Texte intégral
J.-P. Elkabbach Quel week-end ! Il ne manquait que vous. On vous a dit aux Etats-Unis, en Algérie. Sûrement pas à Toulouse. Où étiez-vous ?
- "Vous avez remarqué que je n'étais pas à Toulouse, mais j'étais effectivement en Algérie, dans une visite privée auprès d'un certain nombre d'amis algériens, parce que je crois à l'importance des relations avec l'Algérie."
Qui sort renforcé, à votre avis, de ce week-end politique ?
- "L'abstentionnisme, non ?"
A votre avis ?
- "L'abstentionnisme."
Et qui a fait pendant le week-end le plus grand chemin idéologique ?
- "Je n'en sais rien. Je crois que ce qui intéresse les gens, aujourd'hui, ce n'est pas le débat de l'opposition avec elle-même ou le débat des socialistes entre eux. Ce qui intéresse les Français, c'est le débat avec les Français. Dans ce débat avec les Français, il faut regarder les projets des uns et des autres. Et je suis plutôt à ce jour frappé par cette sorte de course au centre qui donne et pour Jospin et pour J. Chirac, à ce jour, des projets plutôt aseptisés et qui nous tiennent à l'égard de tous les grands choix de réformes modernes qui sont faits par nos voisins. Je crois que la France est en train de faire une élection présidentielle à part."
Les deux grands qui sont partis et qui s'affrontent dans un première tour qui ressemble à un deuxième, ne vous laissent plus de place. Ils vous asphyxient ?
- "Pas du tout. Je pense rigoureusement le contraire. Je pense qu'est en train de s'ouvrir, en ce qui me concerne, un formidable espace. Pourquoi ? Parce que je représente en France le grand courant réformateur, libéral, moderne, qui est partout au pouvoir en Europe et qui, aujourd'hui, est totalement absent du débat politique français. Vous savez que vous avez eu, ces jours-ci, un protocole qui a été signé entre Aznar pour l'Espagne, Berlusconi et T. Blair. Je suis le seul des candidats politiques à la présidentielle à pouvoir signer ce protocole européen. Pourquoi ? Parce que c'est un protocole qui prévoit des réformes, telles que la flexibilité du marché du travail, les privations, l'ouverture à la concurrence, la baisse des dépendances publiques... C'est très exactement le projet que je porte pour la France."
Peut-être que les Français ne veulent pas du libéralisme ?
- "C'est ce qu'on leur dit et qu'on leur répète. On va voir. Je saurai en tirer les conclusions. Mais je reste persuadé que si les Français n'ont pas à ce jour fait ce choix, c'est qu'on ne leur a jamais proposé franchement. Vous sentez bien qu'il y a derrière cette polarisation du deuxième tour, normale après cinq ans de cohabitation entre le Premier ministre et le président de la République, une envie de premier tour et une envie de choix beaucoup plus forte que les choix mous, que le ni-ni Chirac ou le ni-ni Jospin."
Vous avez remarqué que la presse, ce matin, salue le courage ou la bravoure de F. Bayrou à Toulouse. Qu'en avez-vous pensé ?
- "Je pense que ce qui intéresse les gens, ce n'est pas le débat entre les partis ou entre les chefs de parti, mais le débat avec les Français. L'UEM à Toulouse est une bonne idée, car on s'est toujours rassemblés pour les élections législatives. Mais c'est une bonne idée qui a mal tourné, parce qu'elle a donné le spectacle de la division et parce que l'UEM se transforme en rassemblement de chiraquiens pour le premier tour. Qu'est-ce que j'en tire comme conclusions ? J'en tire que le moment venu, il faudra construire le rassemblement du second tour de l'élection présidentielle. Nous verrons, nous n'y sommes pas. Nous ne ferons pas l'économie d'un premier tour. Je le dis et je le répète."
Est-ce qu'il faut un grand parti de droite et du centre ?
