Déclarations de Mme Michelle Demessine, secrétaire d'Etat au tourisme, sur le développement du tourisme en Corse, Bastia le 30 juin, Ajaccio et Sartène le 1er juillet 1997.

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Circonstance : Déplacement de Mme Michelle Demessine en Corse les 30 juin et 1er juillet 1997

Texte intégral

Intervention devant le Maire de Bastia, 30 juin 1997

Monsieur le Ministre et Maire de Bastia,
Mesdames, Messieurs les élus,
Mesdames, Messieurs les professionnels,
Mesdames, Messieurs,

C’est avec un réel plaisir que je retrouve aujourd’hui votre merveilleuse île et cette belle cité de Bastia.

Cette visite ne constitue pas tout-à-fait une première prise de contact avec la Corse, puisqu’à titre personnel, j’ai déjà pu en apprécier, à diverses reprises, les charmes.

Elle s’inscrit dans une démarche de rencontre avec les acteurs touristiques français que j’ai souhaité mener avant tout réexamen de la politique touristique, je tenais aussi, par cette visite à redire l’attachement de mon ministère à la Corse, à son renouveau, à sa dynamique.

Votre région bénéficie d’une situation privilégiée au cœur du premier foyer touristique mondial que représente la Méditerranée occidentale.

Ses richesses naturelles, patrimoniales et culturelles d’exception, en font une destination pluridimensionnelle capable d’associer, fait rare, un littoral de qualité à un espace rural et de montagne d’une grande diversité culturelle et paysagère.

Cette combinaison ente tourisme de nature, tourisme patrimonial et culturel en font une des destinations les plus fascinantes de la Méditerranée.

S’appuyant sur une infrastructure d’accueil diversifiée et sur le dynamisme des collectivités locales et le sérieux de bien de ses professionnels, le tourisme est devenu l’un des moteurs de l’économie régionale corse. Il profite en outre de la proximité d’importants marchés émetteurs de clientèles françaises et européennes qui peuvent lui laisser espérer un développement important dans les années à venir. Néanmoins celui-ci reste conditionné à un certain nombre de préalables.

Pour gagner de nouvelles parts de marché, pour affronter la concurrence vive des autres régions et pays voisins, la Corse doit réaffirmer haut et fort le renouveau de son tourisme, son originalité, son harmonie. Elle doit repositionner son image de grande destination touristique française et européenne et reprendre confiance en elle-même, en ses richesse, en ses capacités de séduction, en veillant jalousement à ne pas dévoyer ses atouts.

Votre île a la chance de pouvoir s’appuyer sur la grande diversité de ses produits, sur le dynamisme et la richesse de son tissu professionnel public et privé, qui l’autorise à jouer la carte de l’excellence pour tous en tirant le meilleur parti de son originalité et de son authenticité.

Alors il faut, comme vous l’avez fait hier, poursuivre votre action pour surmonter les handicaps qui demeurent. Je pense notamment :

- au vieillissement d’une part de votre parc hôtelier et sa nécessaire adaptation aux nouvelles attentes des clientèles nationales ou étrangères,
- aux relatifs déficits en matière d’équipement de loisirs et d’animation,
- à la surconcentration de vos clientèles en certains points du littoral, ce qui ne manque pas d’entraîner des déséquilibres économiques et sociaux,
- à la trop forte saisonnalité de votre tourisme.

Il me semble donc essentiel, peut-être plus encore que dans d’autres régions françaises, que votre stratégie de développement et d’aménagement touristique, intègre un nécessaire repositionnement du tourisme Corse sur des filières et des marchés touristiques complémentaires à ceux exploités jusqu’à ce jour.

