Texte intégral
Les ministres des finances et les gouverneurs des Banques Centrales des sept grands pays industrialisés se sont réunis aujourd'hui pour procéder à l'exercice de surveillance multilatérale de leurs économies, conformément au processus de coordination des politiques économiques adopté au Sommet de Tokyo en 1986 et renforcé au Sommet de Venise en 1987. Le Directeur Général du FMI a participé à la réunion. Ils ont examiné les objectifs et projections à moyen terme pour chacune de leurs économies et pour le groupe dans son ensemble, ainsi que les perspectives à court terme, en vue d'évaluer les tendances économiques actuelles. Dans le cadre de leurs efforts continus de renforcement de la coordination, ils sont convenus de mettre au point un indicateur des prix des matières premières destiné à être inclus à titre d'instrument supplémentaire d'analyse dans la batterie des indicateurs existants. Dans ce contexte, ils sont convenus d'envisager les moyens de perfectionner le fonctionnement du système monétaire international et le processus de coordination.
- Les ministres et les gouverneurs ont passé en revue les développements économiques et financiers intervenus depuis leur déclaration des 22-23 décembre 1987. Ils ont noté que leur coopération renouvelée avait constitué les bases pour des améliorations de leurs économies qui renforceront leurs performances. Ils ont réaffirmé la validité des orientations et engagements définis dans cette déclaration, ceux-ci contribuant au maintien d'une croissance faiblement inflationniste. En outre, ils ont enregistré avec satisfaction les signes additionnels d'une poursuite de la correction des déséquilibres extérieurs, ainsi que la stabilité accrue des taux de change. Ils sont aussi convenus d'accorder une plus grande attention aux réformes structurelles, afin d'accroître la flexibilité de leurs économies et d'améliorer la croissance et l'ajustement.
- Les ministres et les gouverneurs ont exprimé leur détermination à poursuivre la coordination de leurs politiques économiques pour améliorer les données économiques fondamentales et par ce biais renforcer les conditions de la stabilité des taux de change. Ils ont réaffirmé qu'une fluctuation excessive des taux de change, une baisse supplémentaire du dollar ou une hausse du dollar à un niveau tel que le processus d'ajustement serait enrayé, pourraient être contreproductives car elles détérioreraient les perspectives de croissance de l'économie mondiale. Les ministres et les gouverneurs ont à nouveau souligné leur intérêt commun pour des taux de change stables entre leurs monnaies, et sont convenus de continuer à coopérer étroitement dans la surveillance et la mise en oeuvre de politiques visant à renforcer les données économiques fondamentales, de manière à favoriser le maintien de la stabilité des taux de change. En outre, ils sont convenus de continuer à coopérer étroitement sur les marchés des changes.
Les ministres et les gouverneurs ont noté que d'autres pays avaient aussi des responsabilités dans le soutien au processus global d'ajustement. En particulier, tout en remarquant que certaines économies nouvellement industrialisées ont réalisé des performances remarquables, ils ont appelé leurs autorités à accepter une plus grande responsabilité afin d'assurer un système d'échanges et de paiements ouvert et une correction des déséquilibres de paiements globaux. A cette fin, ils les ont pressés de continuer à prendre des mesures en vue de réduire les barrières commerciales et de permettre à leurs monnaies de refléter pleinement la force réelle de leurs économies.
- Les ministres et les gouverneurs ont insisté sur leur ferme opposition à des mesures protectionnistes comme moyen de faire face aux déséquilibres globaux. Ils ont réaffirmé leur détermination à continuer à résister au protectionnisme et à promouvoir un système d'échanges commerciaux ouvert. A cet égard, ils ont souligné l'importance de progrès rapides dans les négociations commerciales multilatérales (Uruguay round) dans le sens d'une libéralisation du commerce de la part de tous les pays concernés.
- Les ministres et les gouverneurs ont réaffirmé leur complet soutien à l'actuelle stratégie de la dette au cas par cas, qui constitue la seule approche viable et réaliste pour surmonter les problèmes de la dette internationale. Ils se sont félicités des progrès réalisés par certains pays débiteurs qui ont augmenté leur croissance et réduit leurs déficits extérieurs grâce à la mise en oeuvre de politiques macroéconomiques et structurelles saines. Ils ont noté qu'une contribution capitale au financement des pays en développement endettés avait été apportée par les rééchelonnements de créances publiques consentis par le Club de Paris. Ils ont insisté sur l'importance du rôle des banques commerciales dans le soutien aux efforts de réforme des pays débiteurs, par le biais d'options financières adéquates et appropriées dans le cadre de l'approche du "menu". Les ministres et les gouverneurs ont renouvelé leur ferme refus de propositions globales d'annulation de dettes, qui transfèrent les risques du secteur privé vers les institutions internationales ou les gouvernements des pays créanciers. Ils ont appelé le FMI et la Banque Mondiale à continuer à travailler au cas par cas avec les pays débiteurs, en soutenant leurs efforts de redressement et en catalysant les financements extérieurs nécessaires grâce à des techniques appropriées à la stratégie flexible de traitement de la dette orientée vers la croissance.
