Texte intégral
Question – La France fait-elle quelque chose, en ce moment, entre Israël et la Syrie ?
Réponse – Non, pas réellement. Car il n'y a rien à faire de particulier en ce moment. Nous avons exprimé notre disponibilité de principe. Si nous pouvons faire quelque chose d'utile, nous le ferons. Les dirigeants israéliens le savent. Nous n'avons pas le moyen de trancher le problème de base d'entre eux. Ils veulent bien recommencer les discussions là où elles s'étaient arrêtées à l'époque de Shimon Peres, mais ils ne sont pas précisément pas d'accord sur le point où celles-ci se sont arrêtées. Nous ne pouvons pas trancher cela à la place des Syriens ou des Israéliens.
Question – La France pourrait-elle éventuellement imaginer une formule ?
Réponse – Si on nous le demande, les parties savent que nous sommes un pays qui a des relations avec tout le monde dans la région et que cela peut être utile. Nous n'avons aucune ambition particulière. Ces démarches seraient désintéressées mais, encore une fois, nous ne pouvons nous substituer aux protagonistes.
Question – Il semble pourtant que le Président Assad a demandé à la France de trouver une voie pour reprendre les pourparlers avec les Israéliens…
Réponse – Oui, on dit cela, mais ce n'est pas confirmé. Ce que nous avons déjà fait c'est de transmettre des informations. Je n'ose pas dire des messages. Mais on a pu décrire à chacun des protagonistes l'état d'esprit de l'autre. Voilà la situation…