- "Je dis que pour l'instant, il faut une bonne campagne présidentielle. Il ne vous a pas échappé que l'élection présidentielle avait lieu avant l'élection législative qui, elle, est l'occasion de faire connaître ses convergences s'il y en a, ces divergences s'il y en a. Qu'elle est la proposition originale de L. Jospin ? Y en a-t-il une ?"
Quand je vous ai demandé qui a fait le chemin idéologique le plus grand, est-ce que ce n'est pas L. Jospin ?
- "Sous la pression des faits, c'est vrai que les socialistes sont obligés de se moderniser. Mais je prends deux exemples : L. Jospin découvre aujourd'hui l'importance de la formation tout au long de la vie, le capital de deuxième chance. J'ai écrit un livre sur cette question il y a 15 ans ! Et avant de parler du capital de deuxième chance, je voudrais d'abord que la première école - l'école de la République - soit l'école de la réussite et qu'il y ait des réformes engagées pour cela. Deuxième exemple : on n'est pas terrible au niveau de l'emploi. On est onzième en Europe et on sait très bien qu'on ne retrouvera pas le plein emploi en faisant le plein de rigidité socialiste, mais en faisant le plein de libertés."
D'où vient que tous vos efforts de différences, de distanciation, de modernité même - vous avez anticipé sur les autres - restent aujourd'hui aussi vain ? Parce que vous n'avez que 3 ou 4 %, sans vous choquer ?
- "Un peu plus dans certains sondages. Mais quel est mon avantage comparatif ? L'avantage comparatif - si j'en ai un - dans la campagne, c'est celui de porter ce grand projet réformateur, moderne, qui est porté autour de nous. Or, pour pouvoir jouer de cet avantage comparatif, encore faut-il que tous les candidats soient là..."
Ils sont là !
- "Ils sont là, mais nous n'avons pas encore eu vraiment les projets. C'est la raison pour laquelle vous ne m'entendrez jamais dire quoique ce soit sur les hommes, sur L. Jospin ou sur J. Chirac. Mais, en revanche, sur leurs projets, lorsque les uns et les autres vont avancer dans cette campagne, je m'exprimerai. Pardonnez-moi de vous dire, mais le projet de l'UEM à Toulouse est un projet frileux..."
Il y avait 24 propositions qui ont été présentées l'une après l'autre.
- "C'est un projet qui est très en recul par rapport à ce que proposait l'opposition il y a quelques années. Un exemple : sur l'éducation, nous étions pour l'autonomie des établissements scolaires. Non seulement on ne l'a pas fait, mais les socialistes commencent un peu à la mettre en oeuvre ! Nous étions surtout pour la liberté de choix des parents pour l'école de leur enfants, c'est-à-dire la fin de la carte scolaire. Pas une ligne !"
Alors, que manque-t-il à l'UEM ?
- "Un peu d'audace. Cette élection présidentielle ne se gagnera pas au centre. Elle se gagnera à l'audace réformatrice."
Qu'est-ce que cela veut dire sur le plan politique ? Chacun pense qu'il a un peu d'audace - ou beaucoup d'audace...
- "Les Français, si vous regardez les études d'opinion, ont tendance à dire que J. Chirac et L. Jospin, c'est un peu la même chose. Il y a, à mon avis, une envie de faire bouger la France avec des réformes plus audacieuses. EDF : partout dans le monde se sont des entreprises qu'on privatise, comme autrefois on s'est aperçu que ce n'était pas à ce type d'entreprise de produire des voitures. Vous avez exactement la même chose. Le projet de Jospin, c'est "ni-ni". Ni nationalisation, ni privatisation. Le projet de la droite : ouverture progressive du capital etc."
Des deux côtés, il y a évolution. Vous savez qu'il y a de résistances, même à l'intérieur d''EDF. Il faut tenir compte des gens qui sont à l'intérieur.
- "C'est pour cela que ma proposition est habile - ou essaye de l'être en tout cas. Elle consiste à dire que sur le capital d'EDF, il y en a plus de la moitié que je vais donner aux personnels, pour garantir l'avenir des retraites."
