Texte intégral
La France a le souci d’approfondir ses relations d’amitié et de coopération avec les pays du Moyen-Orient et de contribuer à un progrès du processus de paix lancé à Oslo. Ce processus est en effet le seul à mêle de garantir à Israël et à ses voisins arabes des frontières sûres et reconnues, et au peuple palestinien la satisfaction de ses aspirations légitimes, notamment de son aspiration à disposer d’un État propre.
Dans cette période cruciale, le rôle de la France est de rappeler à toutes les parties qu’il n’y a pas d’alternative : les accords signés doivent être appliqués et les négociations doivent reprendre sans retard sur les bases déjà convenues. En particulier, les discussions ouvertes entre Israël et l’Autorité palestinienne, le 5 mai, sur l’avenir de Jérusalem et le statut futur de la Palestine, doivent se poursuivre de manière à assurer l’autodétermination du peuple palestinien. Dans l’immédiat, les décisions concernant Hébron doivent être mises en œuvre.
Pour ce qui est de la Syrie et du Liban, doit prévaloir le principe de l’échange de territoires contre la paix, conformément aux résolutions pertinentes du conseil de sécurité. S’agissant du seul Liban, la France souhaite que soit mis en place sans délai le groupe de surveillance institué par l’arrangement du 24 avril.
C’est ainsi que nous espérons soutenir toutes les parties qui se sont courageusement engagées dans le processus de paix.