Texte intégral
Mesdames et Messieurs,
Nous avons eu un entretien de près d'une heure avec le président Kaboré. Et je crois que l'on était vraiment en train de vivre ce que le président Macron, en lien avec les institutions européennes, cherche à promouvoir : un vrai partenariat, d'égal à égal, une vraie coopération, non seulement, bien sûr, sur les questions sanitaires, liées au coronavirus, sur les questions humanitaires, mais aussi sur les questions économiques, sur les questions universitaires, sur les questions scientifiques, la recherche.
Et donc, on a pu avoir un dialogue qui a regardé comment, sur la crise du coronavirus, l'aide européenne, l'aide française, étaient un soutien et appuyaient vraiment cette stratégie gagnante des autorités burkinabè.
Nous avons eu ensuite une discussion sur les aspects de préparation du Sommet de Nouakchott de la semaine prochaine, comment le G5 Sahel pouvait se saisir pleinement et avec l'appui, notamment, des forces de la Coalition, de cet enjeu du terrorisme à combattre.
Et puis, nous avons eu un débat plus large, sur les conditions à remplir pour le développement, et pour une démocratie qui soit pleinement vivante.
Nous avons eu un dialogue vraiment partenarial. Et je crois que c'est très important que cette conviction, que le président d'ailleurs avait exprimée à la jeunesse à Ouagadougou lors de sa visite en 2017, soit maintenant pleinement partagée par les institutions européennes, et que l'on travaille vraiment de concert pour créer un partenariat qui dépasse la simple coopération comme on a pu la connaître pendant longtemps et qui aille beaucoup plus loin. Et je crois que c'était un point très positif et qui rappelle que ce pont aérien humanitaire est véritablement construit ensemble et que l'on cherche concrètement à avancer ensemble.
source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 juin 2020