Texte intégral
Q - Chrysoula Zacharopoulou, merci d'être avec nous. Vous êtes secrétaire d'Etat chargée du développement, de la francophonie et des partenariats internationaux. Vous allez accompagner le Président en Afrique. Lorsqu'il dit ça, Emmanuel Macron, qu'est-ce qu'il faut comprendre comme stratégie de riposte à ces méfaits, à ces prédations, à ces massacres, y compris de civils, contre la milice Wagner de notre part, nous, Français ?
R - Bonsoir. Effectivement, le Président de la République, il était très clair quand il a parlé du groupe Wagner. Et je pense qu'ils n'ont pas seulement échoué dans la lutte contre le terrorisme, mais on voit, comme quelqu'un sur le plateau a très bien souligné, qu'aujourd'hui, il y a des publications des ONG, des Nations unies qui montrent aussi ce qu'ils font aux populations locales et qu'ils sont plutôt là pour soutenir les autorités. Alors, la réponse de la France, de l'Europe sur la question des partenariats et ce nous faisons est complètement différente. Nous avons une offre globale. Nous sommes là quand il y a besoin pour soutenir les pays africains au niveau tout d'abord humanitaire mais aussi sécuritaire et bien sûr pour offrir un partenariat économique pour que les populations africaines puissent à la fin trouver leur propre souveraineté. Nous, on est pour des Etats africains souverains.
Q - Oui, mais c'est une façon aussi de partir et de laisser Wagner s'installer !
R - Comme je l'avais dit quand j'étais au Burkina Faso, la France, elle peut faire plus ou peut faire moins. Voilà ce que nous pouvons offrir. Après, chaque pays africain, il est responsable, il est souverain, il fait ses choix et chaque choix a ses conséquences.
Q - Merci beaucoup, merci pour cette explication, Madame la Secrétaire d'Etat. Donc, avec ce voyage, on verra bien ce que dira le Président. Merci de nous avoir éclairés.
Source https://www.diplomatie.gouv.fr, le 1er mars 2023