Communiqué des services du Premier ministre en date du 16 mars 1988 sur la prochaine exécution de six jeunes condamnés en Afrique du Sud.

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Circonstance : Refus du Président Pieter Botha le 16 mars 1988 d'accorder le droit de grâce aux 6 Sud-africains condamnés à mort pour complicité dans le meurtre du maire-adjoint de Sharpeville

Texte intégral

Le premier ministre a appris avec émotion et inquiétude la nouvelle de l'exécution prochaine de six jeunes Sud-africains de Sharpeville.
- Une telle décision, si elle devait être appliquée, susciterait la réprobation de l'opinion publique en France. Les autorités sud-africaines doivent en être conscientes.
- Le Président Botha ne doit pas rester sourd aux appels à la clémence qui lui ont été adressés, notamment par les Gouvernements de la Communauté Européenne.