Le marché du court séjour, des deuxièmes et troisièmes vacances sont autant d’opportunités à saisir pour élargir votre champ d’activités et la période de fréquentation. Il importera donc, de poursuivre et d’amplifier toutes les initiatives prises ces dernières années par les partenaires touristiques visant à :

- diversifier vos clientèles en étant présent non seulement sur vos marchés traditionnels mais également sur les nouveaux marchés de la France.
Mes services, la Direction du Tourisme et la Maison de la France, pourront, à ce niveau, vous apporter une aide précieuse tant au niveau stratégique qu’opérationnel.
- adapter votre offre touristique aux nouvelles attentes et contraintes du marché en vous appuyant sur le contrat de plan, les programmes européens et sur les procédures partenariales que vous avez initiées, je pense notamment au programme concerté d’actions touristiques,
- développer votre production en préservant votre originalité et votre authenticité,
- jouer la carte de la qualité par la labellisation de vos produits et la formation permanente des hommes en charge de ce secteur.

Enfin, faites-en sorte comme je le ferai dans le cadre de mon ministère que le tourisme soit pris en compte à sa juste valeur, par l’ensemble des secteurs économiques qui directement ou indirectement bénéficient de ses effets. Je pense bien sûr au commerce, à l’agriculture, à l’artisanat mais aussi au transport. L’enjeu est de taille car il s’agit avant tout de nous mobiliser tous ensemble, de consolider et de développer l’emploi.

Je sais que la commune de Bastia, ses professionnels, la chambre de commerce et les nombreux acteurs concernés ont montré l’exemple en impulsant une dynamique nouvelle.

Les partenariats étroits entre secteur public et privé que vous avez bâtis sont aujourd’hui très fructueux.

Ils ont permis de devenir au-delà d’un grand port, d’une porte touristique de la Corse, une véritable station touristique capable de séduire et de retenir les clientèles internationales et françaises. Je tiens à vous apporter mon soutien pour l’action engagée.

Le développement harmonieux des activités de tourisme est l’un des enjeux majeurs de cette fin de siècle. Ses conséquences sur l’économie et l’emploi sont autant de motivation pour que chacun, à son niveau de responsabilité, se sente interpellé et motivé pour agir et créer.

Ce combat en faveur de la reconnaissance du rôle essentiel du tourisme, soyez assurés que nous le mènerons ensemble pour permettre à la France de garder son premier rang touristique dans le monde et à la Corse d’y trouver une place prépondérante. Nous le mènerons dans le respect de nos cultures, de nos identités et du patrimoine que nous transmettrons aux générations futures.


Intervention devant les professionnels et élus de la Corse du Sud à Ajaccio, mardi 1er juillet 1997

Mesdames, Messieurs les élus,
Mesdames, Messieurs,

C’est avec plaisir que j’ai répondu à votre invitation lors de ma première visite officielle en Corse.

Cette rencontre, quelques jours seulement après mon entrée en fonction témoigne de ma volonté de rencontrer au plus vie l’ensemble des acteurs touristiques privés et publics, les élus, les professionnels de manière à essayer de prendre le mieux possible les attentes qui s’expriment dans ce secteur d’activité essentiel.

Elle symbolise également mon attachement au partenariat entre l’État et les collectivités, et à l’intérêt que j’entends porter à la dynamique nouvelle que vous impulsez actuellement.

Les nombreux entretiens que j’ai eus, ces derniers jours, avec les milieux professionnels, mes visites sur le terrain, ont largement confirmé les attentes et les espoirs d’un secteur d’activité dont chacun s’accorde à reconnaître les effets positifs sur l’économie et l’emploi.

Pourtant, à la lecture des nombreux rapports qui m’ont été communiqués, et au travers de mes rencontres avec la profession j’ai pu constater à quel point il est urgent d’être à nouveau à l’écoute du terrain, de clarifier notre politique nationale en matière de tourisme en facilitant la convergence de moyens pour répondre aux ambitions affichées.

J’ai également pu mesurer l’affaiblissement de note administration et de notre promotion nationale, l’urgence d’une mobilisation générale de la profession autour d’un projet ambitieux, sans être démagogue où l’État assure pleinement son rôle aux côtés des collectivités territoriales et du secteur privé dont le dynamisme est indispensable.

La Corse trouve naturellement toute sa place dans ce vaste chantier. Elle a même, sur bien des plans, quelques longueurs d’avance.

