Texte intégral
Mesdames et messieurs,
Chers amis,
Dans 12 jours vous allez devoir choisir vos représentants au Parlement européen. Rarement une élection européenne ne se sera déroulée dans un contexte aussi difficile !
- La guerre au Kosovo fait passer au second plan les enjeux de cette élection.
- Le scrutin proportionnel national conduit à la multiplication des listes et aux mélanges des genres.
- Les divisions à droite n'étant fondées sur aucune réalité politique conduisent à des surenchères idéologiques qui tournent à la caricature. L'UDF est aujourd'hui plus fédéraliste que les verts allemands ou les socialistes hollandais.
- Le retrait de Philippe Séguin, victime de la cohabitation, ne contribue pas à clarifier la situation.
Dans ces conditions votre présence ce soir relève de l'exploit et mérite que vous soit décernée la palme d'or du civisme.
Remercier les élus présents et les cadres du mouvement.
Nicole Catala pour laquelle j'ai beaucoup d'estime et d'admiration. C'est une femme de conviction qui apporte au RPR une compétence exceptionnelle en particulier sur les affaires européennes.
Bernard Plasait, sénateur, président de DL Paris qui symbolise l'alliance que nous avons avec DL.
Pascal Vivien, adjoint au maire de Paris représentant Lionel Assouad.
Les élus RPR/DL du (...)
Anabelle Jaeger.
Daniel Courtois.
Merci à tous de votre présence, de votre engagement. Nicolas Sarkozy et Alain Madelin ont besoin de votre soutien dans un combat dont les enjeux sont essentiels pour l'Europe, pour la France, pour l'opposition et les valeurs qu'elle représente.
Je me suis engagé de toutes mes forces dans cette campagne !
Vous connaissez mon attachement à Philippe Séguin.
Sa démission de la présidence du RPR m'a, comme beaucoup d'entre vous profondément blessé.
Philippe Séguin a démissionné parce qu'il estimait qu'il n'avait pas les moyens de défendre nos valeurs dans le contexte de la cohabitation.
Il faudra le moment venu tirer les conséquences de cet acte qui porte la marque du courage et du désintéressement.
Mais pour le moment, à 12 jours des élections européennes, l'heure n'est pas aux explications et aux analyses, l'heure est à l'action pour convaincre les Français de faire le choix de l'avenir, le choix de la France et de l'Europe, le choix de la liberté et du respect de la personne humaine.
Tels sont bien les enjeux de cette élection :
Le siècle qui s'annonce sera radicalement différent de celui que nous allons quitter, sans beaucoup de regret d'ailleurs, tant il a été marqué par la violence et la souffrance des hommes.
Il sera différent parce que son départ correspond à une double révolution :
- Une révolution spatiale : Le monde dans lequel chacun d'entre nous doit se mouvoir a changé de dimensions. “A smaller world”.
Mondialisation et unification européenne nous placent sous le régime unique de la compétition.
- Une révolution temporelle : les nouvelles technologies de l'information font battre le coeur du monde plus vite.
L'exemple du Kosovo où la télévision, l'Internet et le téléphone portable constituent des armes aussi redoutables que les missiles et les bombes.
Cette révolution a deux conséquences principales :
- Elle exige que nous mettions en place l'organisation politique, économique et sociale la plus efficace pour rester aux premiers rangs de la compétition mondiale.
- Elle exige que nous portions plus d'attention à l'homme qui craint de se voir broyé dans cette mondialisation qui peut pourtant lui éviter la plupart des maux du 20e siècle.
L'organisation politique, économique et sociale la plus efficace, c'est tout l'enjeu du débat de cette élection européenne :
- Doit-on, pour s'adapter aux nouvelles conditions du monde, renoncer à la France en tant qu'Etat, en tant que Nation indépendante et construire les Etats-Unis d'Europe à l'image des Etats-Unis d'Amérique ?
- Peut-on s'adapter aux nouvelles conditions du monde en nous repliant sur nous-mêmes et en refusant de poursuivre l'oeuvre d'unification européenne entamée au lendemain de la seconde guerre mondiale et à laquelle tous les gouvernements français sans exception ont apporté leur pierre ?
