Texte intégral
THOMAS SOTTO
Bonjour et bienvenue dans " Les 4V " Olivia GREGOIRE.
OLIVIA GREGOIRE
Bonjour.
THOMAS SOTTO
L’inflation est donc repartie à la hausse. Au mois de février, plus 6,2% sur an, c’est 14%, presque 15% pour l’alimentation. Là, il ne s’agit pas d’acheter une voiture ou une télé mais bien de manger, de se nourrir. Il est où, Olivia GREGOIRE, il est où votre panier anti-inflation ?
OLIVIA GREGOIRE
Il est sur la table. Il est en cours de discussion. D’abord, j’ai envie de dire une chose simple, mais elle est importante à rappeler, je sais que c’est dur. On parle ici de l’inflation alimentaire, on parle des courses de tous les jours. Et on le voit bien, les Français vont de plus en plus souvent faire leurs courses avec des paniers moins importants. Ils observent les prix, ils la ressentent très fortement, cette inflation.
THOMAS SOTTO
D’où ma question, c’est pour quand ce panier ?
OLIVIA GREGOIRE
On a donc demandé, avec Bruno LE MAIRE, avec le Président de la République et Elisabeth BORNE, deux choses. Pour le mois de mars, on souhaite une action collective, une action qui soit juste, où les distributeurs prennent sur leurs marges. C’est le sens de l’effort qu’a demandé le Président de la République samedi. Mais aussi une solution rapide. Moi, ma mission en tant que ministre, c'est d'anticiper, de proposer et d'agir. J'ai donc fait des propositions. C'est une sorte de mise de jeu. Moi, j'ai proposé ce panier anti-inflation. Ce n’est pas la solution ; soyons clairs, Thomas SOTTO. Il y en a sûrement d’autres. On attend…
THOMAS SOTTO
Et pour l’instant, par contre, elle n’existe pas. C’est pour quand ?
OLIVIA GREGOIRE
Pour l’instant, elle existe, puisque nous en discutons. Si elle n’existait pas, on n’en discuterait pas avec les distributeurs.
THOMAS SOTTO
Non, à la Caisse, elle n’existe pas.
OLIVIA GREGOIRE
Parce qu’on est en train d’en parler avec les distributeurs pour qu’elle soit concrète et opérationnelle. Est-ce que ce sera exactement le panier anti-inflation ? Est-ce que ce sera un chariot ? Est-ce que ce sera un autre effort des distributeurs ? Je vais vous dire, peu m’importe. Tout ce qui compte, c’est qu’à la caisse, l’addition soit moins salée pour nos compatriotes et que les distributeurs, comme les Français, comme l'Etat qui a pris sa part, prennent une part de l'effort qu’on demande.
THOMAS SOTTO
Ça veut dire que si les distributeurs et les enseignes ne jouent pas le jeu, est-ce que ça pourrait être un panier de prix bloqué, par exemple ?
OLIVIA GREGOIRE
Ce n'est pas l'état d'esprit dans lequel nous sommes. Et vous savez, on a eu l'occasion de le voir avec les énergéticiens ; je me suis occupé, avec Bruno LE MAIRE, de la crise de l'énergie. Ils ont fait un effort, ils font des ristournes, ils ont mis en place des tarifs régulés. Je veux croire à la responsabilité des distributeurs qui feront un effort aussi. Est-ce à dire qu’ils le feront…
THOMAS SOTTO
Pardon d’insister mais c'est pour quand ?
OLIVIA GREGOIRE
Ça fait partie du charme de l’émission.
THOMAS SOTTO
Hier, il a parlé du 15 mars, Bruno LE MAIRE.
OLIVIA GREGOIRE
Oui.
THOMAS SOTTO
Ça sera au 15 mars ? Il y aura des mesures ? Parce qu'il n’y pas de chèque alimentation. Il n’y a pas de paniers anti-inflation, il y a des prix dont l'INSEE et toutes les enquêtes disent " ça va être plus dix points sur l'alimentation. "
OLIVIA GREGOIRE
Mais notre mission c'est d'anticiper. Nous avons ces chiffres, de proposer ; j'ai fait une proposition, sans dire que c'est la seule et unique. Et nous attendons dans les jours qui viennent, pas dans les mois qui viennent, dans les jours qui viennent. Nous avons d'autres échanges avec la grande distribution, des contre-propositions. Une action collective, juste, rapide dans les mois qui viennent, on devrait pouvoir y arriver. Et les distributeurs doivent prendre une part de l’effort.
