Conserver , transmettre et valoriser, c’est le sens de la politique du patrimoine.
Comment la politique du patrimoine s’est-elle construite ?
Quels édifices méritent d’être protégés ?
Une prise de conscience patrimoniale apparaît pendant la Révolution.
Les notions de rapport au passé et de construction d’une histoire commune se font jour.
Les biens confisqués au clergé et à la famille royale appartiennent désormais à l’État.
Apparaissent alors les premières commissions de sauvegarde du patrimoine national.
L’inventaire des monuments protégés, initié en 1840, va s’étendre jusqu’au 20e siècle.
Châteaux, édifices religieux et militaires, patrimoine industriel, sites archéologiques...
La loi de 1913 pose les bases de la protection et de la conservation du patrimoine, qu’il soit public ou privé.
Des mesures de sauvegarde et de protection sont progressivement mises en œuvre par la loi.
Il existe deux types de protection au titre des monuments historiques.
L’inscription protège les monuments présentant un intérêt remarquable à l’échelle régionale.
Plus haut niveau de protection, le classement concerne les monuments présentant un intérêt à l’échelle de la Nation.
En 2020, plus de 330 millions d’euros sont affectés à la préservation des monuments historiques.
La proportion de monuments en mauvais état ou en péril reste malgré tout élevée.
En 2017, la France comptait plus de 45000 monuments historiques protégés.
Près de la moitié appartient à des propriétaires privés.