Vous avez noté que l'UEM à Toulouse était la division de la droite et du centre...
- "Cela en a donné le spectacle, si j'en lis la presse ce matin"
Est-ce que F. Bayrou a joué, là, le diviseur, le provocateur ou simplement, il est le Béarnais...
- "Il avait envie de dire des choses, il y est allé. Encore une fois, ce n'est pas ce débat de Toulouse qui m'intéresse, mais le débat avec les Français."
J. Chirac veut à nouveau cinq ans de plus comme président de la République, pour réaliser ce qu'il promet, pour réussir un plein mandat. Est-ce que vous lui donnez cinq ans, vous ?
- "Cinq ans pour quoi faire ?"
Il le dit.
- "Non, je ne l'ai pas encore vu. J'attends le programme avec impatience. Pour l'instant, nous avons un candidat, mais nous n'avons pas encore vraiment un programme. S'il s'agit de bricolages ou de petites réformes, il y a besoin de présenter un choix au moins au premier tour. Pour ma part, j'entends proposer un choix de vrai refondation. Refondation éducative, refondation institutionnelle, refondation fiscale, refondation sociale..."
Comme les autres candidats, vous allez passé au Salon de l'agriculture : est-ce que vous direz aux agriculteurs que pour leurs revenus, leurs prix, leur organisations, il faut qu'il fasse confiance au marché ?
- "L'agriculture est profondément engagée dans le marché. Les agriculteurs ont besoin de soutiens. Les agriculteurs ont besoin qu'on les aide sur le plan de la fiscalité, sur le plan des charges. Mais j'ai une particularité : dans ce domaine-là, comme dans tant d'autres, je tiens le même discours, un discours de convictions. Depuis longtemps, mes amis qui sont responsables du syndicalisme agricole savent reconnaître cette qualité. Souvent, si on avait écouté ce discours un peu plus tôt dans le domaine de l'agriculture, on aurait évité des impasses."
(Source :Premier ministre, Service d'information du gouvernement, le26 février 2002)
- "Vous avez remarqué que je n'étais pas à Toulouse, mais j'étais effectivement en Algérie, dans une visite privée auprès d'un certain nombre d'amis algériens, parce que je crois à l'importance des relations avec l'Algérie."
Qui sort renforcé, à votre avis, de ce week-end politique ?
- "L'abstentionnisme, non ?"
A votre avis ?
- "L'abstentionnisme."
Et qui a fait pendant le week-end le plus grand chemin idéologique ?
- "Je n'en sais rien. Je crois que ce qui intéresse les gens, aujourd'hui, ce n'est pas le débat de l'opposition avec elle-même ou le débat des socialistes entre eux. Ce qui intéresse les Français, c'est le débat avec les Français. Dans ce débat avec les Français, il faut regarder les projets des uns et des autres. Et je suis plutôt à ce jour frappé par cette sorte de course au centre qui donne et pour Jospin et pour J. Chirac, à ce jour, des projets plutôt aseptisés et qui nous tiennent à l'égard de tous les grands choix de réformes modernes qui sont faits par nos voisins. Je crois que la France est en train de faire une élection présidentielle à part."
Les deux grands qui sont partis et qui s'affrontent dans un première tour qui ressemble à un deuxième, ne vous laissent plus de place. Ils vous asphyxient ?
- "Pas du tout. Je pense rigoureusement le contraire. Je pense qu'est en train de s'ouvrir, en ce qui me concerne, un formidable espace. Pourquoi ? Parce que je représente en France le grand courant réformateur, libéral, moderne, qui est partout au pouvoir en Europe et qui, aujourd'hui, est totalement absent du débat politique français. Vous savez que vous avez eu, ces jours-ci, un protocole qui a été signé entre Aznar pour l'Espagne, Berlusconi et T. Blair. Je suis le seul des candidats politiques à la présidentielle à pouvoir signer ce protocole européen. Pourquoi ? Parce que c'est un protocole qui prévoit des réformes, telles que la flexibilité du marché du travail, les privations, l'ouverture à la concurrence, la baisse des dépendances publiques... C'est très exactement le projet que je porte pour la France."
