Texte intégral
Q - Monsieur le Ministre, la situation au Proche-Orient ne cesse de se dégrader. Vous avez lancé des idées, de même que vos partenaires européens. Où en sont ces idées ?
R - Nous discutons intensément ces temps-ci, entre Européens, pour redonner corps à une approche politique, complètement abandonnée depuis un an au profit d'une approche purement militaire et répressive qui montre aujourd'hui ses limites ; la sécurité n'est pas rétablie pour les Israéliens qui vivent toujours dans l'angoisse.
C'est une erreur de traiter cette question comme un problème purement militaire ; cela ne peut marcher et conduit à une impasse. C'est un problème fondamentalement politique. Il faudrait traiter les deux choses - lutte contre le terrorisme et recherche d'une solution politique - parallèlement.
C'est pour cette raison qu'il y a quelques temps, nous Français, avons proposé de réfléchir à des élections et à un soutien plus net au plan Shimon Peres-Abou Ala sur la reconnaissance de l'Etat palestinien dans ce processus. Les Allemands ont également évoqué l'idée d'un référendum, tandis que les Italiens parlaient d'une conférence internationale.
Le point commun de toutes ces idées est de reparler du volet politique. C'est ce que nous faisons et nous allons continuer à approfondir ces idées parce qu'il faut absolument sortir de ce piège.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 février 2002)
R - Nous discutons intensément ces temps-ci, entre Européens, pour redonner corps à une approche politique, complètement abandonnée depuis un an au profit d'une approche purement militaire et répressive qui montre aujourd'hui ses limites ; la sécurité n'est pas rétablie pour les Israéliens qui vivent toujours dans l'angoisse.
C'est une erreur de traiter cette question comme un problème purement militaire ; cela ne peut marcher et conduit à une impasse. C'est un problème fondamentalement politique. Il faudrait traiter les deux choses - lutte contre le terrorisme et recherche d'une solution politique - parallèlement.
C'est pour cette raison qu'il y a quelques temps, nous Français, avons proposé de réfléchir à des élections et à un soutien plus net au plan Shimon Peres-Abou Ala sur la reconnaissance de l'Etat palestinien dans ce processus. Les Allemands ont également évoqué l'idée d'un référendum, tandis que les Italiens parlaient d'une conférence internationale.
Le point commun de toutes ces idées est de reparler du volet politique. C'est ce que nous faisons et nous allons continuer à approfondir ces idées parce qu'il faut absolument sortir de ce piège.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 février 2002)