Point de presse de M. Hervé de Charette, ministre des affaires étrangères, sur les relations franco-libanaises, le prochain voyage du Président de la République au Liban et le rôle de l'Europe dans le processus de paix au Proche-Orient, Paris le 4 octobre 1996.

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Circonstance : Rencontre de M. de Charette avec M. Farez Boueiz, ministre libanais des affaires étrangères à Paris le 4 octobre 1996

Texte intégral

Mesdames et Messieurs, quelques mots pour vous dire le plaisir que j’ai de recevoir M. Fares Bouez, ministre des Affaires étrangères du Liban.

Avec M. Bouez, nous avons fait le point sur la situation au Liban et sur le fonctionnement du groupe de surveillance auquel la France participe comme co-président. Nous avons naturellement fait le point sur les relations bilatérales et je ne vous surprendrais pas en vous disant que nous avons échangé nos vues sur la situation au Proche-Orient.

Le président de la République sera bientôt dans cette région. Il sera au Liban dans une dizaine de jours, cela approche très vite, et nous avons parlé de ce déplacement et en avons préparé un certain nombre d’aspects. J’ai été très heureux de recevoir M. Bouez à Paris. Nous avons établi ensemble des liens très amicaux et très chaleureux au cours des derniers mois, et cela a été pour l’un et l’autre l’occasion de confirmer le caractère très étroit, très chaleureux, très amical des liens qui unissent la France au Liban, hier, aujourd’hui et bien sûr demain. Merci.

Q. : Pourquoi le président de la République va-t-il de nouveau au Liban ?

R. : Lorsqu’on est chez des amis, on a toujours plaisir à s’y retrouver. Le président de la République avait annoncé qu’il irait aussi, après sa première visite à Beyrouth et au Caire, dans les autres pays de cette région. C’est ce qu’il va faire et, au passage, il lui est agréable de revenir au Liban.

Q. : Avez-vous évoqué les relations commerciales franco-libanaises, alors que les entreprises françaises semblent avoir des difficultés sur le marché libanais face à la concurrence des autres pays européens ?

R. : Je crois que vous allez constater lorsque vous aurez les chiffres des échanges de l’année 1996 une évolution sensible sur ce point, mais naturellement, nous sommes attentifs, non seulement au développement des relations politiques mais aussi au développement et à l’accroissement des relations économiques entre nos deux pays.

Q. : (Sur le rôle de l’Europe dans le processus de paix)

R. : Comme vous le savez, demain, nous sommes à Dublin. Nous sommes convenus ce matin à Naples que, avec d’autres collègues, nous proposerions qu’il y ait une déclaration à Dublin, réunion informelle et sans décision, mais que, par exception, il y ait une déclaration de l’Union européenne sur la situation au Proche-Orient. Pour le reste, la France est, en cette période particulièrement attentive, particulièrement active, dans un dialogue quasi-permanent avec l’ensemble des acteurs de cette région.