Située dans l’océan Pacifique, la Nouvelle-Calédonie est un territoire français d’outre-mer.
Au début des années 1980, la Nouvelle-Calédonie voit s’opposer indépendantistes et partisans du maintien dans la République française.
Les affrontements culminent en mai 1988 avec le drame d’Ouvéa qui coûte la vie à 19 Kanaks et 2 gendarmes.
Les accords de Matignon-Oudinot sont signés en juin et août 1988 pour tenter de ramener la paix en Nouvelle-Calédonie.
Ils prévoient une période de 10 ans de développement économique, social, culturel et institutionnel avant la tenue d’un référendum d’autodétermination en 1998.
Un nouvel accord, l’accord de Nouméa, est signé en mai 1998 et approuvé par référendum au mois de novembre suivant.
Il entend continuer à revaloriser la culture kanak, prévoit de nouvelles institutions et un transfert progressif et irréversible de compétences à la collectivité.
Selon cet accord, la Nouvelle-Calédonie devient une collectivité à statut particulier. Ce statut est inscrit dans la Constitution.
Prévu en 1998, le référendum d’autodétermination est reporté à 2018 au plus tard.
L’accord prévoit jusqu'à trois votes en cas de victoire du "non" à l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie.
Le 4 novembre 2018, le "non" à l’indépendance l’emporte à 56,4%.
Lors du 2e référendum organisé le 4 octobre 2020, les électeurs rejettent à nouveau l’indépendance à 53,3%.
Le 3e et dernier référendum est prévu le 12 décembre 2021 dans un contexte marqué par l’épidémie de Covid-19 qui frappe durement l’archipel.
Quelle que soit l’issue de ce 3e référendum, une période de transition va s’ouvrir pour élaborer un nouveau statut institutionnel.
Ce nouveau statut doit être ratifié par voie référendaire à l’horizon de juin 2023.