Texte intégral
Propos à la presse du ministre des affaires étrangères, M. Hervé de Charrette, à l’issue de son entretien avec le ministre koweïtien des Affaires étrangères, Cheikh Sabah al Ahmad al Sabah (Paris, 16 septembre 1996)
Mesdames et Messieurs, j’ai été très heureux de recevoir mon collègue ministre des Affaires étrangères du Koweït qui faisait une brève mais amicale escale à Paris. Nous avons bien sûr évoqué ensemble non seulement les questions bilatérales mais aussi la situation qui prévaut aujourd’hui au Proche-Orient. Nous avons pu constater que nous avions la même idée des choses.
Nous sommes attentifs à la sécurité et à la stabilité de la région et, notamment à la sécurité du Koweït pour lequel notre pays avait engagé ses forces il y a six ans. En même temps, nous sommes soucieux de faire tout ce qui est possible pour réduire les causes de tension et pour faire en sorte que la sérénité reprenne ses droits.
Propos à la presse du ministre des Affaires étrangères, M. Hervé de Charrette, à l’issue de sa rencontre avec le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud Al-Faysal (Paris, 17 septembre 1996)
Mesdames et Messieurs, bonjour à vous.
Je voudrais vous dire combien j’ai été heureux de recevoir le prince Saoud avec qui nous avons eu beaucoup d’occasions de travailler et de nous rencontrer depuis un an, ce dont je me réjouis beaucoup.
Nous avons fait aujourd’hui le point, comme il avait été convenu à l’occasion de la visite d’État du président de la République au royaume d’Arabie Saoudite.
C’est une visite très importante, très utile et très amicale. Nous avons d’abord évoqué les questions bilatérales. Nous avions convenu de renforcer nos méthodes de travail, sur le plan du dialogue politique, du dialogue économique et du dialogue culturel. Nous avons pris toute une série de dispositions pratiques qui vont permettre à ces conversations de se développer pendant les semaines qui viennent. Il est prévu qu’au cours des premiers mois de l’année 1997, nous ferons ensemble le bilan de ce dialogue et des progrès accomplis qui, je l’espère, seront importants.
Nous avons aussi évoqué, de façon très approfondie, la situation du processus de paix au Proche-Orient et les tensions récemment survenues en Iraq. Nous sommes tombés d’accord sur l’expression des inquiétudes qui sont les nôtres. Nous partageons, de façon très étroite, le souci de faire tout ce qui est possible et de prendre toutes les initiatives qui seraient utiles demain, pour assurer à ce processus de paix un nouveau départ, ce dont il a grand besoin.
Nous avons évoqué la situation en Iraq. Nous avons la préoccupation commune que les résolutions du Conseil de sécurité soient pleinement et scrupuleusement appliquées. En même temps, tous les efforts devront être faits pour conduire à un apaisement de la crise que nous venons de connaître.
Je voudrais vous redire combien j’ai éprouvé de plaisir à accueillir le prince Saoud avec lequel notre travail est très étroit et très chaleureux. Sa présence en France est pour nous une très grande joie. Merci.