Texte intégral
Dès l'annonce de la dissolution, les télés et les radios m'ont proposé ainsi qu'Alain Juppé un débat, un face à face. J'ai tout de suite accepté. Je m'y tiens.
Je ne comprends pas bien pourquoi Alain Juppé semble préférer un débat à quatre. Il parle sans cesse de moi. Mais il ne veut pas se confronter à moi en tête à tête ? Il a besoin d'un second. Et bien si lui a besoin d'un double, moi je joue en simple.
Qu'on le sache dès maintenant : je ne ferai pas un débat à quatre. Il ne sort rien de ce genre de confrontation confuse.
Voyons maintenant la question de la logique politique et de l'équité.
Ou on choisit une logique politique et parlementaire et il est normal de faire un débat simple, clair entre le Premier ministre sortant et le chef du principal parti de l'opposition.
On peut très bien faire par ailleurs un débat entre Robert Hue et François Léotard.
Ou on choisit une logique d'équité, mais alors on la choisit vraiment. On organise un débat entre toutes les formations politiques. Le PS y participera. Il choisira son représentant qui ne sera pas forcément son leader.