- Les ministres et les gouverneurs ont passé en revue les développements économiques et financiers intervenus depuis leur déclaration des 22-23 décembre 1987. Ils ont noté que leur coopération renouvelée avait constitué les bases pour des améliorations de leurs économies qui renforceront leurs performances. Ils ont réaffirmé la validité des orientations et engagements définis dans cette déclaration, ceux-ci contribuant au maintien d'une croissance faiblement inflationniste. En outre, ils ont enregistré avec satisfaction les signes additionnels d'une poursuite de la correction des déséquilibres extérieurs, ainsi que la stabilité accrue des taux de change. Ils sont aussi convenus d'accorder une plus grande attention aux réformes structurelles, afin d'accroître la flexibilité de leurs économies et d'améliorer la croissance et l'ajustement.
- Les ministres et les gouverneurs ont exprimé leur détermination à poursuivre la coordination de leurs politiques économiques pour améliorer les données économiques fondamentales et par ce biais renforcer les conditions de la stabilité des taux de change. Ils ont réaffirmé qu'une fluctuation excessive des taux de change, une baisse supplémentaire du dollar ou une hausse du dollar à un niveau tel que le processus d'ajustement serait enrayé, pourraient être contreproductives car elles détérioreraient les perspectives de croissance de l'économie mondiale. Les ministres et les gouverneurs ont à nouveau souligné leur intérêt commun pour des taux de change stables entre leurs monnaies, et sont convenus de continuer à coopérer étroitement dans la surveillance et la mise en oeuvre de politiques visant à renforcer les données économiques fondamentales, de manière à favoriser le maintien de la stabilité des taux de change. En outre, ils sont convenus de continuer à coopérer étroitement sur les marchés des changes.
Les ministres et les gouverneurs ont noté que d'autres pays avaient aussi des responsabilités dans le soutien au processus global d'ajustement. En particulier, tout en remarquant que certaines économies nouvellement industrialisées ont réalisé des performances remarquables, ils ont appelé leurs autorités à accepter une plus grande responsabilité afin d'assurer un système d'échanges et de paiements ouvert et une correction des déséquilibres de paiements globaux. A cette fin, ils les ont pressés de continuer à prendre des mesures en vue de réduire les barrières commerciales et de permettre à leurs monnaies de refléter pleinement la force réelle de leurs économies.
- Les ministres et les gouverneurs ont insisté sur leur ferme opposition à des mesures protectionnistes comme moyen de faire face aux déséquilibres globaux. Ils ont réaffirmé leur détermination à continuer à résister au protectionnisme et à promouvoir un système d'échanges commerciaux ouvert. A cet égard, ils ont souligné l'importance de progrès rapides dans les négociations commerciales multilatérales (Uruguay round) dans le sens d'une libéralisation du commerce de la part de tous les pays concernés.
- Les ministres et les gouverneurs ont réaffirmé leur complet soutien à l'actuelle stratégie de la dette au cas par cas, qui constitue la seule approche viable et réaliste pour surmonter les problèmes de la dette internationale. Ils se sont félicités des progrès réalisés par certains pays débiteurs qui ont augmenté leur croissance et réduit leurs déficits extérieurs grâce à la mise en oeuvre de politiques macroéconomiques et structurelles saines. Ils ont noté qu'une contribution capitale au financement des pays en développement endettés avait été apportée par les rééchelonnements de créances publiques consentis par le Club de Paris. Ils ont insisté sur l'importance du rôle des banques commerciales dans le soutien aux efforts de réforme des pays débiteurs, par le biais d'options financières adéquates et appropriées dans le cadre de l'approche du "menu". Les ministres et les gouverneurs ont renouvelé leur ferme refus de propositions globales d'annulation de dettes, qui transfèrent les risques du secteur privé vers les institutions internationales ou les gouvernements des pays créanciers. Ils ont appelé le FMI et la Banque Mondiale à continuer à travailler au cas par cas avec les pays débiteurs, en soutenant leurs efforts de redressement et en catalysant les financements extérieurs nécessaires grâce à des techniques appropriées à la stratégie flexible de traitement de la dette orientée vers la croissance.