Déclaration de M. Bernard Pons, ministre de l'équipement du logement des transports et du tourisme, sur Dijon et son palais des congrès, Dijon le 27 mars 1997.

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Intervenant(s) : 
  • Bernard Pons - Ministre de l'équipement du logement des transports et du tourisme

Circonstance : Inauguration du palais des congrès-expositions de Dijon le 27 mars 1997

Texte intégral

Monsieur le Ministre,
Monsieur le Président du conseil régional,
Mesdames et Messieurs,

La ville de Dijon a de nombreuses raisons d’être fière aujourd’hui.

Elle peut, bien sûr, être fière de son histoire, inscrite dans ses pierres, dans ses superbes monuments, dont la préservation exemplaire montre combien son passé est vivant dans le cœur de ses habitants.

Elle peut être fière de son modernisme, dont ce Palais des congrès-expositions est la plus récente illustration. Je le découvre avec admiration : admiration pour son architecture, résolument de notre temps, pure de ligne, tout en restant classique par le matériau utilisé ; admiration pour la diversité et la complémentarité des fonctions offertes, ainsi que pour la présence des moyens techniques les plus performants.

Je sais que cet édifice, qui renforce la vocation d’accueil de Dijon, s’insère dans un ensemble plus vaste, constitué notamment par un auditorium, prévu pour 1998, et, à plus long terme, par une « cité des affaires » ; que ces opérations s’inscrivent elles-mêmes dans la restructuration d’un quartier dont elles feront un pôle économique et culturel très fort pour la capitale de la Bourgogne.

Dijon peut être, en outre, fière d’avoir exceptionnellement bien réussi à concilier son respect du passé et son pari sur l’avenir. Et de continuer dans cette voie.

Traditionnellement ville d’administrations et de services, elle l’est restée tout en s’ouvrant à des activités économiques diversifiées et de pointe.

Ville écrin d’innombrables trésors d’art et d’architecture, elle a su le demeurer, tout en faisant sa place aux exigences de l’urbanisme contemporain.

Ville carrefour, étoile ferroviaire et routière, elle est parvenue à jouer de sa proximité accrue avec les grands pôles économiques sans céder aux forces centrifuges ni perdre sa personnalité, mais au contraire, en étendant son influence et son rayonnement.

Voilà pourquoi le taux de croissance de Dijon est l’un des plus élevés parmi nos métropoles ; et voilà pourquoi cette croissance ne l’empêche nullement de figurer aux tout premiers rangs dans le palmarès de la qualité de l’environnement, de la qualité de l’air, de la qualité de la vie et de la qualité de l’accueil.

Comment le ministre en charge de l’Urbanisme, des Transports, du Logement et du Tourisme ne serait-il pas heureux de venir apporter son salut et ses félicitations à une ville qui a atteint l’excellence dans tous ces domaines ?

Dijon peut enfin être fière, M. le Ministre, de vous avoir pour maire.

Car sans vous, rien de tout cela n’aurait été.

Parce que vous êtes un homme de grande culture et de grande finesse, vous êtes celui qui pouvait rendre le Dijon d’aujourd’hui digne du Dijon d’hier, une ville capitale, une ville phare, et ceci, sans conflit, déchirement, ni reniement.

Parce que vous êtes un homme de persévérance et de sagesse, vous avez mené et vous continuez à mener une politique d’urbanisme à l’échelle humaine, avec le souci de cet équilibre dans la diversité qui rend les villes véritablement vivantes et attrayantes.

Vous qui avez été le premier ministre de l’Environnement – qui ne s’en souvient ? – vous l’êtes toujours ici.
Enrichi de toutes les actions qu’on attend d’un maire – et Dieu sait qu’il y en a ! –, de toutes les expériences qu’il amasse, de toutes les réalisations pour lesquelles il se bat.

Nous venons de voir la plus récente.

Comme il y en aura beaucoup d’autres encore, je tiens à vous redire ici que vous pouvez être assuré de mon appui, chaque fois que vous voudrez faire appel à moi.

Je vous le dis, bien sûr, au nom de notre amitié.

Au nom de votre œuvre aussi, cette œuvre inlassablement poursuivie.

Et au nom de Dijon.

Car vous parlez depuis assez longtemps, M. le Maire, pour votre ville, pour que ce soit, aujourd’hui, dans toute sa beauté et son rayonnement, votre ville qui parle pour vous…