Texte intégral
Présent - 6 juin 1997
Communiqué du Front national
Des ministres communistes plutôt que des députés Front national
« À l’heure où le communisme a rendu l’âme (s’il en a jamais eu une…) ou reste moribond de par le monde dans sa forme traditionnelle, on reste confondu de voir que les derniers archéo-staliniens reviennent au pouvoir en France, aux côtés des crypto-trotskistes !
« Ironie du sort, les héritiers des plus grands bourreaux de l’histoire gagnent des postes de ministres dans le Gouvernement français dans la plus parfaite indifférence, quand ce n’est pas avec une certaine bienveillance, alors que les patriotes de la droite nationale, auxquels absolument rien ne peut être reproché, sinon l’amour de la Patrie, sont traités comme des parias.
« Jacques Chirac montre son vrai visage. Il revient ainsi à ses anciennes amours. L’homme de l’appel de Stockholm, qui dans sa jeunesse vendait L’Humanité, est resté de gauche envers et contre tout. Lui qui a fait élire et réélire Mitterrand en 81 et 88 préfère avoir des ministres communistes au Gouvernement plutôt que des députés Front national au Palais Bourbon. Son choix est symbolique. Plus que jamais le nouveau clivage apparaît clairement. »
Présent - 16 juillet 1997
Le communiqué du Front national
Jacques Chirac, le vaincu des élections de juin, n’est visiblement pas remis de son KO. Son interview-fleuve était à peine digne du café du Commerce, et en tout cas, indigne du message qu’un président de la République adresse aux Français le jour de la Fête nationale.
« Souvent hésitant dans son expression et flou dans sa pensée, il n’a trouvé un peu de souffle que pour attaquer le Front national, bouc émissaire de ses échecs. Il est d’ailleurs remarquable qu’il ait employé, pour réitérer ses attaques ignobles et calomnieuses, la formule maçonnique rituelle « racisme, xénophobie et extrémisme ». Il a ainsi réaffirmé publiquement son allégeance au diktat formulé en 1986 contre le Front national par l’organisation maçonnique mondialiste B’nai Brith.
« Le Front national rappelle aussi qu’il a toujours été adversaire de la cohabitation, véritable monstre à deux têtes, qui ne peut conduire, surtout si elle est pratiquée durant cinq ans, qu’à aggraver, jusqu’au désastre, l’impuissance congénitale de la politique française. Chirac aurait dû démissionner après la déroute de sa majorité. Il devra le faire en tout état de cause lors de la prochaine dissolution, s’il était, une fois de plus, désavoué. »
Français d’abord – n° 259 - 1ère quinzaine de juin 1997
Jean-Marie Le Pen.
« La leçon d’un plébiscite raté : Chirac démission ! »
La sanction est sans appel. Chirac a joué. Chirac a perdu. Il a beau avoir immolé son fidèle Juppé entre les deux tours, le sacrifice de son Premier ministre, s’est révélé n’être d’aucun poids sur l’issue du scrutin. Le plébiscite dont il rêvait s’est achevé en déroute.
Les yeux rivés sur la ligne bleue des urnes, il attendait Séguin. Las, ce fut Jospin ! Chirac porte seul la responsabilité de cette Bérézina électorale. Il appartient maintenant aux cadres du RPR et de l’UDF de tirer les leçons de leur échec.
Tout cela ne change pas grand-chose à l’affaire, me direz-vous. En quelque sorte, c’est ainsi rose bonnet qui succède à bonnet rose ! Mais incontestablement, derrière cet apparent non-événement qui consiste à passer de droite à gauche et réciproquement tous les quatre ou cinq ans, c’est en réalité un mouvement de fond qui a animé la vie politique française.
En vérité, dès le soir du premier tour, c’est le Front national qui, en rassemblant plus de 15 % des voix sur les noms de ses candidats, a créé une nouvelle fois la surprise. Cette victoire est avant tout la vôtre, c’est-à-dire celle de la France profonde, de la France militante, de la France patriote, de la France qui refuse Maastricht, et qui envers et contre tout se bat pour défendre son identité, sa souveraineté, sa liberté.