THOMAS SOTTO
Les négociations sur les prix, justement, entre les industriels et les enseignes, s'achèveront ce soir à minuit. Quelle est, ce matin, la perspective de hausse ? Sur quoi ils devraient s'entendre à peu près ? Vous le savez ou pas ?
OLIVIA GREGOIRE
D'abord, on ne se refait pas. Ça n'est pas à l'Etat de venir interférer dans les négociations commerciales.
THOMAS SOTTO
Mais vous pesez, vous avez reçu plusieurs fois.
OLIVIA GREGOIRE
On a des lois, Egalim 1 et 2. Des négociations qui sont en cours, elles s'arrêtent à 23h59. Il y a effectivement des perspectives selon lesquelles l'inflation va rester soutenue à la suite de ces négociations commerciales dans les rayons de nos supermarchés. Il y a des chiffres qui circulent.
THOMAS SOTTO
C'est quoi les chiffres ? C'est plus dix, c’est ça ?
OLIVIA GREGOIRE
C'est le chiffre qui circule. On le verra. Moi, je suis, encore une fois, là, pas pour commenter les prévisions, je suis là pour agir sur le réel.
THOMAS SOTTO
Vu politiquement, c’est acceptable plus 10 ?
OLIVIA GREGOIRE
Tout ce qui vient rogner le pouvoir d'achat des Français, je ne sais si ce n'est pas acceptable ; en tout cas, ça n'est pas ce que nous souhaitons. Ce n'est pas pour rien qu'on met 110 milliards d'euros depuis octobre 2021 pour prendre en charge les factures d'énergie des Français. 110 milliards d'euros, pour vous donner un chiffre et aux auditeurs ce matin, c'est plus que l'impôt sur le revenu que payent les Français dans ce pays, c'est dire si on fait un effort massif. On demande, aujourd'hui, aux autres acteurs d'en faire un aussi et pas sur le dos de nos producteurs.
THOMAS SOTTO
Vous avez lu Le Parisien, j'imagine ce matin. Le patron de SYSTEME U, Dominique SCHELCHER qui explique que certaines demandes des industriels sont abusives. Pourquoi, demande-t-il, quand certaines matières baissent, matières premières, ils continuent à nous demander des hausses ? Le blé est en baisse de 23%, l'huile de 40%.
OLIVIA GREGOIRE
Oui, j’ai lu.
THOMAS SOTTO
Oui, l’alu, les transports, le beurre, maïs, assistent à la baisse. Ils profitent de la guerre pour augmenter leurs profits, vrai ou pas ?
OLIVIA GREGOIRE
Je ne pas suis pas là pour donner des bons points, les mauvais points. Dominique SCHELCHER est un homme engagé. Il fait part de son point de vue. Il fait part d'ailleurs de son point de vue sur le panier anti-inflation qu’il a été dans les premiers à rejoindre. Et il appelle d'ailleurs les distributeurs à les rejoindre.
THOMAS SOTTO
Lui, qui l’a lancé au nom de Super U.
OLIVIA GREGOIRE
Aujourd'hui, vous avez à la fois des industriels mais aussi des PME qui ont des hausses à faire passer. Chacun est dans son camp. Monsieur SCHELCHER et les distributeurs estiment que les hausses sont trop importantes.
THOMAS SOTTO
Mais est-ce que vous, vous avez des doutes sur cette …
OLIVIA GREGOIRE
Ce n’est pas à moi d’interférer dans les négociations commerciales.
THOMAS SOTTO
Si, quand même. Si on a des industriels qui se gavent sur le dos des Français qui n’arrivent pas à se nourrir, ça devient un problème politique.
