Communiqué de M. Jean-Marie Le Pen, Président du Front national, dans "Présent" du 17 juillet 1998, sur l'action de M. Chirac comme Président de la République au lendemain de la Coupe du monde de football.

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Chirac ? Ni joueur, ni arbitre, c’est seulement un ballon : derrière le cuir, il n’a que du vent. – Jacques Chirac confond la victoire de l’équipe de France avec l’approbation de sa politique. A l’entendre, on pourrait croire qu’il n’a jamais été ni de près, ni de loin, mêlé au gouvernement de notre pays ! Enfilant truismes et lapalissage, il a commenté la vie politique française façon « Café du commerce », comme s’il n’était pour rien dans la décadence qui ronge notre pays. C’est là une attitude aussi malhonnête que démagogique.

En matière de chômage, d’immigration, de démographie, d’insécurité, d’injustice, d’incivisme, de laxisme, il a prôné avec un cynisme  incroyable le contraire de ce qu’il a fait et continue de faire au quotidien.

Or, Jacques Chirac est coupable et responsable de la dramatique situation dans laquelle se trouve notre pays. Il veut le faire oublier. Il n’y parvient pas. Décidément, il court après l’opinion avec moins de bonheur que les footballeurs français après le ballon rond.