- Doit-on pour s'adapter aux nouvelles conditions du monde bâtir un nouveau modèle d'organisation politique s'appuyant sur les Nations et sur leur histoire ?
Ma conviction est qu'on ne construira pas le gouvernement du 21e siècle, celui de la société de l'information, de la société de l'intelligence avec les recettes du 19e siècle et encore moins avec celles du 20e qui n'ont guère engendré que la violence et l'asservissement de l'homme que ce soit à des pouvoirs totalitaires ou à la société industrielle.
On ne construira pas l'Europe du 21e siècle sur le modèle des Etats-Unis d'Amérique sur le modèle fédéral.
- Une conception irréaliste qu'aucun état membre ne souhaite.
- Une conception qui pouvait s'envisager à six au lendemain de la guerre, pas à 15, 19 ou à 22 au moment où les Nations rappellent, parfois brutalement, qu'elles sont bien vivantes comme on le constate dans les Balkans.
- Une conception d'un super état européen, avec ses super règlements, ses supers impôts, ses super fonctionnaires qui est très exactement le contraire du modèle d'organisation qu'impose la mondialisation de l'économie.
Là où il faudrait de la réactivité, de la souplesse, de la capacité d'adaptation, ils nous proposent de la rigidité, de l'uniformité, de la contrainte comme on le voit avec l'affaire de la chasse.
Là où il faut réduire les charges qui pénalisent l'innovation, laisser chaque peuple exprimer son génie propre pour mieux gagner la bataille de l'intelligence, de l'imagination, la solution fédérale impose le carcan d'une législation fédérale appliquant à la PME italienne reine de la débrouille les mêmes règles que celles qui régissent les grands conglomérats allemands.
La solution fédérale impose le poids d'une administration lointaine, incontrôlée, arrogante, inefficace, qui ne ferait qu'amplifier les maux dont nous souffrons déjà.
Les Fédéralistes imaginent une Europe où les régions auraient remplacé les Etats, où les forces françaises pourraient être engagées dans un conflit sans que le peuple français l'ait voulu ou pire contre son gré, une Europe contrainte d'effacer les différences nationales au profit d'une standardisation des cultures dont on pressent qu'elle ne pourrait être qu'américaine.
Le fédéralisme n'est pas l'avenir de l'Europe !
Et d'ailleurs, si l'Europe occidentale a vécu en paix depuis cinquante ans elle le doit à l'Union européenne qui lui a fourni le projet commun dont elle avait besoin après deux guerres mondiales nées en Europe.
Elle le doit à l'Union européenne qui a su rassembler les nations sans les opprimer, sans vouloir les fondre dans une sorte d'empire moderne qui n'aurait pu avoir que le destin de tous les empires : l'éclatement.
L'exemple de l'Europe Orientale fédérée par la force du communisme dans un ensemble dont la désintégration ne génère que la haine et la violence.
Le contraste entre ceux qui ont respecté les Nations, qui n'ont pas voulu réécrire l'histoire et ceux qui ont cru à la force des idéologies, des structures, des institutions pour construire un homme nouveau et qui n'ont obtenu que la misère et la guerre.
Si nous rejetons les fédéralistes et les eurolâtres, nous n'avons que peu de choses en commun – si ce n'est l'amour de notre pays – avec ceux qui refuse de voir les changements du monde et qui prônent le repli sur soi confondant le nationalisme source de bien des maux du siècle qui s'achève et la Nation, communauté d'histoire et d'intérêts qui ne survivra que si elle sait se redéfinir dans le nouvel espace de la mondialisation.
Qui peut vraiment défendre aujourd'hui le repli sur soi ?
Qui peut vraiment, aujourd'hui, lorsque l'Internet réuni plusieurs centaines de millions d'hommes et de femmes à travers la planète, en direct et pour presque rien, prétendre que la France peut encore se protéger avec des douaniers, des règlements et des taxes ?
Qui peut croire que la monnaie européenne est réversible ?
Qui peut croire qu'à l'heure des grandes alliances mondiales la France a d'autre alternative que d'adhérer au projet européen ?
