Texte intégral
Les Français ont choisi. Ils ont avant tout sanctionné une politique de gauche démagogique. La claque qu'ils viennent de donner aux socialistes, et en général à la gauche plurielle, est sans appel : aujourd'hui, le rejet de la politique conduite par la gauche est massif.
J'ai toujours dit que mon adversaire était Lionel Jospin, et il est apparemment éliminé : je ne peux que m'en réjouir.
A titre personnel, j'ai eu à subir des attaques de la part du Président du Front National inspirées par la mauvaise foi et le mensonge. La dureté de ces attaques à mon encontre me montre suffisamment que nous ne sommes pas dans le même camp. Voilà une clarté qui me satisfait.
Je ne suivrai pas ceux qui peuvent penser que la bataille du second tour est gagnée d'avance pour le Président de la République. Je constate que le score du Président sortant est faible, pour la seconde fois consécutive, et donc qu'il n'a pas non plus réussi à convaincre. Tous les enseignements doivent être tirés de cette situation en vue des scrutins présidentiel et législatifs à venir.
Il ne s'agit pas d'envisager un rassemblement dit " républicain " qui ressemblerait à du bricolage sur des repères politiques flous, alors que les Français attendent des positionnements clairs.
Le score de Monsieur Le Pen marque à la fois un rejet total de la politique de la gauche, et le signe d'un appel fort au candidat Président.
J'appelle solennellement à ce que les débats du second tour conduisent le Président de la république à affirmer les valeurs de droite abandonnées depuis si longtemps par l'opposition actuelle. On peut sans doute y trouver le succès de Monsieur Le Pen ce soir. Mais les français sont un peuple généreux qui ne peut se reconnaître dans un projet politique inspiré par l'exclusion.
Jamais le Président de la République n'a été aussi responsable de la recomposition de notre camp. Il lui appartient aujourd'hui d'entamer cette reconstruction sur le fondement des valeurs familiales, du respect du plus pauvre et du plus faible, et de la place et du rôle de la France dans le monde.
Ce sont les trois éléments du Pacte national de cohésion sociale sur lequel la France doit se reconstruire, et dont je veux m'entretenir avec le Président sortant.
Je réunirai très vite l'ensemble de mes comités de soutien afin d'arrêter avec eux notre position définitive en vue du second tour.
Je vous remercie.
(Source http://www.christineboutin2002.org, le 25 avril 2002)
J'ai toujours dit que mon adversaire était Lionel Jospin, et il est apparemment éliminé : je ne peux que m'en réjouir.
A titre personnel, j'ai eu à subir des attaques de la part du Président du Front National inspirées par la mauvaise foi et le mensonge. La dureté de ces attaques à mon encontre me montre suffisamment que nous ne sommes pas dans le même camp. Voilà une clarté qui me satisfait.
Je ne suivrai pas ceux qui peuvent penser que la bataille du second tour est gagnée d'avance pour le Président de la République. Je constate que le score du Président sortant est faible, pour la seconde fois consécutive, et donc qu'il n'a pas non plus réussi à convaincre. Tous les enseignements doivent être tirés de cette situation en vue des scrutins présidentiel et législatifs à venir.
Il ne s'agit pas d'envisager un rassemblement dit " républicain " qui ressemblerait à du bricolage sur des repères politiques flous, alors que les Français attendent des positionnements clairs.
Le score de Monsieur Le Pen marque à la fois un rejet total de la politique de la gauche, et le signe d'un appel fort au candidat Président.
J'appelle solennellement à ce que les débats du second tour conduisent le Président de la république à affirmer les valeurs de droite abandonnées depuis si longtemps par l'opposition actuelle. On peut sans doute y trouver le succès de Monsieur Le Pen ce soir. Mais les français sont un peuple généreux qui ne peut se reconnaître dans un projet politique inspiré par l'exclusion.
Jamais le Président de la République n'a été aussi responsable de la recomposition de notre camp. Il lui appartient aujourd'hui d'entamer cette reconstruction sur le fondement des valeurs familiales, du respect du plus pauvre et du plus faible, et de la place et du rôle de la France dans le monde.
Ce sont les trois éléments du Pacte national de cohésion sociale sur lequel la France doit se reconstruire, et dont je veux m'entretenir avec le Président sortant.
Je réunirai très vite l'ensemble de mes comités de soutien afin d'arrêter avec eux notre position définitive en vue du second tour.
Je vous remercie.
(Source http://www.christineboutin2002.org, le 25 avril 2002)