OLIVIA GREGOIRE
Mais attention. Vous savez, c'est des débats qu'on a déjà eus il y a quelques mois, se gaver. Moi, je ne suis pas là pour entretenir, ce n'est pas ce que vous faites, mais entretenir des caricatures. Moi, je suis là pour garder le sang-froid et regarder surtout à la caisse qu'est-ce qui se passe pour les consommateurs. La constitution du prix, chacun est dans son rôle : les producteurs, les industriels, les transformateurs, les distributeurs. Moi, mon obsession matin, midi et soir et la nuit comprise, c'est que tout ce qu'on a fait depuis deux ans sur le pouvoir d'achat ne soit pas rogné dans les mois qui viennent par une inflation qui va être soutenue. C’est ce sur quoi nous travaillons avec Bruno LE MAIRE.
THOMAS SOTTO
Et pourtant, Bruno LE MAIRE dit " les politiques n'ont pas mesuré la gravité de la situation ".
OLIVIA GREGOIRE
Mais j'en suis la preuve et Bruno LE MAIRE aussi. Si nous mesurons et si nous travaillons, et oui, nous ferons en sorte, et je sais qu'ils sont responsables de trouver une solution avec les distributeurs dans les jours qui viennent avec Bruno.
THOMAS SOTTO
D'autres disent qu'avec ces hausses de prix, mécaniquement l'Etat se remplit les poches avec la TVA. Evidemment, puisque plus on vend cher et plus il y a de TVA.
OLIVIA GREGOIRE
C'est bien mal connaître le budget de l'Etat.
THOMAS SOTTO
Pourquoi ne pas mettre provisoirement, le temps que ça baisse, une TVA à 0% sur cent produits de première nécessité. C’est ce que propose le RM, par exemple.
OLIVIA GREGOIRE
Oui, ça ne m’a pas échappé. Parce que nous cherchons des solutions qui soient utiles pour les Français et qui ne mettent pas à mal les finances publiques qui ne sont déjà pas très en forme. Ça ne vous a pas échappé que les taux d'intérêt continuaient à monter. On est un peu au-dessus de 3%. Ça n'est pas anodin par rapport à la dette française. Donc les idées de Marine LE PEN sont toujours intéressantes peut-être en plateau pour faire du bruit et du vent ; en réalité, coûterait très cher au budget de l'Etat. Nous, la proposition que nous mettons sur la table, c’est « nous avons fait une partie de l'effort majeur ». Je le redis, ça n'est pas anodin. Juste sur l'année 2023, 46 milliards d'euros de boucliers tarifaires ; ça n'est pas anodin. Nous avons pris nos engagements. Aujourd'hui, c’est aux autres acteurs de les prendre.
THOMAS SOTTO
Mais pardon Olivia GREGOIRE, personne d’honnête ne dit que le Gouvernement ne fait rien. Simplement, les Français… Vous avez entendu.
OLIVIA GREGOIRE
Non, mais la question d’avant c’était, les politiques ne prennent pas la mesure de la chose. Si, les politiques prennent la mesure de la chose. Et nous demandons un effort qui ne soit pas avec une TVA à 0%, qui vienne d'abord grever les fonds de l'Etat. Et deuxièmement, je le rappelle, parce que l'histoire est éclairante : jamais, et la TVA sur la restauration l'a démontré, on a réussi à démontrer qu'une baisse de TVA allait directement dans une augmentation du pouvoir d'achat des consommateurs. Donc madame LE PEN fait, comme d'habitude, des propositions assez démagogiques mais assez inopérantes.
THOMAS SOTTO
Et vous avez entendu dans 7h et demi, les Restos du coeur, plus de la moitié, une hausse de 25% de la fréquentation en trois mois.
OLIVIA GREGOIRE
Bien sûr.
THOMAS SOTTO
Et plus de la moitié sont de moins de 25 ans.
OLIVIA GREGOIRE
Et j’ai entendu aussi que j’ai passé deux ans à l'économie sociale et solidaire. J'ai entendu aussi que j'ai déployé une partie du plan de relance à destination des banques alimentaires. J'ai entendu aussi notre ministre COMBE annoncer hier 60 millions d'euros pour aller justement accompagner les manques alimentaires. On ne peut pas dire qu’on n’aide pas.
THOMAS SOTTO
Mais par exemple, pour aider les jeunes, pourquoi ne pas avoir accepté la proposition du groupe PS de permettre un repas à un euro pour tous les étudiants ?