L'Europe c'est notre seule chance d'équilibrer l'Allemagne. Rien ne serait pire que la constitution d'une Europe allemande dont la France serait écartée. Que nous resterait-il ? Une alliance avec l'Espagne et le Portugal ? Une union des pays méditerranéens ?
L'Europe c'est notre seule chance d'éviter la domination du monde par les seuls Etats-Unis d'Amérique. Qu'on ne se méprenne pas, je n'ai rien contre les Etats-Unis. C'est un pays formidable dont nous avons bien des choses à apprendre et qui nous a porté secours deux fois déjà. Mais le monde a besoin d'équilibre et il ne peut se satisfaire de la domination politique, économique, militaire et même culturelle d'une seule puissance, fut-elle démocratique.
L'Europe c'est notre seule chance de voir l'influence de la France, son exemple, son message continuer de rayonner sur le monde.
Le fédéralisme et le nationalisme sont des enfants du 20e siècle.
Ils ne sauraient constituer des clés pour entrer dans le prochain millénaire.
La liste que conduisent Nicolas Sarkozy et Alain Madelin est la seule qui ait pris la mesure des changements intervenus dans le monde et qui propose un mode de construction européenne pragmatique.
Nous, nous voulons faire l'Europe sans défaire la France.
Nous avons besoin de l'Europe parce que nous voulons la paix.
Nous avons besoin de l'Europe parce que nous voulons la prospérité.
L'Europe est la condition de notre prospérité.
L'Europe ce sont les emplois de nos enfants.
Mondialisation = compétition.
Europe = Egalité des chances.
Le grand marché européen et la préférence communautaire.
L'industrie de l'informatique et du logiciel.
L'industrie de l'armement, de l'automobile ou les industries culturelles.
Tirer les bénéfices du marché unique et de l'Euro.
Développer les politiques communes qui vont façonner l'Europe du 21e siècle :
Environnement
Politiques régionales
PAC
Société de l'information
Une prospérité qui doit s'étendre à l'ensemble du continent européen : L'ardente obligation de l'élargissement.
La dimension morale du projet européen.
Nous avons hérité d'une Europe divisée et dangereuse, nous voulons léguer à nos enfants une Europe unie, démocratique et pacifique.
La guerre du Kosovo illustre cette nécessité.
Depuis la chute de l'empire soviétique la question yougoslave est au coeur des préoccupations européennes.
De quoi s'agit-il ?
De l'explosion d'une fédération qui ne reposait que sur la force et sur la contrainte.
Trois nouvelles nations en sont déjà nées dans la violence et la douleur : la Slovénie, la Croatie et la Bosnie.
Ces échecs successifs pour le gouvernement serbe et singulièrement pour le dictateur Milosevic, dernier produit du stalinisme en Europe, n'ont pas suffit à le convaincre de respecter le droit des gens, le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et la démocratie.
Poursuite au Kosovo d'une politique d'épuration ethnique qui avait déjà conduit à la guerre en Bosnie et en Croatie et au martyr de Sarajevo.
Cette politique a appelé l'intervention des principales puissances occidentales.
D'abord sur le plan diplomatique : le groupe de contact – la conférence de Rambouillet.
Ensuite sur le plan militaire avec l'opération de l'OTAN “force alliée”.
Un recours à la force inévitable.
L'expérience de la Bosnie et de la Croatie montre qu'il ne sert à rien de compter sur le pourrissement de la situation et sur l'irrésolution de Milosevic.
L'usage de l'arme aérienne était un choix raisonnable : Eviter au maximum les pertes dans nos rangs.
Donner toutes ses chances à la négociation.
Les frappes aériennes seront-elles suffisantes ?
Je le souhaite de tout mon coeur.
Je suis scandalisé par la légèreté de tous ceux qui en appellent à l'intervention de forces terrestres.
Une légèreté qui tourne à la bouffonnerie quand il s'agit de Daniel C-B : intervention terrestre – désarmement et défense passive et non-violente.
La responsabilité du chef de l'Etat et de lui seul.
Quels enseignements en tirer ?
