera, dit-il. Il s'agit d'une grande conquête à un moment de croissance". Vous partagez cette sorte d'enthousiasme, en tout cas de confiance ?
- "Nous voyons surtout les 35 heures bloquer un certain nombre d'entreprises. Nous avons vu bloquer le pouvoir d'achat. Aujourd'hui, je rencontre de plus en plus de jeunes salariés, de jeunes ouvriers qui nous disent que cela leur serait égal de travailler davantage, mais surtout de gagner davantage d'argent. Et ce que je constate surtout, c'est que, contrairement à ce que dit M. Jospin, le chômage n'a pas baissé davantage à cause des 35 heures. Aujourd'hui, dans la réduction du chômage, nous sommes 13ème sur 15 au niveau européen. Et ce que je constate, c'est que les 12 pays qui sont devant nous n'ont pas appliqué les 35 heures."
Donc, il a tout faux L. Jospin !
- "Dans un bilan général et après cinq ans, on est bien obligé d'assumer son bilan. Il peut y avoir un certain nombre de choses qui ne sont pas toutes fausses. En tous les cas, les arguments qu'il a voulu expliquer hier pour justifier son bilan, n'étaient certainement pas les mieux choisis, ni sur la sécurité, ni sur les retraites où il n'a rien fait, ni sur la situation sociale et l'emploi."
Dans quelques jours, le RPR va fêter les 25 ans de sa création par J. Chirac. On dit que le RPR n'existera plus et qu'il n'y aura pas de 26ème anniversaire. C'est vrai ?
- "Ecoutez, je pense que chaque matin vous-même, et d'ailleurs vos confrères de la presse, vous devez vous lever en pensant au RPR, vous demandant comment il va, s'il va durer..."
Pas du tout, je vous rassure, pas du tout !
- "Eh bien, c'est moi qui vous rassure : le RPR va bien, les idées gaullistes existent depuis plus de 40 ans. Elles correspondent à une attente profonde des Français et elles sont modernes aujourd'hui, compte tenu des problèmes que nous avons. Alors, effectivement, ces idées elles vont durer."
Je note que ce sont les idées qui vont durer...
(Source http://Sig.premier-ministre.gouv.fr, le 7 décembre 2001)