Il y a 100 ans, en novembre 1921, un concert est pour la 1re fois retransmis en direct via la radio.
Jusque là réservée à un usage militaire et portée par la télégraphie sans fil (TSF), la radio diffuse ses premières émissions.
Concerts, journaux, météo nourrissent ces nouvelles radios destinées à un public restreint.
Lors de la 2e guerre mondiale, la résistance et les forces alliées utilisent la BBC pour faire passer leurs messages.
C’est aussi un instrument de propagande avec Radio Paris au service du gouvernement de Vichy.
En mars 1945, le monopole du service public de la radiodiffusion est donné à la Radiodiffusion française (RDF), devenue en 1949 Radiodiffusion-Télévision Française (RTF).
Les radios privées perdent leur autorisation d’émettre, à l’exception de quelques radios émettant hors de France, comme Radio Monte Carlo (RMC).
Les décennies suivantes voient des radios clandestines apparaître en réaction à ce monopole.
Elles revendiquent le droit à la parole pour tous. Certaines se spécialisent sur des questions de société, syndicales ou encore liées à l’écologie.
Successeur de la RTF en 1964, l’Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF) est scindé en 1974 en plusieurs organismes audiovisuels.
Radio France est ainsi créée en 1975. Elle conserve le monopole de radiodiffusion et reste soumise à des obligations de service public.
En novembre 1981, le président François Mitterrand promulgue une loi qui met fin au monopole de la radio.
Radios locales privées, associatives, musicales, thématiques investissent la bande FM.
En 1984, la publicité est autorisée sur les radios locales privées. Un Fonds de soutien aide au financement des radios associatives.
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel est chargé de réguler les différentes radios et d’accompagner leur évolution.
En 2021, la technologie DAB+ permet la diffusion numérique de la radio et complète la bande FM aujourd’hui saturée