OLIVIA GREGOIRE
Parce que ça, ce sont des… Il y avait " je danse le Mia " il y a dix minutes, ce sont des passements de jambes politiques. Qui a mis en place le repas à un euro dans les Crous ? Nous. Qui ne l'a pas voté ? L'opposition qui, aujourd'hui, fait de la politique politicienne sur ces sujets ; ça n'est pas nous. On a été au rendez-vous, on va pérenniser d'ailleurs le un euro pour les étudiants dans les Crous. Je rappelle qu'on a fait aussi d'autres choses.
THOMAS SOTTO
Vous souhaitez l'élargir à tous les étudiants ou pas ?
OLIVIA GREGOIRE
C’est un débat qui est en cours et que la présidente Aurore BERGE est en train de regarder. Mais vous savez, nous n'avons pas à rougir, contrairement aux propos démagos d'un certain nombre de l'opposition, de ce que nous faisons pour les étudiants. Le un euro de repas au Crous, c'est bien cette majorité qui l’a mise en place et c'est bien les oppositions qui ont refusé de le voter.
THOMAS SOTTO
Réservé aux boursiers pour l'instant. Autre sujet qui touche au portefeuille, l'essence. Depuis aujourd’hui, 1er mars, le litre est plafonné à 1,99 euro dans les stations TOTAL, dans toutes les stations TOTAL du pays. Olivia GREGOIRE, en février 2022, il y a un an, juste avant le déclenchement de la guerre, le baril de pétrole était à 97 dollars ; OK. Aujourd'hui, il est à 84 dollars, et pourtant, on paye le litre aujourd'hui plus cher à la pompe qu'il y a un an. Vous comprenez ça ?
OLIVIA GREGOIRE
Si je le comprends ? Du moins, je me l'explique. Et j’ai à coeur de le partager avec vous, ça peut paraître bizarre tout simplement, d'abord et avant tout, vous rappeler que le prix du baril n'est pas le seul et unique déterminant du prix à la pompe.
THOMAS SOTTO
On est d’accord.
OLIVIA GREGOIRE
Et c'est important de le dire aux auditeurs. Il y a la parité euro dollar, l’échange qui joue. Il y a aussi le prix du transport, du raffinage et il y a aussi des obligations, notamment les certificats d'économie d'énergie. C'est eux qui pèsent aussi sur le prix à la pompe. Donc, il n’est pas anormal qu'il y a une décorrélation entre le prix du baril et le prix à la pompe. Ce qui est important c'est, un, de rappeler que nous avons, en tant que Gouvernement, là aussi, demandé un effort, notamment à TOTAL et aux énergéticiens qui ont relancé la ristourne.
THOMAS SOTTO
Mais est-ce qu’un litre d'essence à 2 euros, 1,99 c’est 2 euros.
OLIVIA GREGOIRE
Oui.
THOMAS SOTTO
C'est vraiment un effort de la part d'un groupe qui fait 19 milliards d'euros de bénéfices l'an dernier ? Chez BP, c'est 28 milliards de dollars de bénéfices. Quand on met tout ça bout à bout, à la fois à la caisse, dans les supermarchés. Alors, un coup, c’est l’industriel, un coup, c'est la grande distribution. Là, un coup, c'est à cause, parce qu'on va acheter en Inde et que ça coûte plus cher et que finalement, le baril de pétrole n'est plus l'indicateur.
OLIVIA GREGOIRE
Oui, c’est complexe, mais c’est la réalité.
THOMAS SOTTO
Les Français peuvent avoir l’impression de faire un peu les couillons de la guerre. Pardonnez-moi de l'expression.
OLIVIA GREGOIRE
Non, c'est une expression que je vous laisse. Je ne pense pas que quand on prend en charge l'ensemble des factures d'électricité des Français, ils ne sentent pas l'effort. Je ne pense pas qu'ils ne voient pas les ristournes aussi qui sont faites. Je pense qu'il faut se méfier et malheureusement les oppositions en jouent lourdement des caricatures. Enfin, vous voyez, par exemple, Thomas SOTTO, c'est intéressant, je suis aussi en charge de déployer les aides énergies avec Bruno LE MAIRE pour nos artisans. Il y a 12 milliards d'euros sur la table. Ces 12 milliards d'euros, Thomas SOTTO, ils ne viennent pas du budget de l'Etat. Ce n'est pas de la dette qu’on crée, c’est de l'argent qu'on a pris aux énergéticiens dont TOTAL, dont EDF. Donc, on prend bien de l'argent. Je ne vais pas embêter ceux qui prennent le petit déjeuner en nous regardant avec la rente inframarginale, mais nous captons de l'argent au-delà de 180 euros le mégawattheure. Nous avons des énergéticiens qui font des efforts. Nous avons aujourd'hui TOTAL qui en a fait. Je sais que la représentation nationale, les députés suivent de près.
