Texte intégral
La Communauté et ses Etats membres avaient exprimé leur satisfaction pour la façon dont les élections libres de mai dernier avaient permis au peuple birman de manifester de façon éclatante son souhait de voir instaurer un système démocratique en Birmanie.
- Toutefois, ils ne peuvent cacher leur préoccupation croissante devant l'absence prolongée de réponse des autorités militaires birmanes à la volonté populaire et leur refus persistant d'accepter les demandes présentées par les représentants dument élus en faveur de l'engagement d'un processus démocratique. Ils ne peuvent davantage ignorer les nombreux manquements au respect des règles de comportement internationalement acceptées et des Droits de l'homme notamment des droits des ressortissants birmans employés par les missions diplomatiques - ainsi que la poursuite du harcelement, de la détention et de la mise en résidence surveillée des dirigeants de l'opposition et le refus de libérer immédiatement les prisonniers politiques.
- La Communauté et ses Etats membres sont légitimement préoccupés au sujet des Droits de l'homme et ne peuvent demeurer silencieux quand les droits civils et démocratiques sont violés. Le respect de ces droits est une condition pour le maintien de la paix, qui est perçu de plus en plus comme une responsabilité collective internationale. Un appel au respect des Droits de l'homme ne peut être rejeté coome une interférence dans les affaires intérieures d'autres Etats.
- La situation en Birmanie a conduit la Communauté et ses Etats membres à suspendre les programmes non-humanitaires d'aide au développement. Les relations économiques et commerciales sont maintenant réduites au minimum. Depuis quelques temps, les Etats membres de la Communauté n'ont pas vendu d'armes à la Birmanie.
- La Communauté et ses Etats membres ne souhaitent pas punir ou isoler la Birmanie. Ils souhaitent au contraire que la situation interne évolue de façon démocratique à la lumière des résultats des élections de 1990. Ceci permettrait à la Birmanie de jouer un rôle plus constructif au sein de la Communauté internationale, conformément à ses traditions et à ses responsabilités et dans l'intérêt de la paix et du développement dans la région du sud-est asiatique.
- Toutefois, ils ne peuvent cacher leur préoccupation croissante devant l'absence prolongée de réponse des autorités militaires birmanes à la volonté populaire et leur refus persistant d'accepter les demandes présentées par les représentants dument élus en faveur de l'engagement d'un processus démocratique. Ils ne peuvent davantage ignorer les nombreux manquements au respect des règles de comportement internationalement acceptées et des Droits de l'homme notamment des droits des ressortissants birmans employés par les missions diplomatiques - ainsi que la poursuite du harcelement, de la détention et de la mise en résidence surveillée des dirigeants de l'opposition et le refus de libérer immédiatement les prisonniers politiques.
- La Communauté et ses Etats membres sont légitimement préoccupés au sujet des Droits de l'homme et ne peuvent demeurer silencieux quand les droits civils et démocratiques sont violés. Le respect de ces droits est une condition pour le maintien de la paix, qui est perçu de plus en plus comme une responsabilité collective internationale. Un appel au respect des Droits de l'homme ne peut être rejeté coome une interférence dans les affaires intérieures d'autres Etats.
- La situation en Birmanie a conduit la Communauté et ses Etats membres à suspendre les programmes non-humanitaires d'aide au développement. Les relations économiques et commerciales sont maintenant réduites au minimum. Depuis quelques temps, les Etats membres de la Communauté n'ont pas vendu d'armes à la Birmanie.
- La Communauté et ses Etats membres ne souhaitent pas punir ou isoler la Birmanie. Ils souhaitent au contraire que la situation interne évolue de façon démocratique à la lumière des résultats des élections de 1990. Ceci permettrait à la Birmanie de jouer un rôle plus constructif au sein de la Communauté internationale, conformément à ses traditions et à ses responsabilités et dans l'intérêt de la paix et du développement dans la région du sud-est asiatique.