Peut-être que les Français ne veulent pas du libéralisme ?
- "C'est ce qu'on leur dit et qu'on leur répète. On va voir. Je saurai en tirer les conclusions. Mais je reste persuadé que si les Français n'ont pas à ce jour fait ce choix, c'est qu'on ne leur a jamais proposé franchement. Vous sentez bien qu'il y a derrière cette polarisation du deuxième tour, normale après cinq ans de cohabitation entre le Premier ministre et le président de la République, une envie de premier tour et une envie de choix beaucoup plus forte que les choix mous, que le ni-ni Chirac ou le ni-ni Jospin."
Vous avez remarqué que la presse, ce matin, salue le courage ou la bravoure de F. Bayrou à Toulouse. Qu'en avez-vous pensé ?
- "Je pense que ce qui intéresse les gens, ce n'est pas le débat entre les partis ou entre les chefs de parti, mais le débat avec les Français. L'UEM à Toulouse est une bonne idée, car on s'est toujours rassemblés pour les élections législatives. Mais c'est une bonne idée qui a mal tourné, parce qu'elle a donné le spectacle de la division et parce que l'UEM se transforme en rassemblement de chiraquiens pour le premier tour. Qu'est-ce que j'en tire comme conclusions ? J'en tire que le moment venu, il faudra construire le rassemblement du second tour de l'élection présidentielle. Nous verrons, nous n'y sommes pas. Nous ne ferons pas l'économie d'un premier tour. Je le dis et je le répète."
Est-ce qu'il faut un grand parti de droite et du centre ?
- "Je dis que pour l'instant, il faut une bonne campagne présidentielle. Il ne vous a pas échappé que l'élection présidentielle avait lieu avant l'élection législative qui, elle, est l'occasion de faire connaître ses convergences s'il y en a, ces divergences s'il y en a. Qu'elle est la proposition originale de L. Jospin ? Y en a-t-il une ?"
Quand je vous ai demandé qui a fait le chemin idéologique le plus grand, est-ce que ce n'est pas L. Jospin ?
- "Sous la pression des faits, c'est vrai que les socialistes sont obligés de se moderniser. Mais je prends deux exemples : L. Jospin découvre aujourd'hui l'importance de la formation tout au long de la vie, le capital de deuxième chance. J'ai écrit un livre sur cette question il y a 15 ans ! Et avant de parler du capital de deuxième chance, je voudrais d'abord que la première école - l'école de la République - soit l'école de la réussite et qu'il y ait des réformes engagées pour cela. Deuxième exemple : on n'est pas terrible au niveau de l'emploi. On est onzième en Europe et on sait très bien qu'on ne retrouvera pas le plein emploi en faisant le plein de rigidité socialiste, mais en faisant le plein de libertés."
D'où vient que tous vos efforts de différences, de distanciation, de modernité même - vous avez anticipé sur les autres - restent aujourd'hui aussi vain ? Parce que vous n'avez que 3 ou 4 %, sans vous choquer ?
- "Un peu plus dans certains sondages. Mais quel est mon avantage comparatif ? L'avantage comparatif - si j'en ai un - dans la campagne, c'est celui de porter ce grand projet réformateur, moderne, qui est porté autour de nous. Or, pour pouvoir jouer de cet avantage comparatif, encore faut-il que tous les candidats soient là..."
Ils sont là !
- "Ils sont là, mais nous n'avons pas encore eu vraiment les projets. C'est la raison pour laquelle vous ne m'entendrez jamais dire quoique ce soit sur les hommes, sur L. Jospin ou sur J. Chirac. Mais, en revanche, sur leurs projets, lorsque les uns et les autres vont avancer dans cette campagne, je m'exprimerai. Pardonnez-moi de vous dire, mais le projet de l'UEM à Toulouse est un projet frileux..."
