Texte intégral
Q. Quel est l’avenir de la base aérienne 705 et de l’école de chasse de Tours ?
Alain Richard : Il n’y a pas de tourmente. Je ne peux pas en vouloir à tel ou tel élu local qui lance une affirmation sans s’être informé (NDLR : allusion aux prises de position du député Renaud Donnedieu de Vabres à propos de l’avenir de l’école de chasse). Comme mon prédécesseur Charles Millon. Je prendrai toutes les décisions dans la transparence. Il n’y a pas de projet, à plus au moins long terme, affectant la base 705, comme je l’ai écrit à Jean-Jacques Filleul fin juillet.
Interrogé sur l’éventualité d’un déplacement de la base pour cause de nuisances sonores, Alain Richard a ajouté : « Si le problème était posé comme ça, on écouterait les gens. Mais je ne crois pas que l’appréciation dominante soit que l’école de chasse provoque de telles nuisances. Les pilotes doivent continuer à s’entraîner de nuit…
Q. Vous venez de rencontrer des militants de base. Quel est leur état d’esprit ?
Alain Richard : Il est à l’optimisme. Les militants socialistes ont beaucoup de choses à dire et se sentent partie prenante. Ils peuvent être critiques ou nuancés, mais ils comprennent la dynamique, nous essayons de l’exprimer à travers la motion A. Mais il reste un coup de rein à donner. On ne va pas se donner en spectacle en s’opposant entre nous. Il y a eu dans l’argumentation de la gauche socialiste l’idée que le gouvernement ne faisait pas ce pourquoi il avait été élu. Beaucoup de gens pensent que c’est faux. Nos amis de la gauche socialiste devraient revoir leurs positions…
Q. Votre avis sur l’affaire du livre sur l’assassinat de Yann Piat ?
Alain Richard : J’ai demandé à mes services une enquête approfondie. Il leur faut le temps d’assumer leur travail. Elle devrait se terminer dans le courant de cette semaine. Je suis très réservé sur les méthodes des deux journalistes…