Texte intégral
Mesdames, Messieurs, j'ai été très heureux de recevoir le président Arafat à l'occasion de son séjour à Paris. Vous savez qu'il a rencontré le Premier ministre, ce matin, à Matignon.
Nous avons fait ensemble le point de la situation et, en particulier, des négociations en cours sur le statut de Hébron. Nous avons constaté que, pour l'instant, il n'y avait pas de progrès significatif, de sorte que la situation se tend, que le calendrier prend du retard, puisque, vous le savez, ce redéploiement à Hébron devait être fait pour le 7 septembre. Il y a donc un retard qui s'accumule et qui, évidemment, ne manque pas d'aggraver les risques et la tension dans cette partie du monde. Nous sommes convenus de rester en relation très étroite avec l'Autorité palestinienne et de joindre nos efforts pour faire en sorte que cette négociation puisse, si c'est possible, aboutir. C'est un des enjeux essentiels, aujourd'hui, du processus de paix au Proche-Orient, dont je dois bien constater, hélas, qu'il est dans une situation extrêmement difficile.
Question : (Sur Gaza)
Réponse : Je voudrais compléter un élément d'information pour répondre à votre question. Nous avons évoqué ensemble le blocage actuel du projet de construction du nouveau port de Gaza. Je voudrais réitérer, ici, l'importance que la France attache à la réalisation de ce projet, pour lequel elle a consenti une aide très importante à l'Autorité palestinienne. Il y a actuellement des difficultés qui n'existaient pas dans le passé. Nous allons insister à nouveau pour que les obstacles soient levés et que ce chantier, essentiel pour l'avenir de la Palestine, puisse être entrepris dans les meilleurs délais.