Texte intégral
Les Douze, à la lumière de leur déclaration du 13 août 1987 dans laquelle ils se félicitaient du plan de Paix adopté par les Présidents des pays d'Amérique centrale, à Guatemala, le 7 août 1987, et dans l'espoir de voir ce plan s'appliquer le plus tôt possible, suivent de près les efforts déployés à cette fin par les pays de la région, soutenus par le Groupe de Contadora et le Groupe d'Appui.
Les Douze considèrent que, trois mois après l'adoption du Plan de Paix de Guatemala, il existe des raisons pour un certain optimisme. En dépit des difficultés et des obstacles qui restent encore à surmonter, les Douze accueillent favorablement et sont encouragés par les mesures prises jusqu'à présent dans l'application de l'Accord et ils lancent un appel urgent aux pays d'Amérique centrale pour qu'ils continuent leurs efforts visant à faire progresser le processus de paix.
Les Douze expriment leur ferme soutien et encouragement à la Commission internationale de Vérification et de Suivi.
Ils en appellent à toutes les parties dans la région pour qu'elles contribuent de façon positive à la réalisation des aspirations des peuples centre-américains à la paix, à la démocratie, à l'indépendance, à l'auto-détermination, au développement économique et social, ainsi qu'au respect des droits de l'homme. Ils condamnent tout acte de violence qui mette en danger le processus de paix.
Les Douze lancent un appel urgent à la communauté internationale et, plus particulièrement, aux pays qui ont des liens et des intérêts en Amérique centrale,pour qu'ils contribuent aux efforts de la région visant à parvenir à la paix, à la démocratie et au développement économique.
Ils espèrent que lorsque se tiendra leur prochaine réunion ministérielle avec les pays d'Amérique centrale et le Groupe de Contadora, prévue pour février 1988 à Hambourg, la paix et la démocratie règneront en Amérique centrale. Ceci permettra au dialogue de traiter davantage le développement économique de l'Amérique centrale qui s'impose avec urgence.