Texte intégral
Le Gouvernement français a pris connaissance du vote par le Conseil suprême de Lituanie d'un moratoire sur la déclaration d'indépendance du 11 mars et les actes juridiques qui en découlent.
- Il espère que cet acte courageux et important sera compris à sa juste mesure à Moscou et qu'il permettra un règlement rapide du conflit ainsi que la levée des mesures de blocus qui touchent encore l'économie lituanienne.
- La France prend acte de cette évolution positive avec d'autant plus de satisfaction qu'elle a contribué depuis le début du conflit à ouvrir les voies d'un règlement pacifique et négocié entre les parties :
- M. Roland Dumas, ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères s'était dès le 30 mars à Moscou entretenu avec M. Chevardnadze de cette question. Le Président de la République et le Chancelier ouest-allemand se sont adressé conjointement le 26 avril au Président du Conseil suprême de Lituanie pour lui demander de "suspendre pendant un temps les effets des décisions" prises par le Parlement lituanien. Le Premier ministre, Mme Prunskiene a rencontré à Paris le Président de la République le 10 mai.
- De nombreuses déclarations françaises ou communautaires en particulier en matière d'aide humanitaire ont rappelé depuis le 11 mars dernier cette volonté de voir le conflit se régler sur une base négociée.
- Les conditions étant maintenant réunies, la France espère que chacune des parties saisira cette occasion pour que des négociations s'ouvrent effectivement afin de parvenir à un règlement satisfaisant de la crise.
- Il espère que cet acte courageux et important sera compris à sa juste mesure à Moscou et qu'il permettra un règlement rapide du conflit ainsi que la levée des mesures de blocus qui touchent encore l'économie lituanienne.
- La France prend acte de cette évolution positive avec d'autant plus de satisfaction qu'elle a contribué depuis le début du conflit à ouvrir les voies d'un règlement pacifique et négocié entre les parties :
- M. Roland Dumas, ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères s'était dès le 30 mars à Moscou entretenu avec M. Chevardnadze de cette question. Le Président de la République et le Chancelier ouest-allemand se sont adressé conjointement le 26 avril au Président du Conseil suprême de Lituanie pour lui demander de "suspendre pendant un temps les effets des décisions" prises par le Parlement lituanien. Le Premier ministre, Mme Prunskiene a rencontré à Paris le Président de la République le 10 mai.
- De nombreuses déclarations françaises ou communautaires en particulier en matière d'aide humanitaire ont rappelé depuis le 11 mars dernier cette volonté de voir le conflit se régler sur une base négociée.
- Les conditions étant maintenant réunies, la France espère que chacune des parties saisira cette occasion pour que des négociations s'ouvrent effectivement afin de parvenir à un règlement satisfaisant de la crise.