Communiqué du ministère des affaires étrangères, en date du 7 mai 1989, sur les violations du cessez-le-feu au Liban.

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Circonstance : Violations du cessez-le-feu décidé par la ligue arabe, dès le 6 mai 1989, au Liban

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Texte intégral

Alors que toutes les parties libanaises avaient publiquement donné leur accord au plan de la Ligue arabe et que des gestes de conciliation avaient concrètement traduit une volonté d'apaisement durable, des violations persistantes du cessez-le-feu ont conduit, dans la journée du 6 mai, à une reprise généralisée des bombardements au Liban.
- Devant la gravité de ces événements, la France, qui n'a cessé d'encourager l'action de la Ligue arabe, est intervenue le 6 mai auprès de Cheikh Sabah, Président du Comité de Conciliation de la Ligue, de M. Klibi, secrétaire général de cette organisation, et de M. Perez de Cuellar, secrétaire général des Nations unies, auquel le Conseil de Sécurité a confié un mandat concernant le Liban, pour les alerter sur le caractère intolérable de cette situation et leur demander de tout faire pour assurer le cessez-le-feu qui ouvrira la voie au règlement politique de la question libanaise.
- La France lance un appel pressant à toutes les parties pour que cesse toute action militaire, de telle sorte que le cessez-le-feu puisse effectivement être mis en oeuvre, et que les observateurs arabes puissent accomplir leur mission de paix.