1 - L'Europe a progressé : Pas d'embrasement généralisé. Les démocraties ne se font pas la guerre. La Russie désapprouve mais ne s'engage pas.
2 - Si l'Europe est désormais capable de s'engager pour faire triompher les droits de l'homme et la morale, elle n'a pas les moyens militaires de ses ambitions.
L'Europe est à la remorque des Etats-Unis. Elle dépend totalement de l'appareil militaire américain pour la recherche du renseignement comme pour la conduite de la guerre moderne.
Cette dépendance militaire entraîne de facto une dépendance politique qui n'est pas acceptable s'agissant du continent européen.
Chacun en conclut qu'il faut construire l'Europe de la défense.
Une question plus complexe qu'il n'y paraît et qui mérite mieux que les affirmations péremptoires que nous assènent depuis le début des évènements les principaux candidats à l'élection européenne.
La défense européenne c'est 4 principes simples :
1 - La défense européenne ne passe pas par l'établissement d'une Europe fédérale, au contraire.
Pas d'accord possible à 15.
Pas de règle de majorité acceptable en matière de défense.
Une Europe de la défense à géométrie variable :
France/GB/Allemagne : Dissuasion Nucléaire.
France/GB/Allemagne/Italie/Espagne/Belgique et Hollande pour la FAR
2 - La défense européenne passe par une redéfinition de la place et du rôle de l'OTAN en Europe.
3 - La défense européenne passe par un effort financier accru des états européens et par l'application de la règle de la préférence communautaire au marché de l'armement.
4 - Il n'y aura jamais de système de sécurité efficace en Europe sans que la Russie soit associée d'une manière ou d'une autre !
Des enseignements qui valident les choix du RPR et de DL sur ce sujet.
La recherche de la prospérité et de la paix en Europe ne nous impose pas d'abandonner notre identité, nos traditions, nos racines, notre histoire et notre drapeau. Elle nous impose de construire un modèle original de gouvernement européen reposant sur la subsidiarité, la responsabilité et la transparence.
Subsidiarité : Ne laisser faire à Bruxelles que ce que Paris ferait moins bien. Chaque fois qu'on transfert une compétence il doit en résulter une valeur ajoutée pour le citoyen français.
Un traité constitutif.
Responsabilité et transparence :
Les fonctionnaires européens doivent rendre des comptes au parlement européen et aux parlements nationaux.
Réforme du rôle de la commission qui doit exécuter les décisions du conseil.
Renforcement du rôle du conseil : Un président élu pour deux ans. Et non un président européen élu au suffrage universel qui signifierai la fin des Nations.
Ca, nous n'en voulons pas et ceux qui défendent cette idée nous trouverons toujours en travers de leur chemin. Un devoir sacré !
Vous le voyez, nous allons aux élections européennes avec des idées claires modernes et réalistes.
La liste RPR/DL c'est trois messages :
1 - Nous sommes derrière le chef de l'Etat.
La guerre au Kosovo exige un sursaut d'unité nationale. Une raison suffisante pour faire l'union.
Nous défendons la politique européenne de Jacques Chirac. Une politique dans la continuité de celle du Général de Gaulle qui a jeté les bases de l'Europe moderne, de Georges Pompidou qui a défendu son élargissement, de Valéry Giscard qui a engagé l'édification du marché unique. Cette politique européenne c'est celle de l'Europe unie des Etats et non de l'Europe fédérale ou de la zone de libre échange.
2 - L'Europe que nous voulons est libérale et sociale.
Elle est libérale parce que la liberté est le moteur de la création de richesse et donc de la création d'emploi et de la prospérité.
Elle est sociale parce que son objectif ultime est la dignité et le bonheur de l'homme.
Pour nous l'homme n'est pas au service de la société, c'est la société qui est au service de l'homme.
Pour nous l'homme n'est pas une marchandise qu'on s'échange, ce n'est ni du charbon de l'acier c'est un être unique qui a besoin d'être protégé et défendu, y compris quand c'est nécessaire contre le marché.
L'Europe sociale : le mieux disant européen.
3 - Voter pour la liste RPR/DL c'est voter contre l'Europe socialiste.
