Texte intégral
La France consciente des responsabilités qui incombent aux Pays du Nord en ce qui concerne la sauvegarde de l'environnement planétaire a, avec l'Allemagne, été à l'origine de la création du Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM). Elle contribuera au maintien et à la consolidation de ce mécanisme. Le Président Mitterrand a annoncé le doublement de la contribution de la France qui passerait ainsi de 300 à 600 millions de francs par an (environ 100 millions de dollars) pour une nouvelle période de trois ans.
- Dans un esprit de partenariat souligné par le Président Mitterrand, la France plaidera auprès des négociateurs de l'AID pour que la dixième reconstitution de l'AID mobilise des ressources égales, en termes réels, à celles de l'AID 9, et qu'au-delà de cette reconstitution, il soit conjointement étudié la possibilité d'y adjoindre un "supplément vert". Plus de 18 milliards de dollars seraient ainsi dégagés au cours des 3 prochaines années pour contribuer au développement durable des pays les plus démunis, ceux dont le revenu par habitant est inférieur à 1000 dollars par an.
- Dans le même esprit, la France a proposé à ses partenaires de la Communauté européenne de conjuguer leurs efforts sur quelques thèmes prioritaires de l'Agenda 21 : serait ainsi souligné le caractère essentiel des programmes visant à réduire la pauvreté, à favoriser la mise en oeuvre de transferts de technologie et le développement des capacités institutionnelles des pays bénéficiaires. Ce programme s'élèvera à trois milliards d'écus (4,3 milliards de dollars) sur une période de temps comprise entre 3 et 5 ans.
- La France souhaite que les Organisations Non Gouvernementales soient étroitement associées à la conception et à la mise en oeuvre de ces programmes.
- Enfin, le Président Mitterrand a plaidé pour que les pays riches atteignent l'objectif d'aide publique au développement de 0,7 % du PIB à l'horizon de l'an 2000, et s'est engagé à ce que la France le réalise. C'est ainsi qu'en Francs constants l'effort d'aide de la France qui est actuellement d'environ 38 milliards de francs passerait en l'an 2000 à près de 60 milliards.
- Dans un esprit de partenariat souligné par le Président Mitterrand, la France plaidera auprès des négociateurs de l'AID pour que la dixième reconstitution de l'AID mobilise des ressources égales, en termes réels, à celles de l'AID 9, et qu'au-delà de cette reconstitution, il soit conjointement étudié la possibilité d'y adjoindre un "supplément vert". Plus de 18 milliards de dollars seraient ainsi dégagés au cours des 3 prochaines années pour contribuer au développement durable des pays les plus démunis, ceux dont le revenu par habitant est inférieur à 1000 dollars par an.
- Dans le même esprit, la France a proposé à ses partenaires de la Communauté européenne de conjuguer leurs efforts sur quelques thèmes prioritaires de l'Agenda 21 : serait ainsi souligné le caractère essentiel des programmes visant à réduire la pauvreté, à favoriser la mise en oeuvre de transferts de technologie et le développement des capacités institutionnelles des pays bénéficiaires. Ce programme s'élèvera à trois milliards d'écus (4,3 milliards de dollars) sur une période de temps comprise entre 3 et 5 ans.
- La France souhaite que les Organisations Non Gouvernementales soient étroitement associées à la conception et à la mise en oeuvre de ces programmes.
- Enfin, le Président Mitterrand a plaidé pour que les pays riches atteignent l'objectif d'aide publique au développement de 0,7 % du PIB à l'horizon de l'an 2000, et s'est engagé à ce que la France le réalise. C'est ainsi qu'en Francs constants l'effort d'aide de la France qui est actuellement d'environ 38 milliards de francs passerait en l'an 2000 à près de 60 milliards.