Il y avait 24 propositions qui ont été présentées l'une après l'autre.
- "C'est un projet qui est très en recul par rapport à ce que proposait l'opposition il y a quelques années. Un exemple : sur l'éducation, nous étions pour l'autonomie des établissements scolaires. Non seulement on ne l'a pas fait, mais les socialistes commencent un peu à la mettre en oeuvre ! Nous étions surtout pour la liberté de choix des parents pour l'école de leur enfants, c'est-à-dire la fin de la carte scolaire. Pas une ligne !"
Alors, que manque-t-il à l'UEM ?
- "Un peu d'audace. Cette élection présidentielle ne se gagnera pas au centre. Elle se gagnera à l'audace réformatrice."
Qu'est-ce que cela veut dire sur le plan politique ? Chacun pense qu'il a un peu d'audace - ou beaucoup d'audace...
- "Les Français, si vous regardez les études d'opinion, ont tendance à dire que J. Chirac et L. Jospin, c'est un peu la même chose. Il y a, à mon avis, une envie de faire bouger la France avec des réformes plus audacieuses. EDF : partout dans le monde se sont des entreprises qu'on privatise, comme autrefois on s'est aperçu que ce n'était pas à ce type d'entreprise de produire des voitures. Vous avez exactement la même chose. Le projet de Jospin, c'est "ni-ni". Ni nationalisation, ni privatisation. Le projet de la droite : ouverture progressive du capital etc."
Des deux côtés, il y a évolution. Vous savez qu'il y a de résistances, même à l'intérieur d''EDF. Il faut tenir compte des gens qui sont à l'intérieur.
- "C'est pour cela que ma proposition est habile - ou essaye de l'être en tout cas. Elle consiste à dire que sur le capital d'EDF, il y en a plus de la moitié que je vais donner aux personnels, pour garantir l'avenir des retraites."
Vous avez noté que l'UEM à Toulouse était la division de la droite et du centre...
- "Cela en a donné le spectacle, si j'en lis la presse ce matin"
Est-ce que F. Bayrou a joué, là, le diviseur, le provocateur ou simplement, il est le Béarnais...
- "Il avait envie de dire des choses, il y est allé. Encore une fois, ce n'est pas ce débat de Toulouse qui m'intéresse, mais le débat avec les Français."
J. Chirac veut à nouveau cinq ans de plus comme président de la République, pour réaliser ce qu'il promet, pour réussir un plein mandat. Est-ce que vous lui donnez cinq ans, vous ?
- "Cinq ans pour quoi faire ?"
Il le dit.
- "Non, je ne l'ai pas encore vu. J'attends le programme avec impatience. Pour l'instant, nous avons un candidat, mais nous n'avons pas encore vraiment un programme. S'il s'agit de bricolages ou de petites réformes, il y a besoin de présenter un choix au moins au premier tour. Pour ma part, j'entends proposer un choix de vrai refondation. Refondation éducative, refondation institutionnelle, refondation fiscale, refondation sociale..."
Comme les autres candidats, vous allez passé au Salon de l'agriculture : est-ce que vous direz aux agriculteurs que pour leurs revenus, leurs prix, leur organisations, il faut qu'il fasse confiance au marché ?
- "L'agriculture est profondément engagée dans le marché. Les agriculteurs ont besoin de soutiens. Les agriculteurs ont besoin qu'on les aide sur le plan de la fiscalité, sur le plan des charges. Mais j'ai une particularité : dans ce domaine-là, comme dans tant d'autres, je tiens le même discours, un discours de convictions. Depuis longtemps, mes amis qui sont responsables du syndicalisme agricole savent reconnaître cette qualité. Souvent, si on avait écouté ce discours un peu plus tôt dans le domaine de l'agriculture, on aurait évité des impasses."
(Source :Premier ministre, Service d'information du gouvernement, le26 février 2002)