Malgré d’incessantes campagnes de violences, de mensonges et de calomnies menées à notre endroit, malgré notre éviction proprement scandaleuse de la scène médiatique, qui fait honte à un pays qui n’a que le mot démocratie à la bouche et se targue de donner des leçons au monde entier, malgré les procès injustes dont on nous accable, malgré les tombereaux de haine déversés sans relâche contre nous, malgré le harcèlement judiciaire ou fiscal, le Front national se porte bien. Il est apparu aux yeux de tous comme le seul mouvement en mesure d’apporter à notre pays le grand changement dont il a un besoin vital, au sens premier du terme, c’est-à-dire essentiel et indispensable à sa survie.
Le front la force d’avenir.
Ce succès électoral est dû avant tout au fait que nous seuls avons su proposer durant cette courte campagne des solutions aux vraies questions qui préoccupent les Français au quotidien, à savoir le chômage, l’insécurité, l’immigration, le fiscalisme, la dénatalité, l’oubli des valeurs, la dilution de la France dans l’Europe mondialiste de Maastricht… En un mot comme en cent, seul le Front national a eu le courage de prendre en compte d’abord et avant tout l’intérêt supérieur du pays. C’est sans doute ce que ses adversaires ne lui pardonnent pas.
Parce qu’il craignait une aggravation de la situation sociale, politique et économique en 1997-1998, parce qu’il craignait un large débat sur l’échec de cette législature, Chirac a cru qu’en procédant à une dissolution à la va-vite, pour convenance personnelle, c’est-à-dire en violant l’esprit de la Constitution, il pourrait prendre tout le monde de vitesse. Il a piteusement échoué. N’est pas de Gaulle qui veut, et d’avoir enfilé les charentaises de Mitterrand ne lui a pas pour autant donné son habileté politique… La meilleure preuve qu’il n’est en rien l’héritier du Général de Gaulle, mais bel et bien son antithèse, c’est que la logique et l’honneur auraient dû le pousser à adopter la même attitude que l’homme du 18 juin adopta en 1969, lorsqu’il fut désavoué lors d’un référendum où il s’était pleinement engagé.
Homme de tous les mensonges et de tous les reniements, il ne faut jamais oublier que Chirac a commencé sa carrière en trahissant Chaban-Delmas d’abord, Giscard ensuite, et surtout que c’est lui qui a permis à Mitterrand et ses alliés communistes de l’emporter en 1981 puis en 1988. Au soir du 1er juin 1997, Chirac a montré son vrai visage. Il a été et reste un homme de gauche. L’homme de l’appel de Cochin n’était qu’une illusion. Il est mort et enterré. C’est l’homme de l’appel de Stockholm qui hante l’Elysée. Il y a une gauche franchement déclarée à Matignon et une gauche rampante à l’Elysée. Voilà la vérité.
Aussi, face à la poussée de la gauche et à la décomposition de la pseudo-droite, face au règne des lobbies tout-puissants et des politiciens corrompus, le Front national apparaît comme la seule force d’avenir, la seule force nouvelle, unie et cohérente, rassemblée autour d’un homme et d’un programme, la seule force porteuse d’espoir. Notre ami Jean-Marie Le Chevallier, unique élu du Front national et vieux compagnon de tous les combats de la droite nationale, saura être notre fidèle et symbolique porte-parole au Palais-Bourbon.
Qu’importe qu’un mode de scrutin particulièrement injuste, concocté cyniquement par Charles Pasqua et ses amis en 1986, nous prive des 80 ou 100 députés que nous étions en droit d’espérer compte tenu de nos résultats, alors même que le PC, qui n’a pu franchir la barre des 10 %, se voit gratifié d’un groupe de 37 députés ! Les femmes et hommes du Front national ne se battent pas pour satisfaire des ambitions personnelles, encore moins pour obtenir des prébendes ou des privilèges. Ils se battent pour sauver la France tant qu’il en est encore temps.
Laissons donc les politiciens véreux entamer leur sordide ballet de répartition des portefeuilles ministériels et des postes de la haute fonction publique. Pour notre part, nous sommes déjà repartis à l’assaut de nouvelles positions. Dans moins d’un an auront lieu les élections régionales et cantonales. Gageons que là encore, nous saurons créer la surprise. L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt.
