Communiqué des pays de la CEE, en date du 14 janvier 1988, à propos de la réunion des présidents d'Amérique latine à San José (Costa Rica).

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Circonstance : Réunion des présidents de cinq pays d'Amérique latine (Costa Rica, Nicaragua, Salvador, Honduras, Guatemala) à San José (Costa Rica) les 15 et 16 janvier 1988

Média : Bulletin d'information du ministère des affaires étrangères - Bulletin d'information du ministère des affaires étrangères

Texte intégral

Les Douze ont suivi de très près et soutenu les efforts entrepris par les pays d'Amérique centrale pour mettre en oeuvre l'accord d'Esquipulas II. Au cours des tout derniers mois, ils ont lancé à plusieurs reprises un appel à toutes les parties directement ou indirectement concernées pour qu'elles donnent effet à l'accord dans sa lettre et dans son esprit et pour qu'elles contribuent aux efforts déployés dans la région en vue d'assurer la paix, la démocratie et le développement économique.
- Bien que des progrès aient été réalisés dans certains domaines, les Douze constatent que les principales conditions d'une paix stable et durable en Amérique centrale n'ont pas encore été remplies. Il convient donc d'attacher d'autant plus d'importance à la réunion des cinq présidents d'Amérique centrale, qui aura lieu à San Jose, au Costa Rica, le 15 janvier 1988. Ceux-ci ont à nouveau une tâche historique à accomplir. Leurs décisions détermineront si le processus de paix, qui a connu un début prometteur, pourra bientôt être achevé en dépit de toutes les difficultés rencontrées. Les Douze demeurent convaincus qu'il n'y a pas d'autre solution que de poursuivre les efforts visant à réaliser la paix en Amérique centrale par des moyens politiques et à renforcer la démocratie dans tous les pays de la région et ils renouvellent leurs appels à cette fin.
- Les Douze estiment qu'une issue positive de la prochaine réunion de San Jose, au Costa Rica, revêtira, en outre, une grande importance pour l'évolution du dialogue entre l'Europe et l'Amérique centrale. Les Douze saisissent cette occasion pour réaffirmer qu'Ils sont prêts à contribuer dans la mesure de leurs possibilités au processus de paix en Amérique centrale.