Déclaration de M. Hervé de Charette, ministre des affaires étrangères, en réponse à une question sur la convergence de vues franco-britannique sur l'élargissement de l'Union européenne, les relations avec l'OTAN et l'aide aux réfugiés du Zaïre, à l'Assemblée nationale le 12 novembre 1996.

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Sommet franco-britannique

Réponse du ministre des Affaires étrangères, M. Hervé de Charette, à une question d’actualité à l’Assemblée nationale (Paris, 12 novembre 1996)

Le Sommet franco-britannique, qui s’est tenu à Bordeaux il y a quelques jours, a été l’occasion pour le président de la République, pour le Premier ministre, maire de Bordeaux, et pour le Premier ministre britannique de confirmer le caractère extrêmement étroit et solidaire des relations entre nos deux gouvernements. Nous avons rarement connu une période aussi favorable au développement de ces relations tant sur le plan politique que dans le domaine économique où quelques résultats remarquables ont été acquis dernièrement.

Dans la négociation de la Conférence intergouvernementale, nos points de vue se sont sérieusement rapprochés sur les réformes institutionnelles de l’Union européenne. Britanniques comme Français sont, en effet, convaincus qu’il faut donner un rôle plus important aux parlements nationaux et modifier le processus de décision pour que l’Union puisse s’élargir dans de bonnes conditions.

D’autre part, Britanniques et Français sont également engagés dans une négociation qui vise à faire émerger l’identité de l’Europe dans l’organisation de l’Alliance atlantique.

Enfin, les Britanniques ont dit, comme nous, l’urgence d’une intervention internationale au Zaïre pour venir au secours des personnes réfugiées ou déplacées.

Au total, c’est ce sommet politique qui s’inscrit dans l’excellence des relations franco-britanniques.