Texte intégral
La France entretient depuis longtemps d'amicales relations avec l'Irak. On sait qu'elle l'a aidé lors de la guerre contre l'Iran. Cela l'autorise d'autant plus à dire clairement qu'elle n'accepte ni l'agression contre le Koweït, ni l'annexion qui a suivi. Aussi a-t-elle décidé d'associer ses efforts à ceux des pays qui s'engagent pour le rétablissement du droit international violé par l'Irak.
- C'est pourquoi, elle a voté les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et celles de la Communauté Européenne et pris l'initiative de certaines d'entre elles. C'est pourquoi, elle exécute sa part de l'embargo et des sanctions économiques actuellement mises en oeuvre.
- C'est pourquoi enfin, sa marine est présente dans la zone du Golfe, toujours en application de la décision des Nations unies, mais la menace s'étend aujourd'hui à d'autres pays de la région.
- Dans cette situation, la France a souhaité et continue de souhaiter que le problème ainsi posé soit réglé au sein de la Communauté arabe. Si cela se révèle impossible, la France assumera ses propres responsabilités :
- 1) En répondant positivement aux demandes qui lui ont été adressées par l'Arabie Saoudite et d'autres Etats de la péninsule, concernant par exemple la livraison de matériel et l'envoi de techniciens sur place ;
- 2) En renforçant dès maintenant ses moyens navals et aériens dans la même zone, de telle sorte qu'ils soient en mesure d'intervenir à tout moment, là où cela serait jugé nécessaire, sur décision du Président de la République.
- Enfin, bien entendu, c'est un autre sujet mais il est lié au précédent, la France apporte dans cette crise la plus vigilante attention au sort de ses ressortissants tant au Koweït qu'en Irak. Suivie jour après jour, leur situation ne comporte pas dans l'état présent d'éléments de pression physique ou de menaces à leur encontre. Ils n'en sont pas moins retenus dans l'un et l'autre de ces pays avec interdiction d'en sortir. Le caractère préoccupant de cet état de chose a conduit le gouvernement à donner ordre aux navires français de se tenir prêts à toutes mesures de rapatriement et l'ensemble des moyens diplomatiques continuera d'être mis en oeuvre.
- C'est pourquoi, elle a voté les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et celles de la Communauté Européenne et pris l'initiative de certaines d'entre elles. C'est pourquoi, elle exécute sa part de l'embargo et des sanctions économiques actuellement mises en oeuvre.
- C'est pourquoi enfin, sa marine est présente dans la zone du Golfe, toujours en application de la décision des Nations unies, mais la menace s'étend aujourd'hui à d'autres pays de la région.
- Dans cette situation, la France a souhaité et continue de souhaiter que le problème ainsi posé soit réglé au sein de la Communauté arabe. Si cela se révèle impossible, la France assumera ses propres responsabilités :
- 1) En répondant positivement aux demandes qui lui ont été adressées par l'Arabie Saoudite et d'autres Etats de la péninsule, concernant par exemple la livraison de matériel et l'envoi de techniciens sur place ;
- 2) En renforçant dès maintenant ses moyens navals et aériens dans la même zone, de telle sorte qu'ils soient en mesure d'intervenir à tout moment, là où cela serait jugé nécessaire, sur décision du Président de la République.
- Enfin, bien entendu, c'est un autre sujet mais il est lié au précédent, la France apporte dans cette crise la plus vigilante attention au sort de ses ressortissants tant au Koweït qu'en Irak. Suivie jour après jour, leur situation ne comporte pas dans l'état présent d'éléments de pression physique ou de menaces à leur encontre. Ils n'en sont pas moins retenus dans l'un et l'autre de ces pays avec interdiction d'en sortir. Le caractère préoccupant de cet état de chose a conduit le gouvernement à donner ordre aux navires français de se tenir prêts à toutes mesures de rapatriement et l'ensemble des moyens diplomatiques continuera d'être mis en oeuvre.