Texte intégral
Les Douze condamnent sévèrement les actions militaires menées le 19 mai par l'Afrique du Sud contre le Botswana. La Zambie et le Zimbabwe ainsi que les menaces, formulées officiellement, de frapper à nouveau. Les attaques du 19 mai constituent une violation grave de la souveraineté des trois pays. Les Douze déplorent la perte de vies humaines découlant de ces actions.
- Les Douze expriment leur préoccupation la plus profonde devant les effets négatifs de ces actions sur les possibilités de trouver une solution pacifique aux graves problèmes de l'Afrique du Sud.
- Les Douze réitèrent une fois de plus leurs conceptions sur la situation en Afrique australe, telles qu'elles ont été exposées dans le communiqué publié conjointement avec les pays de ligne de front à Lusaka le 4 février 1986. Ils insistent auprès du gouvernement sud-africain pour qu'il entame avec les véritables représentants des sud-africains qui sont actuellement exclus de la structure gouvernementale en place le dialogue politique nécessaire, dans le but d'abolir le système d'apartheid.
- A cet effet, les Douze considèrent comme essentiel que soit levée l'interdiction qui pèse sur l'ANC, le PAC et d'autres partis politiques et que soient libérés immédiatement tous les prisonniers politiques en Afrique du Sud.
- Les Douze expriment leur préoccupation la plus profonde devant les effets négatifs de ces actions sur les possibilités de trouver une solution pacifique aux graves problèmes de l'Afrique du Sud.
- Les Douze réitèrent une fois de plus leurs conceptions sur la situation en Afrique australe, telles qu'elles ont été exposées dans le communiqué publié conjointement avec les pays de ligne de front à Lusaka le 4 février 1986. Ils insistent auprès du gouvernement sud-africain pour qu'il entame avec les véritables représentants des sud-africains qui sont actuellement exclus de la structure gouvernementale en place le dialogue politique nécessaire, dans le but d'abolir le système d'apartheid.
- A cet effet, les Douze considèrent comme essentiel que soit levée l'interdiction qui pèse sur l'ANC, le PAC et d'autres partis politiques et que soient libérés immédiatement tous les prisonniers politiques en Afrique du Sud.