Texte intégral
Les chefs d'Etat et de Gouvernement de la France et de la République fédérale d'Allemagne se félicitent des résultats de la dernière rencontre des ministres des transports des pays participant au projet de liaisons ferroviaires rapides Paris-Bruxelles-Cologne-Amsterdam et Londres (26.10.1987 à Bruxelles).
Ils réitèrent la volonté des Etats d'entreprendre le projet Paris-Bruxelles-Cologne-Amsterdam dans son ensemble, qui sera l'un des éléments essentiels du futur réseau de transport européen.
L'exploitation des trains à grande vitesse entraînera une amélioration sensible du système de transport européen. La réalisation de ces liaisons doit faciliter la mise en place d'un marché commun européen des transports, élément du marché intérieur européen.
Ils insistent une nouvelle fois sur la nécessité d'une consultation des industriels par les Sociétés de chemin de fer en vue de définir, sur la base des spécifications établies en 1986, un train européen qui devra pouvoir atteindre une vitesse de 300 km/h en exploitation commerciale et circulant sur les infrastructures à grande vitesse des réseaux nationaux et internationaux européens.
Les chefs d'Etat et de Gouvernement confirment l'invitation adressée par les ministres des transports aux Sociétés de chemin de fer afin qu'elles proposent, avant le 1er mars 1988, un cadre dans lequel devront être conclus l'ensemble des accords nécessaires, notamment dans leurs aspects techniques, financiers et commerciaux, pour réaliser le projet. En outre, ils souhaitent que les Sociétés de chemin de fer s'accordent sur l'exploitation commune de ce réseau, en vue notamment de son intégration dans les réseaux existants.
Ils confirment la mission confiée aux ministres des transports d'approfondir l'étude commune sur la ligne Paris-Est de la France/Sud-Ouest de l'Allemagne.