Français d’abord - 2ème quinzaine de juin 1997
Jean-Marie Le Pen.
De Jospé à Juppin, c’est le changement dans la continuité !
Il est loin le temps où Jack Lang déclarait pompeusement que la transition de Giscard à Mitterrand inaugurait une ère nouvelle pour notre pays censé passer dans un acte symbolique de l’obscurité à la lumière !
On sait désormais que les lendemains ne chantent pas et que les utopies ont fait leur temps. La gauche voulait changer la vie, elle n’a fait qu’engendrer des « affaires », plus sordides les unes que les autres.
Mitterrand n’était pas Robespierre, bien plutôt un Machiavel mâtiné de Stavisky. Quand on a un Tapie pour modèle, ce ne sont pas les valeurs républicaines que l’on défend, mais plutôt les valeurs boursières. Au bout du compte, le dindon de la farce reste toujours le travailleur français. Hier, il espérait encore. À présent, il sait que gauche ou droite, c’est bonnet rose et rose bonnet ! Dorénavant, il lui appartient d’en tirer les leçons. Le 25 mai et le 1er juin, les Français n’ont pas voté pour la gauche. Ils ont voté parce qu’ils en avaient assez, assez de Chirac, qu’ils ont sanctionné en exécutant Juppé, assez que rien ne change, assez d’être trompés, assez enfin de n’être pas écoutés. Il est certain qu’après cet ultime coup de semonce, l’immense masse des indécis et des déçus, des adeptes de la pêche à la ligne et autres abstentionnistes, viendront, si rien ne change comme c’est quasiment certain, rejoindre aux prochaines échéances électorales les 15 % de Français qui d’ores et déjà accordent leur confiance au Front national.
Bonnet rose et rose bonnet…
Aujourd’hui, le passage de la « droite » à la « gauche », la transition de Juppé à Jospin, ne provoquent des séismes que dans les États-majors parisiens, le microcosme des salons du boulevard Saint-Germain, et les journaux tout aussi imbuvables de la gauche caviar et de la droite saumonée. En vérité, il ne se passe rien. C’est le changement dans la continuité, la continuité dans le changement ! Dans le seul petit gouvernement Jospin, on recense neuf énarques et trois polytechniciens. Ce sont les mêmes hommes qui se partagent le pouvoir, passés par les mêmes moules technocratiques, fréquentant les mêmes cénacles, les mêmes cercles, les mêmes loges, ayant en commun la même vision mondialiste et la même haine du Mouvement national.
Rien n’illustre mieux cet immobilisme que l’affaire de la régularisation des immigrés clandestins, hypocritement baptisés « sans-papiers » ! Que ce soit avec Juppé ou Jospin, les immigrés en situation irrégulière dans notre pays n’ont pas à s’en faire, ils gagnent à tous les coups ! La fausse droite a beau pousser des cris d’orfraie, elle n’abuse plus personne. En réalité, les socialistes se contentent de régulariser les immigrés clandestins que Debré n’a jamais voulu expulser, et qu’il laissait en liberté en toute impunité, administrant ainsi aux yeux du monde entier la preuve que la loi peut être bafouée sans vergogne dans notre pays.