Vous vous êtes dotés, après débats, d’une stratégie qui permet de s’attaquer avec détermination aux problèmes structurels qui handicapent encore votre économie touristique.

J’ai pu tout au long de ma visite apprécier la solidarité de cette stratégie dont la mise en œuvre représentera, dans les mois et les années à venir, un enjeu majeur.

L’approche est équilibrée. L’analyse de faiblesses est lucide, les atouts sont dans nos mains.

La Corse est sans aucun conteste l’une des destinations touristiques les plus fascinantes de la Méditerranée occidentale.

Cette surprenante harmonie paysagère entre la mer et la montagne et l’espace rural, cette association permanente entre nature et culture ont fait et feront de votre île un des produits d’appel du tourisme français.

C’est sur ce formidable héritage naturel et patrimonial et sur le dynamisme des professionnels que devra s’appuyer demain la reconquête de votre identité et le renouveau des activités touristiques.

Les objectifs retenus au Contrat de plan, le programme d’action concerté d’actions touristiques qui m’est présenté aujourd’hui, les ambitions affichées dans le cadre des programmes européens Objectif 1, Interreg ou Leader témoignent de la pertinence de votre approche des problèmes et de votre mobilisation.

Sans revenir sur l‘ensemble des grands thèmes qui figurent dans ces documents de référence, je souhaiterai insister sur certains axes d’actions qui m’apparaissent comme fondamentaux pour la Corse toute entière :

- en premier lieu j’insisterai sur la nécessaire modernisation et adaptation de votre offre touristique à l’évolution des attentes des clientèles nationales et étrangères.

La France dans son ensemble, et la Corse en particulier souffrent d’un vieillissement de leurs parcs hôteliers et d’immobilier de loisir. Ces parcs ont été constitués pour l’essentiel à une époque où étaient trop souvent assimilés développement touristique et opérations immobilières. Cette époque est en grande partie révolue et nous devons adapter nos infrastructures à l’approche plus pragmatique qui est la nôtre aujourd’hui.

De surcroît, bien souvent, l’offre en services, activités de loisirs, animations ou évènements qui les accompagne est insuffisante ou inadaptée aux évolutions des modes de vie.

Un effort important et soutenu devra être fourni pour résoudre ces carences. Je pense que les dispositifs mise en place en faveur de l’hôtellerie, de la modernisation de l’offre littorale ou intérieure devrait vous permettre de solutionner ces problèmes à court terme.

 - En second lieu votre région doit bien sûr réaffirmer sa spécificité et son authenticité en s’appuyant sur les sites naturels exceptionnels dont elle bénéficie tant sur le littoral qu’à l’intérieur et sur les richesses culturelles et patrimoniales très diffuses sur son territoire. Elle pourra ainsi bâtir une gamme de produits innovants, originaux, garants de son identité et surtout à même de répondre à une attente qui ne s’enfermera pas dans une saisonnalité estivale mais qui pourra au contraire s’ouvrir sur le court séjour et les secondes vacances.

Il faut enfin réaffirmer haut et fort le renouveau de votre tourisme.

Dans un contexte de concurrence vive entre régions méditerranéennes, la Corse doit repositionner son image de grande région touristique, en reprenant confiance en elle-même, en ses capacités de séduction et de fidélisation. Elle doit partir, en ordre de bataille, à la conquête de nouveaux marchés sans y perdre son âme. La Maison de la France peut vous aider avec des messages et une offre clarifiée.

Enfin vous devrez continuer à jouer la carte de la qualité, de la convivialité et du professionnalisme.

De manière générale, notre pays souffre d’un véritable déficit d’image en matière de qualité d’accueil. Ce ne me semble pas justifié.

Cette année encore mon ministère mène un partenariat avec les régions, les offices de tourisme et les professionnels une vaste campagne sur le thème de la qualité de l’accueil.

Mais je sais que de telles mesures aussi médiatiques soient-elles, restent ben insuffisantes pour trouver toute leur efficacité. Elles devront être accompagnées d’actions plus permanentes de sensibilisation et de formation des professionnels, de nos populations pour en faire de véritables ambassadeurs. L’enjeu en termes d’emplois est considérable.

