Les risques technologiques résultent de l'action humaine.
Ils sont liés à la manipulation, au transport ou au stockage de substances dangereuses pour l’homme et son environnement.
C’est le cas des risques industriels dans le secteur de la chimie, de l’électricité, du gaz, du pétrole ou encore de l’agriculture.
En 1976, la commune de Seveso en Italie est victime d'un rejet accidentel de gaz toxique par une usine chimique.
Cet accident est à l’origine du premier texte européen encadrant les risques industriels.
Adoptée en 1982 et révisée deux fois depuis, la directive "Seveso" classe les établissements selon la quantité de matières dangereuses présente sur site.
Cette directive soumet les États membres de l’Union européenne et les entreprises à plusieurs obligations :
- identifier les risques liés aux activités industrielles ;
- mettre en place un système d’inspection des sites dangereux ;
- prendre les mesures pour faire face à d’éventuels accidents.
En 2001, une explosion a lieu sur le site AZF à Toulouse, causant la mort de 31 personnes, faisant plus de 2 500 blessés et de nombreux dégâts matériels.
À la suite de cette catastrophe est adoptée en 2003 la loi sur la prévention des risques technologiques et naturels et la réparation des dommages.
Cette loi crée notamment les plans de préventions des risques technologiques (PPRT).
Ces plans visent à mieux maîtriser l’urbanisation autour des sites Seveso à haut risque.
L’information des citoyens sur les risques majeurs est également renforcée par une loi de 2004 visant à moderniser la sécurité civile.
En septembre 2019, l’incendie de l'usine Lubrizol et de Normandie Logistique à Rouen pose à nouveau la question de la sécurité et de la prévention des risques industriels.
Un nouveau plan d’actions est annoncé en 2020 pour mieux anticiper et gérer ces risques sur les installations classées