Il faut rendre à César ce qui est à César, et rendre à chacun ses responsabilités. Que je sache, ce ne sont pas les socialistes qui ont laissé se développer l’occupation scandaleuse de l’église Saint-Bernard, en refusant d’expulser tous les clandestins sans autre forme de procès. Les caciques de l’UDF et du RPR sont mal placés pour s’indigner. Et c’est bien cela que je leur reproche le plus. Que ce soit sur les questions de société, sur l’immigration, sur l’insécurité, sur le fiscalisme, en matière d’économie, d’éducation ou de morale, ils n’ont cessé de trahir leur électorat. Ils se font élire sur un programme de droite pour mieux faire une politique de gauche. Ce qu’ils n’osent pas avouer et veulent encore moins reconnaître, c’est que les lois Pasqua-Debré n’étaient que du « bidon », et que le combat contre l’immigration clandestine qu’ils prétendaient mener était seulement destiné à abuser les gogos. Au moins, avec les socialistes, les choses sont claires : ils sont « pour les immigrés d’abord », et le disent franchement. Il faut en finir avec les faux-semblants, et définir la vraie ligne de rupture. Ce qui est en cause, ce n’est pas seulement l’immigration clandestine, mais bel et bien l’immigration-invasion qui est en passe de submerger notre pays. Ce qui est en cause, ce n’est pas de savoir si les déficits publics doivent se limiter à 3, 3,5, ou 3,9 %, mais bel et bien de remettre en question le traité de Maastricht. Notre pays est au bord du gouffre. Ce n’est pas de mesurettes dont il a besoin, mais d’un traitement de cheval. Or, il est clair que même s’il est contraint par sa base électorale et militante de faire preuve d’une plus grande prudence dans la conduite des affaires européennes, Jospin ne va pas rompre avec la logique qui était celle de Juppé en matière économique, monétaire ou fiscale. Les organismes financiers ne s’y sont pas trompés. Pour preuve, le Figaro économique titrait dès le 7 juin : « La Bourse de Paris au seuil d’un nouveau record ; la prudence des déclarations politiques du gouvernement Jospin et la hausse du dollar profitent au CAC 40 qui a gagné plus de 5 % cette semaine ». La haute finance apatride, la fortune anonyme et vagabonde, les Golden Boys de Wall Street comme les Salomon Brothers de Chicago peuvent dormir sur leurs deux oreilles, la pseudo-gauche de Jospin continuera à faire la politique de la pseudo-droite de Juppé, avec les mêmes conséquences désastreuses pour la France. Le 25 mai, les élections prouvaient que le Front national était, juste derrière le RPR et devant l’UDF, le troisième mouvement politique français. Depuis la déroute du 1er juin, il est certainement aujourd’hui le deuxième, avant de démontrer aux élections de mars 1998, qu’il est le premier.
Français d’abord - 2ème quinzaine de juillet 1997
L’été en pente douce.
L’été a commencé sous des auspices bien maussades. La première semaine de juillet a surpris les vacanciers sous des trombes d’eau et des rafales de vent. « Beau temps pour un mois de novembre ! », ont ironisé quelques esprits caustiques… Le fait est que d’aucuns auraient pu croire qu’à l’instar de la classe politique, le temps avait perdu la tête…
Car ici-bas, la société française semblait, à défaut d’avoir perdu les pédales, avoir perdu tout repère. Côté Gouvernement, ce fut le calme plat. Impuissant à résoudre quelque problème concret que ce soit, Lionel Jospin jeta à la hâte en pâture à ses troupes une poignée de mesures démagogiques. Il promit de régulariser les immigrés clandestins, envoya Voynet soutenir les homosexuels de la Gay Pride, et promit de réduire les allocations familiales au nom des sacro-saints principes d’égalitarisme forcené qui ne réjouissent jamais que les médiocres. Pour sa première intervention sur le petit écran en tant que Premier ministre, Lionel Jospin ne se métamorphosa pas en joyeux compagnon de la Marjolaine ! À se demander s’il ne regrettait pas d’avoir emporté les élections législatives un mois plus tôt… Certes, le style Jospin, par sa franchise, son absence de calcul médiatique, parut trancher avec la morgue et la suffisance auxquelles nous avait habitué M. Juppé. Mais sur le fond, rien ne changeait. Ce ne furent pas les quelques antiennes, les mêmes rengaines et mêmes refrains de l’idéologie socialiste la plus sectaire, qui firent illusion. Lionel Jospin parut accablé devant l’ampleur des difficultés qu’il découvrait, ou faisait mine de découvrir.