J’ai souhaité qu’il soit procédé à une large évaluation des formations existantes en lien avec des professionnels et les organismes territoriaux du tourisme afin de les rendre plus opérationnels encore et mieux adaptées aux évolutions des métiers et aux besoins des différents secteurs de la branche tourisme.

J’inscrirai bien sûr cette initiative dans le cadre de la priorité gouvernementale en faveur de l’emploi et de la formation. Je souhaite qu’elle soit relayée en région et soutenue par toute la profession.

Vous avez, au travers de l’élaboration de ce programme concerté d’actions touristiques en Corse qui vient compléter les dispositifs de mesures mise en place dans le cadre du contrat de plan et des programmes européens, fait la démonstration de votre volonté de travailler ensemble et en ordre pour relancer votre tourisme. C’est un premier pas essentiel et exemplaire pour sortir de la crise. Je suis en effet très sensible au caractère partenariat des projets qui m’ont été présentés.

Il vous faut désormais transformer l’essai en mettant en œuvre les programmes d’action qui y sont inscrits. Je sais que certains dispositifs de financement prévus tant au niveau du contrat de plan que des programmes européens nécessiteront des adaptations de forme pour réponde pleinement aux espoirs qui y ont été placés.

Je n’ignore pas non plus à quel point certains secteurs de l’activité touristique sont aujourd’hui très fragilisés par des problèmes d’endettement et de capacité d’autofinancement. C’est pourquoi lorsque cela sera possible, je demanderai à ce que tout soit mis en œuvre pour prendre en compte, dans la gestion des dossiers, le caractère exceptionnel de ces situations.

La Corse peut avoir confiance en son avenir touristique. Tous les ingrédients du succès aujourd’hui réunis. Sans sous-estimer le chemin qui reste à parcourir ni les difficultés qui le parsèment, je suis personnellement convaincue, après ce périple en Ile de Beauté et les multiples rencontres qu’il m’a permis de faire, que vous remporterez, dans l’union, votre formidable challenge.

A mon tour je souhaiterai vous interpeler !

Nous avons en effet besoin du soutien de toutes les forces vives pour utiliser ce secteur comme un moyen de dessiner des perspectives nouvelles.

La France peut et doit garder sa première place touristique dans le monde. C’est à ce juste combat pour l’emploi et le développement durable que je consacrerai dans les mois à venir toute mon énergie. C’est à ce même combat que j’invite la Corse toute entière.


Intervention à l’occasion de la signature du contrat de station de l’intérieur à Sartène, mardi 1er juillet 1997

Monsieur le Maire,
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs les élus,
Mesdames, Messieurs,

C’est avec plaisir que j’ai accepté, Monsieur le Maire, Monsieur le Président, de venir à Sartène présider la signature de votre contrat de station touristique de l’intérieur.

Je souhaite que l’État puisse continuer à jouer par ses différents services, un rôle déterminant au côté de collectivités territoriales, dans la structuration des espaces touristiques nationaux.

Le tourisme, chacun le sait, est un élément-clé de toute stratégie d’aménagement du territoire.

En espace rural, il constitue bien souvent l’un des moteurs du renouveau économique.

Intégré dans un programme global de développement, il participe en effet activement aux processus de redéveloppement, au titre d’activité de conversion, de diversification, ou d’accompagnement des activités traditionnelles que sont l’agriculture, l’artisanat, le commerce ou la culture.

Le tourisme, bien évidemment, ne peut constituer à lui seul une alternative aux difficultés actuelles rencontrées par les zones rurales.

Néanmoins son développement apporte un soutien déterminant à l’économie locale, tout en permettant, bien souvent, un rééquilibrage régional de l’activité touristique.

Il peut permettre effectivement de diffuser les visiteurs sur un territoire plus vaste et participer ainsi aux actions de préservations des espaces sensibles les plus fragiles qui sont aussi les plus fréquentés.