Pour Pasqua, le clivage est entre ceux qui sont pour l'Europe et ceux qui sont contre !
Pour nous, le clivage est entre ceux qui sont pour l'Europe socialiste et ceux qui défendent l'Europe de la liberté.
En effet, ce ne sont pas les socialistes et leurs alliés communistes et verts qui vont nous fournir le mode d'organisation politique, économique et social capable de défendre nos intérêts dans la compétition mondiale. Ils font même très exactement le contraire !
Les 35 heures obligatoires, partout, en même temps, le gel des salaires qui les accompagne, l'accroissement des dépenses publiques et des charges qui vont avec. La baisse des charges de DSK. Ils n'ont vraiment rien compris ! Deux septennats socialistes = Un endettement record et des records de chômage. Les 50 premiers groupes français : 15 % de leurs effectifs en France et 23 % de leurs investissements.
La délocalisation est en marche…
- L'arrêt des grands travaux publics nécessaires à la modernisation du pays.
- Les vrais faux emplois publics sans avenir et sans espoir.
- La tergiversation élevée au rang de méthode de gouvernement pour régler les grands dossiers comme celui des retraites.
- Les réformes de sociétés qui divisent profondément la nation comme le PACS…
- Le mensonge d'Etat en Corse comme dans l'affaire des écoutes téléphoniques de l'Elysée.
On dirait que nos socialistes s'ingénient à faire le contraire de tous les grands pays développés.
Comme l'a dit avec bonheur le Chancelier allemand Schroeder : “Les 35 heures en France, c'est une bonne nouvelle pour les travailleurs… allemands”.
La bonne santé de l'économie mondiale ne doit pas nous tromper. Si le chômage baisse en France, il reste cependant plus élevé que dans la plupart des grands pays. Pire, il y touche plus durement qu'ailleurs les jeunes qui risque de constituer une génération sacrifiée.
Il le restera si nous ne changeons pas de politique, et surtout au premier signe de ralentissement de la croissance mondiale c'est notre pays qui subira le premier et le plus violemment les effets de la crise parce qu'il n'aura pas su mettre à profit les bonnes années pour se réformer, pour gagner des places, pour parfaire sa forme et son entraînement.
L'enjeu de ces élections c'est aussi de donner le signal de l'alternance politique en France.
- L'alternance politique en France c'est la réduction de la dépense publique et la baisse des impôts.
- C'est la libération des énergies et le soutien à la création et à l'innovation.
- C'est la création de vrai emplois dans le secteur privé au lieu et place des ersatz que constituent les emplois jeunes.
- C'est l'adaptation de la formation aux besoins de l'économie et à l'évolution des technologies.
- Mais c'est aussi le rétablissement de l'égalité des chances entre tous le français qui doivent pouvoir vivre de leur travail et pas de l'assistance généralisée.
- Le rétablissement de l'ordre républicain en Corse comme dans les banlieues de nos villes.
- L'alternance c'est le retour de l'homme au coeur du projet politique, comme le souhaitait Jacques Chirac dans son projet de la France pour tous.
Ah ! Je sais ce que vous allez me dire : “voilà une vieille rengaine que vous entonnez à chaque élection pour mieux l'oublier quand vous êtes majoritaire.
Moi je ne suis plus décidé à laisser faire demain une politique de gauche par un gouvernement de droite !
Moi, je veux inventer avec vous une autre façon de faire de la politique autour de deux idées simples :
- Le respect des engagements
- L'addition des talents
Mesdames et messieurs,
Mes chers amis,
Le 13 juin les Français auront trois choix :
- Poursuivre avec la gauche.
- Perdre leur temps et leur voix avec des listes divisées qui n'incarnent que des nostalgies ou des ambitions personnelles à peine dissimulées et qui ne sauraient constituer une alternance à la gauche.
- Voter utile et moderne en préservant l'héritage de générations passées !
- Voter utile c'est voter pour la seule liste qui réalise l'union, la seule liste qui puisse incarner l'alternance. C'est autour de l'union que nous formons aujourd'hui avec DL que pourra se construire la majorité de gouvernement de demain.
Je ne doute pas de votre choix !