À la vérité, prisonnier de l’idéologie sociale-démocrate, Lionel Jospin n’a aucune marge de manœuvre. Il se voit condamné à n’être que le comptable besogneux de notre décadence, gérant péniblement la déliquescence de notre économie et la ruine de notre société, comme le firent piteusement avant lui les Juppé, Balladur, Bérégovoy, Cresson, Fabius et autres Rocard…
Face à Jospin, qu’y-a-t-il ? À en croire les médias et les politologues, il y aurait une grande recomposition, mot savant pour désigner un règlement de comptes gigantesque au sein d’un conglomérat RPR-UDF plus que jamais hétéroclite. En réalité, c’est une scène de théâtre tragi-comique, où les frères ennemis se poignardent allègrement sous l’œil d’observateurs goguenards et de militants déconcertés. Le non-événement majeur du début juillet fut à cet égard l’accession de Séguin à la présidence du RPR. Ah la belle affaire que le discours du maire d’Epinal ! Il a eu, semble-t-il, une idée de génie et a dit, comme à son habitude, des choses faibles d’une voix forte : le RPR doit refuser tout accord avec le Front national, mais évoquer les problèmes qu’il soulève afin de regagner ses électeurs. M. de Lapalisse n’aurait pas fait mieux ! Car ce que cherche à résoudre M. Séguin n’est rien d’autre que la quadrature du cercle. Il a donné rendez-vous à ses troupes dans six mois. Gageons qu’il en sera toujours au même point cet hiver, c’est-à-dire au point mort, et même que bon an mal an, le Front national aura poursuivi son petit bonhomme de chemin… Alain Madelin, lui aussi, a eu une idée fulgurante pour saluer son arrivée dans le fauteuil de Léotard : il a transformé le Parti républicain en Démocratie libérale.
Mais hormis les initiés du microcosme parisien, qui donc ces mutations sémantiques ou ces combinaisons florentines vont-elles convaincre ? Personne. Car l’homme de la rue attend du concret. Or, il n’y en aura pas, ni dans le camp de la vraie gauche, ni dans celui de la fausse droite. Car tous sont adeptes des mêmes dogmes et des mêmes superstitions. Ils vénèrent les critères de convergence, et leur Veau d’Or est le traité de Maastricht, leurs tables de la loi sont le mondialisme et l’ultra-échangisme, leurs commandements leur enseignent de dissoudre les nations, d’enrichir les spéculateurs et de ruiner les travailleurs. Ils partagent les mêmes cénacles, fréquentent les mêmes cercles, se prosternent devant les mêmes puissances d’argent. Comment dans ces conditions pourrait-il y avoir un changement quelconque pour les Français, alors que rien véritablement n’est remis en cause ?
Jospin comme Séguin ont beau demander des délais, le temps ne changera rien à l’affaire, car c’est d’orientations fondamentales qu’il faudrait changer. Cette remarque de bon sens évident, seul le Front national a le courage de la formuler haut et fort, et seul, il a le courage d’y apporter des réponses claires, humaines et réalistes.
Tant que notre pays ne prendra pas vigoureusement en main sa destinée, tant qu’il ne rompra pas avec le dogme mondialiste, avec l’idéologie mortelle de l’Europe de Maastricht, avec la stratégie suicidaire de l’euro, tant que l’on ne rétablira pas les frontières, que l’on n’appliquera pas la règle de la préférence nationale, que l’on n’inversera pas les flux migratoires, que l’on ne réduira pas les prélèvements obligatoires, tant que l’ordre républicain ne sera pas rétabli, rien ne changera, et ce sera toujours bonnet rose et rose bonnet.
Le classe politique et l’opinion n’ont pas encore pris conscience de la révolution qui s’est produite lors des dernières législatives. Le Front national est aujourd’hui sans conteste le deuxième Mouvement politique en France devant le RPR en proie à ses rivalités et à ses divisions, littéralement assommé par sa défaite stratégique, devant l’UDF en voie d’atomisation. Son objectif doit être clair : être le premier aux élections prochaines de 1998. Pour l’atteindre, il doit prendre des initiatives, mobiliser l’imagination de ses dirigeants et de ses cadres, exalter l’enthousiasme des Français, la foi dans leur avenir et dans celui de la France. La victoire viendra alors avec l’aide de la Providence, au moment choisi par l’Histoire.
Néanmoins, l’été va donc continuer à couler en pente douce. Profitez de ces jours de détente pour couler d’heureuses journées en famille auprès de ceux qui vous sont chers. Aussi, bonnes vacances à tous !