De la même façon, sur le littoral et dans les secteurs plus urbanisés, les stations, les villes culturelles ou d’affaires, contribuent dans le même esprit à cette structuration touristique du territoire régional, en jouant bien souvent, un rôle de locomotive du développement.

C’est pour contribuer à ce maillage territorial touristique de la Corse qu’ont été mis en place les contrats territoriaux qu’ils soient littoraux ou intérieurs.

Ces procédures contractuelles qui représentent un investissement de quelques 59 millions de francs dont 14 millions apportés par l’État, constituent l’une des mesures-clé du contrat de plan État-Région en matière de tourisme.

Par ailleurs, il contribue à vous doter d’une solide organisation des services touristiques de votre commune autour d’un directeur de station et d’une structure adaptée.

Il autorise enfin quelques investissements permettant d’améliorer encore la qualité et l’identification des sites majeurs et des équipements, et la valorisation de votre patrimoine culturel et archéologique.

Ainsi quelques 6 millions de francs seront investis pour la valorisation touristique de Sartène.

Je connais les combats qui ont été les vôtres pour un développement harmonieux, soucieux de la protection des espaces naturels très sensibles du littoral. Vous avez été précurseur à un moment où beaucoup assimilaient développement touristique et spéculation immobilière.

Vous avez su convaincre l’État, au travers du Conservatoire national du littoral, les enjeux considérables pour aujourd’hui et pour les générations futures de la préservation des atouts majeurs de votre commune.

Cela n’a pas été facile mais les résultats sont là, grâce au travail inlassable mené, le plus souvent dans le cadre intercommunal.

Aujourd’hui la protection de ROCCA-PINA et de l’essentiel de l’espace littoral est assurée. Votre approche et vos combats sont partagés par tous ceux qui considèrent aujourd’hui que le développement du tourisme nécessite une prise en compte réelle des exigences de l’environnement durable.

Nous n’avons pas le droit de laisser à nos enfants un patrimoine dégradé par nos activités. J’ai pris connaissance avec le plus grand intérêt de votre démarche pédagogique sur « les jardins du vent ». C’est en donnant ainsi des clés de lecture de nos espaces que nous ancrerons durablement une vision partagée de notre environnement.

La tentation peut être forte d’aborder le problème de l’aménagement du territoire par la seule réalisation d’équipements, il ne faut jamais perdre de vue que le corollaire du succès d’une station, d’un territoire et bien souvent d’une région, réside dans notre capacité à organiser son activité, à définir de véritables stratégies de production et de commercialisation et à trouver les hommes à même d’emmener à bien les objectifs.

C’est pourquoi il m’apparaît indispensable que la démarche engagée de longue date sur la valorisation de vos richesses culturelles et patrimoniales débouche aussi sur la mise en marché de produits structurés, sécurisés, labellisés peut-être, capables de faire pleinement leur rôle attractif et de fidélisation. Je sais que vous travaillez dans ce sens et je souhaite qu’autour de votre office de tourisme, de votre directeur de station, avec le soutien de notre délégation touristique régionale comme des autres services de l’État en région et avec toutes les instances concernées, s’approfondisse la réflexion sur les clientèles cibles, la politique commerciale et sur l’image qui permettra une réelle mise en économie touristique.

Je souhaite à Sartène de réussir cette belle entreprise. J’associe bien sûr à ces vœux les stations ou pays de l’Ile signataires des mêmes contrats.

La Corse touristique est multiple. C’est dans la diversité de ses territoires qu’elle trouvera les bases solides de son renouveau.

C’est dans la structuration et la gestion partenariale de ses espaces qu’elle pourra se positionner sur les grands marchés touristiques internationaux.

C’est au travers enfin de ses pays qu’elle préservera son originalité, son authenticité et sa séduction.

Je sais que vous en êtes convaincus. Votre travail de terrain opiniâtre constitue pour moi un exemple d’une politique touristique :

- exigeante en termes d’aménagement et d’environnement,
- créatrice d’emplois durables et qualifiés.