La campagne audiovisuelle pour l'élection présidentielle

Temps de lecture  1 minute 54 secondes

Par : La Rédaction

Comment assurer le pluralisme politique dans les médias audiovisuels ? Y-a-t-il des règles spécifiques en période de campagne électorale ? Le point en vidéo.

Le 1er janvier 2022, est créée l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM).

Reprenant notamment les compétences du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), elle garantit l’exercice du pluralisme politique à la radio et à la télévision.

L’ARCOM doit veiller à un équilibre du temps d’intervention entre le président de la République, le Gouvernement et les partis politiques.

C’est aussi le cas en période électorale, et donc pendant la campagne pour l’élection du président de la République en 2022.

L’ARCOM prévoit 3 périodes de décompte des temps de parole et des temps d’antenne pendant la période électorale.

Une 1ère période allant du 1er janvier au 7 mars impose une "équité" de temps de parole et d’antenne pour les candidats déclarés ou présumés.

L’équité permet aux candidats de bénéficier d’un temps de parole et d’antenne proportionnel à leur représentativité et à leur implication effective dans la campagne.

La 2e période s’ouvre le 8 mars, après la publication de la liste des candidats par le Conseil constitutionnel.

En plus d’une équité du temps de parole et d’antenne, les candidats bénéficient de "conditions de programmation comparables" à la radio et à la télévision.

La 3e période s’ouvre le 28 mars, au moment de l’ouverture de la campagne officielle, soit 15 jours avant le premier tour puis entre les deux tours.

Le principe d’"équité" est alors remplacé par un principe d’"égalité" qui impose aux médias audiovisuels d’offrir un temps de parole strictement égal à chaque candidat.

Ces règles doivent être respectées par les chaînes généralistes, les chaînes d’information en continu et les radios d’information.

Dès janvier, le président de la République en exercice peut être considéré par l’ARCOM comme candidat présumé, qu’il soit déclaré ou non.

Ses interventions peuvent donc être comptabilisées comme temps de parole de candidat, sauf pour ce qui relève de ses fonctions présidentielles.