Texte intégral
Le premier thème choisi, c'est la réduction de la fracture scolaire ; cela nous rappelle quelque chose... 1995 : la fracture sociale de J. Chirac.
- "Oui, c'est à l'école que commence tout ce qui permet de conjurer la fatalité sociale et les injustices. C'est tout à fait normal que nous retrouvions cette formule. Conjurer la fracture scolaire, c'est aussi conjurer la fracture sociale."
Quels sont vos chantiers prioritaires ?
- "L. Ferry en a présenté un certain nombre ce matin, en particulier la lutte contre l'illettrisme et la revalorisation de l'enseignement professionnel. Pour ma part, j'ai insisté sur un aspect qui intéresse beaucoup l'opinion et l'école qui est la restauration de l'autorité, de la sécurité, de la confiance dans les établissements. Bref, la lutte contre la violence scolaire."
Il y a justement cette "tournante" dans l'actualité, ce viol collectif de collégiens, à Lyon. Que faut-il en penser, qu'en pensez vous vous-même ?
- "Ce sont des monstruosités. En l'occurrence, que cela se passe dans l'établissement scolaire ou ailleurs, le viol est évidemment un délit. Il est tout à fait normal que cette fois-ci, on ait carrément fait appel à la police et à la justice pour venir dans l'établissement, en accord avec les équipes pédagogiques pour se saisir de ces jeunes gens."
Que comptez-vous faire, vous-même et ce Gouvernement, pour essayer de rétablir l'autorité à l'école ?
- "La détermination du Gouvernement de J.-P. Raffarin, de L. Ferry et moi-même, est absolue sur cette affaire. Il faut d'abord sortir les jeunes délinquants, les caids, les noyaux durs. Cela concerne une toute petite frange qui peut être confiée à la protection pour la jeunesse ou tout simplement aux services spécialisés. Vis-à-vis de ceux-là sans ménagement aucun, il faut que les caids sortent des établissements scolaires. Mais à côté de cette minorité, de cette marginalité, il y a dans les établissements scolaires un climat général de violence endémique, d'incivilité avec lequel nous voulons totalement rompre. Comment le rompre ? En proposant des dispositifs qui permettent aux élèves en situation d'incivilité, qui ne trouvent pas leur équilibre ou qui sont violents, de faire un détour avant de revenir vers l'école. Nous avons décidé, en particulier, de doubler les offres d'accueil en classes-relais, qui sont des classes qui accueillent les enfants sous statut scolaire pour les aider à retrouver leur équilibre dans un environnement pédagogique nouveau et qu'ils soient en quelques sorte remis dans le droit chemin avant de revenir à l'école."
(Source :premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 23 mai 2002)
- "Oui, c'est à l'école que commence tout ce qui permet de conjurer la fatalité sociale et les injustices. C'est tout à fait normal que nous retrouvions cette formule. Conjurer la fracture scolaire, c'est aussi conjurer la fracture sociale."
Quels sont vos chantiers prioritaires ?
- "L. Ferry en a présenté un certain nombre ce matin, en particulier la lutte contre l'illettrisme et la revalorisation de l'enseignement professionnel. Pour ma part, j'ai insisté sur un aspect qui intéresse beaucoup l'opinion et l'école qui est la restauration de l'autorité, de la sécurité, de la confiance dans les établissements. Bref, la lutte contre la violence scolaire."
Il y a justement cette "tournante" dans l'actualité, ce viol collectif de collégiens, à Lyon. Que faut-il en penser, qu'en pensez vous vous-même ?
- "Ce sont des monstruosités. En l'occurrence, que cela se passe dans l'établissement scolaire ou ailleurs, le viol est évidemment un délit. Il est tout à fait normal que cette fois-ci, on ait carrément fait appel à la police et à la justice pour venir dans l'établissement, en accord avec les équipes pédagogiques pour se saisir de ces jeunes gens."
Que comptez-vous faire, vous-même et ce Gouvernement, pour essayer de rétablir l'autorité à l'école ?
- "La détermination du Gouvernement de J.-P. Raffarin, de L. Ferry et moi-même, est absolue sur cette affaire. Il faut d'abord sortir les jeunes délinquants, les caids, les noyaux durs. Cela concerne une toute petite frange qui peut être confiée à la protection pour la jeunesse ou tout simplement aux services spécialisés. Vis-à-vis de ceux-là sans ménagement aucun, il faut que les caids sortent des établissements scolaires. Mais à côté de cette minorité, de cette marginalité, il y a dans les établissements scolaires un climat général de violence endémique, d'incivilité avec lequel nous voulons totalement rompre. Comment le rompre ? En proposant des dispositifs qui permettent aux élèves en situation d'incivilité, qui ne trouvent pas leur équilibre ou qui sont violents, de faire un détour avant de revenir vers l'école. Nous avons décidé, en particulier, de doubler les offres d'accueil en classes-relais, qui sont des classes qui accueillent les enfants sous statut scolaire pour les aider à retrouver leur équilibre dans un environnement pédagogique nouveau et qu'ils soient en quelques sorte remis dans le droit chemin avant de revenir à l'école."
(Source :premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 23 mai 2002)