Texte intégral
Les ministres des finances et les gouverneurs des Banques centrales du Canada, de la France, de l'Italie, de l'Allemagne, du Japon, du Royaume-Uni et des Etats-Unis se sont rencontrés le 28 avril 1991 à Washington pour un échange de vues sur les questions économiques et financières internationales actuelles. Le Directeur général du FMI a participé aux discussions relatives à la situation économique et aux perspectives de l'économie mondiale.
- Les ministres et les gouverneurs ont souligné que leurs pays font partie d'une économie mondiale étroitement interdépendante dans laquelle les pouvoirs et responsabilités économiques sont partagés. En conséquence, ils ont réaffirmé que la poursuite de la coordination internationale des politiques économiques est indispensable pour réaliser leur objectif commun de croissance soutenue dans la stabilité des prix et ont réaffirmé leur soutien au processus de coordination des politiques.
- C'est dans cet esprit que les ministres et les gouverneurs ont examiné la situation et les perspectives de l'économie mondiale à la suite de la guerre du Golfe. Ils ont noté des signes précurseurs d'une reprise économique et d'une baisse de l'inflation dans les pays qui connaissent une récession. Ils ont également noté le maintien de taux d'intérêt réels élevés et le ralentissement de l'activité économique dans les pays qui jusqu'à récemment enregistraient une croissance forte.
- Dans ce contexte, les ministres et les gouverneurs ont souligné l'importance de politiques monétaire et budgétaire qui créent les conditions d'une baisse des taux d'intérêt réels et d'une reprise économique mondiale dans la stabilité des prix. Ils pensent qu'une telle stratégie à moyen terme constitue la meilleure façon de réduire les risques potentiels et les incertitudes de la situation actuelle. Ils ont réaffirmé l'importance de politiques visant à accroître l'épargne mondiale. Ils sont convenus de surveiller de près la situation et de prendre les mesures nécessaires dans le cadre du processus de coordination en vue de parvenir à une reprise saine et à une croissance de l'économie mondiale.
- Etant donné les liens étroits entre le commerce et la croissance, les ministres et les gouverneurs ont également souligné l'importance de conclure avec succès l'"Uruguay Round".
- Les ministres et les gouverneurs ont également passé en revue l'évolution des marchés financiers internationaux et réaffirmé leur engagement de coopérer de manière étroite sur les marchés des changes.
- Les ministres et les gouverneurs se sont félicités des efforts de réforme en cours en Europe centrale et orientale et en Amérique latine, en Afrique et en Asie. Ils ont estimé qu'une reprise économique mondiale forte et des marchés ouverts dans les principaux pays industrialisés fourniront le soutien nécessaire à ces efforts. Ils ont noté la situation économique difficile en Union soviétique et le besoin des réformes économiques soutenues.
- Les ministres et les gouverneurs ont encouragé les pays en développement à poursuivre des réformes orientées vers le marché et ont souligné l'importance du soutien actif de cet effort par le FMI et la Banque mondiale à travers leur conditionnalité et leurs financements. A cet égard, ils ont réaffirmé leur engagement de mettre en oeuvre l'augmentation des quote-parts du FMI avant la fin de l'année.
- Les ministres et les gouverneurs ont souligné que leurs pays font partie d'une économie mondiale étroitement interdépendante dans laquelle les pouvoirs et responsabilités économiques sont partagés. En conséquence, ils ont réaffirmé que la poursuite de la coordination internationale des politiques économiques est indispensable pour réaliser leur objectif commun de croissance soutenue dans la stabilité des prix et ont réaffirmé leur soutien au processus de coordination des politiques.
- C'est dans cet esprit que les ministres et les gouverneurs ont examiné la situation et les perspectives de l'économie mondiale à la suite de la guerre du Golfe. Ils ont noté des signes précurseurs d'une reprise économique et d'une baisse de l'inflation dans les pays qui connaissent une récession. Ils ont également noté le maintien de taux d'intérêt réels élevés et le ralentissement de l'activité économique dans les pays qui jusqu'à récemment enregistraient une croissance forte.
- Dans ce contexte, les ministres et les gouverneurs ont souligné l'importance de politiques monétaire et budgétaire qui créent les conditions d'une baisse des taux d'intérêt réels et d'une reprise économique mondiale dans la stabilité des prix. Ils pensent qu'une telle stratégie à moyen terme constitue la meilleure façon de réduire les risques potentiels et les incertitudes de la situation actuelle. Ils ont réaffirmé l'importance de politiques visant à accroître l'épargne mondiale. Ils sont convenus de surveiller de près la situation et de prendre les mesures nécessaires dans le cadre du processus de coordination en vue de parvenir à une reprise saine et à une croissance de l'économie mondiale.
- Etant donné les liens étroits entre le commerce et la croissance, les ministres et les gouverneurs ont également souligné l'importance de conclure avec succès l'"Uruguay Round".
- Les ministres et les gouverneurs ont également passé en revue l'évolution des marchés financiers internationaux et réaffirmé leur engagement de coopérer de manière étroite sur les marchés des changes.
- Les ministres et les gouverneurs se sont félicités des efforts de réforme en cours en Europe centrale et orientale et en Amérique latine, en Afrique et en Asie. Ils ont estimé qu'une reprise économique mondiale forte et des marchés ouverts dans les principaux pays industrialisés fourniront le soutien nécessaire à ces efforts. Ils ont noté la situation économique difficile en Union soviétique et le besoin des réformes économiques soutenues.
- Les ministres et les gouverneurs ont encouragé les pays en développement à poursuivre des réformes orientées vers le marché et ont souligné l'importance du soutien actif de cet effort par le FMI et la Banque mondiale à travers leur conditionnalité et leurs financements. A cet égard, ils ont réaffirmé leur engagement de mettre en oeuvre l'augmentation des quote-parts du FMI avant la fin de l'année.