THOMAS SOTTO
Olivia GREGOIRE…
OLIVIA GREGOIRE
Moi, je pense que chacun fait une part l'effort.
THOMAS SOTTO
Vous avez un parcours atypique dans la vie politique. Rien ne vous a été offert, vous avez galéré, vous venez d'un milieu modeste, vous n’avez pas toujours eu à manger comme vous le vouliez quand vous étiez enfant. On ne va pas raconter votre vie, mais vous en avez déjà parlé donc je me permets de le faire.
Bien sûr que le Gouvernement ne fait pas rien, encore une fois.
OLIVIA GREGOIRE
C’est bien de le rappeler.
THOMAS SOTTO
Mais est-ce que vous comprenez que ça ne soit pas du tout assez quand on est à découvert le 10 du mois.
OLIVIA GREGOIRE
Alors, d'abord, le découvert du 18 mois, je le connais.
THOMAS SOTTO
Ou Le 5.
OLIVIA GREGOIRE
Je comprends que tout ce temps un peu, je suis vraiment dans le réel et il s'avère que je fais aussi mes courses. Et c'est bien pour ça que j'ai à coeur de rappeler qu’on a été là. On a soutenu en tant que Gouvernement, je pense, plus que l'ensemble des pays européens et les gens ne sont pas idiots. On a été là, ils savent qu'on sera là et qu'on ne les laissera pas tomber. C'est bien pour ça qu'on se bat avec les distributeurs ?
THOMAS SOTTO
Les mesures au 15 mars, oui ?
OLIVIA GREGOIRE
Ah oui et trois fois oui. Et je peux vous dire que Bruno LE MAIRE et la Première ministre, on est mobilisés. Après l'idée, ce n'est pas forcément d’être dans l'opposition. Moi, je n’ai pas le monopole des bonnes idées, j'ai mis cette idée du panier anti-inflation ; on prend, on ne prend pas. Libre aux contre-propositions ; mais de grâce, battons-nous ensemble pour que ce soit un peu moins cher à la caisse.
THOMAS SOTTO
Il nous reste quelques secondes pour une bonne nouvelle quand même, c'est le tourisme. 2022 est une année record en France. Il a rapporté 58 milliards. Est-ce que ça veut dire que la crise du tourisme est terminée en France ? On est revenu dans le post- Covid.
OLIVIA GREGOIRE
Ça veut dire qu'on l’a dépassé. Ça veut dire qu’on a des acteurs qui sont fantastiques. Ça veut dire qu’ils se sont battus pour des nouvelles offres et pour accueillir la clientèle française et internationale qui revient. 58 milliards d'euros de recettes, on est toujours la première destination mondiale.
THOMAS SOTTO
Les vacances de Noël, de février, ça s'est bien passé ?
OLIVIA GREGOIRE
Ça s'est bien passé. Les vacances de février continuent, que ceux qui y sont en profitent. Et pacques arrivent et les perspectives sont plutôt bonnes en taux d'occupation et aussi en dépenses. Il faut dire que notamment les touristes étrangers dépensent plus que les années d'avant. C’est aussi le fruit des acteurs du tourisme qui ont augmenté leur offre. Les bonnes nouvelles sont rares, les soucis nombreux. Chapeau aux acteurs du tourisme français parce que c'est une performance remarquable. Et j'espère bien que ça va continuer cette année.
THOMAS SOTTO
C'est bien de finir par une bonne nouvelle. Merci Olivia GREGOIRE d’être venues dans " Les 4V ".
OLIVIA GREGOIRE
Merci à vous.
Source : service d’information du Gouvernement, le 2 mars 2023