Texte intégral
Le Bureau politique du Front National a étudié avec attention les résultats des élections régionales, et du 1er tour des élections cantonales, qui ont eu lieu ce matin ce dimanche 15 mars.
Le Bureau Politique constate que la gauche socialo-écolo-communiste est minoritaire dans toutes les régions de France métropolitaine, à l'exception de la région Limousin.
Dès lors le gauche ne peut espérer gouverner ces régions qu'en imposant un chantage au RPR et à l'UDF, et en les sommant de ne pas tenir compte du Front National, que représente, mains propres et tête haute, les souffrances et les espoirs de millions de Français.
A l'appui de ce diktat, les responsables de la gauche osent invoquer de prétendues raisons morales, particulièrement déplacées de leur part.
Contrairement en effet aux plus hautes personnalités du Parti Socialiste, le Front National n'a pas de sang contaminé sur les mains, pas de cabinet d'études bidon ; il n'a pas ordonné d'écoutes téléphoniques illégales ; il n'a pas touché de pots de vins sur les ventes d'armes. Contrairement au Parti Communiste, le Front National n'a pas 85 millions de morts sur la conscience.
Jusqu'à présent, force est de constater que les états-majors du RPR et de l'UDF, satisfaits au fond du partage des mirettes du pouvoir, ont servilement obéi aux ordres de la gauche et de l'extrême gauche, par complaisance, par acquiescement ou par lâcheté.
Mais il n'y a peut-être, au plan local, aucune fatalité dans ce sens. Car dans une vraie démocratie, toutes les voix comptent. En dépit des griefs légitimes de ses électeurs contre les appareils responsables de la situation actuelle, le Front National est prêt à aider les élus locaux qui le souhaitaient sincèrement à faire barrage aux socialo-communistes. Il ne considère pour cela que l'intérêt commun du pays et de ses régions, qui est son unique boussole.
A cette fin, le Front National ne demande aucune prébende pour lui-même. Il n'exige pas la prise en compte de l'intégralité de son programme. Il ne retient de celui-ci que ce sur quoi devrait se manifester le plus large accord de bon sens :
1. Refus de toute hausse d'impôts ; décrues fiscale sur l'ensemble du mandat.
2. Priorité concrète à la sécurité, notamment dans les lycées et les transports.
3. Défense de l'identité culturelle française et régionale : refus de la dictature du conformisme de gauche sur la culture.
4. Défense de l'emploi par le développement de l'apprentissage et l'amélioration des politiques de formation professionnelle.
5. Fonctionnement de l'assemblée régionale selon le principe de la représentation proportionnelle de tous les groupes, notamment à la direction des commissions et dans les délégations.
6. Réforme des commissions de marché dans le sens d'une plus grande transparence.
A ceux qui veulent sauver leurs régions de 6 années de socialo communisme de saisir cette proposition loyale.
Ceux qui la refuseront assumeront seuls devant l'opinion la responsabilité de la politique suicidaire qui conduit au déclin et à la décadence.