Texte intégral
A l'invitation de M. Gianni de Michelis, les ministres italien et français des affaires étrangères ont présidé à Taormine, les 20 et 21 février 1992, un séminaire auquel participaient les Ambassadeurs des deux pays au Proche-Orient (Egypte, Israel, Jordanie, Liban, Syrie), les deux Consuls généraux à Jérusalem ainsi que des responsables des deux administrations centrales.
- Les discussions ont porté sur les principaux aspects du processus de paix au Proche-Orient, les deux parties ont constaté que, d'ores et déjà, des obstacles qui paraissaient insurmontables ont été franchis. Les ennemis d'hier ont, enfin, engagé le dialogue.
- Les deux délégations ont souligné le caractère central des négociations bilatérales qui vont reprendre au début de la semaine prochaine à Washington. Une percée est nécessaire pour éviter que le découragement ne s'installe parmi les peuples de la région. La France et l'Italie appellent toutes les parties à créer les conditions d'une cessation des violences et à prendre les mesures de confiance qui pourraient faciliter le dialogue, telles que la suspension des implantations dans les territoires occupés. D'autre part, les deux parties estiment qu'il faudra aborder rapidement les questions de fond, en particulier les problèmes territoriaux et que tous les participants au processus de paix devront démontrer leur volonté de parvenir à une paix véritable, sans réserve ni retour.
- La participation des parties directement intéressées qui étaient absentes des négociations multilatérales ouvertes à Moscou est indispensable.
- En outre, elles estiment que les Nations unies devraient se voir reconnaître un statut conforme à leurs responsabilités dans le monde.
La France et l'Italie entendent que l'Europe joue dans le processus de paix un rôle renouvelé et dynamique qui tienne compte de sa dimension politique, telle qu'elle a été consacrée à Maastricht, et de sa volonté de contribuer à la stabilité et à la sécurité de la région. La proximité de l'Europe avec le Proche-Orient et les compétences de ses Etats membres en matière de sécurité et de désarmement, lui donnent vocation à participer sans restriction aux négociations dans ce domaine, c'est l'intérêt bien compris de toutes les parties que l'Europe joue un rôle accru dans le processus de paix.
- La France et l'Italie prendront part activement aux discussions sur le développement économique et social de la région pour permettre aux parties en cause de tirer tous les avantages des progrès réalisés dans le domaine politique. Dans ce contexte, les deux délégations ont évoqué les perspectives d'approfondissement des relations économiques entre la Communauté européenne et chacune des parties de la région qu'offrirait, à terme, la solution du conflit. Les deux aspects de la contribution européenne - politique et économique - sont indissolublement liés.
- Enfin, elles soulignent la nécessité pour la Communauté européenne et ses Etats membres de maintenir un contact étroit avec les parties au processus de paix dans toutes les phases de la négociation.
- Les deux parties ont aussi examiné les possibilités offertes par la fin de la confrontation Est-Ouest pour l'instauration d'une coopération globale entre les pays de la Méditerranée et du Moyen-Orient, telle qu'elle est envisagée dans le projet de conférence sur la sécurité et la coopération en Méditerranée.
- Elles ont marqué leur préoccupation pour les derniers développements au Liban et rappelé leur attachement à l'indépendance, à la souveraineté, à l'unité et à l'intégrité territoriale de ce pays. Conformément aux résolutions du Conseil de Sécurité des Nations unies, elles ont confirmé leur volonté de poursuivre à titre national et communautaire leurs efforts pour sa reconstruction.
- Dans le cadre de la coopération entre les membres de la Communauté européenne, l'Italie et la France poursuivront leurs consultations sur le processus de paix au Proche-Orient. A cet effet, les Ambassadeurs dans les pays de la région et les Consuls généraux à Jérusalem ainsi que les deux administrations centrales se rencontreront régulièrement.
- Les discussions ont porté sur les principaux aspects du processus de paix au Proche-Orient, les deux parties ont constaté que, d'ores et déjà, des obstacles qui paraissaient insurmontables ont été franchis. Les ennemis d'hier ont, enfin, engagé le dialogue.
- Les deux délégations ont souligné le caractère central des négociations bilatérales qui vont reprendre au début de la semaine prochaine à Washington. Une percée est nécessaire pour éviter que le découragement ne s'installe parmi les peuples de la région. La France et l'Italie appellent toutes les parties à créer les conditions d'une cessation des violences et à prendre les mesures de confiance qui pourraient faciliter le dialogue, telles que la suspension des implantations dans les territoires occupés. D'autre part, les deux parties estiment qu'il faudra aborder rapidement les questions de fond, en particulier les problèmes territoriaux et que tous les participants au processus de paix devront démontrer leur volonté de parvenir à une paix véritable, sans réserve ni retour.
- La participation des parties directement intéressées qui étaient absentes des négociations multilatérales ouvertes à Moscou est indispensable.
- En outre, elles estiment que les Nations unies devraient se voir reconnaître un statut conforme à leurs responsabilités dans le monde.
La France et l'Italie entendent que l'Europe joue dans le processus de paix un rôle renouvelé et dynamique qui tienne compte de sa dimension politique, telle qu'elle a été consacrée à Maastricht, et de sa volonté de contribuer à la stabilité et à la sécurité de la région. La proximité de l'Europe avec le Proche-Orient et les compétences de ses Etats membres en matière de sécurité et de désarmement, lui donnent vocation à participer sans restriction aux négociations dans ce domaine, c'est l'intérêt bien compris de toutes les parties que l'Europe joue un rôle accru dans le processus de paix.
- La France et l'Italie prendront part activement aux discussions sur le développement économique et social de la région pour permettre aux parties en cause de tirer tous les avantages des progrès réalisés dans le domaine politique. Dans ce contexte, les deux délégations ont évoqué les perspectives d'approfondissement des relations économiques entre la Communauté européenne et chacune des parties de la région qu'offrirait, à terme, la solution du conflit. Les deux aspects de la contribution européenne - politique et économique - sont indissolublement liés.
- Enfin, elles soulignent la nécessité pour la Communauté européenne et ses Etats membres de maintenir un contact étroit avec les parties au processus de paix dans toutes les phases de la négociation.
- Les deux parties ont aussi examiné les possibilités offertes par la fin de la confrontation Est-Ouest pour l'instauration d'une coopération globale entre les pays de la Méditerranée et du Moyen-Orient, telle qu'elle est envisagée dans le projet de conférence sur la sécurité et la coopération en Méditerranée.
- Elles ont marqué leur préoccupation pour les derniers développements au Liban et rappelé leur attachement à l'indépendance, à la souveraineté, à l'unité et à l'intégrité territoriale de ce pays. Conformément aux résolutions du Conseil de Sécurité des Nations unies, elles ont confirmé leur volonté de poursuivre à titre national et communautaire leurs efforts pour sa reconstruction.
- Dans le cadre de la coopération entre les membres de la Communauté européenne, l'Italie et la France poursuivront leurs consultations sur le processus de paix au Proche-Orient. A cet effet, les Ambassadeurs dans les pays de la région et les Consuls généraux à Jérusalem ainsi que les deux administrations centrales se rencontreront régulièrement.