Texte intégral
La mission de la force internationale en Albanie est claire. Elle est délimitée par le Conseil de sécurité des Nations unies et vise à faciliter l'acheminement rapide et sûr de l'assistance humanitaire et d'aider à créer le climat de sécurité nécessaire aux missions des organisations internationales en Albanie.
Cette mission, en fait, aura des conséquences indirectes : elle permettra de sécuriser le territoire de l'Albanie et permettra ainsi aux forces de sécurité albanaises de rétablir l'ordre dans leur pays. Cette mission est limitée à trois mois. Centrée sur l'aide humanitaire, elle n'a pas pour objet de se substituer à la police ou à l'armée albanaise. Ce n'est ni une mission de police, ni une mission de désarmement des populations. Il s'agit toutefois pour la force internationale d'assurer la sécurité des plates-formes maritimes et aériennes qui vont recevoir l'aide humanitaire, ainsi garantir l'acheminement de cette aide jusqu'aux dépôts de stockage et assurer la sécurité de ces stocks.
Les moyens français engagés sont de mille hommes sur cinq mille hommes engagés dans la force internationale. La force est dotée des règle d'engagement claires qui lui permettront d'assurer sa mission et ce dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies. Je précise que la force pourra en réalité utiliser les armes si elle est menacée ou si elle voit que l'ordre public est menacé. Je l'avais précisé par rapport à ce qui s'est passé en Bosnie, il y a quelques années, où les casques bleus avaient été mis en situation impossible compte tenu d'une mission qui avait malheureusement été définie d'une manière insuffisante..
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 novembre 2001)
Cette mission, en fait, aura des conséquences indirectes : elle permettra de sécuriser le territoire de l'Albanie et permettra ainsi aux forces de sécurité albanaises de rétablir l'ordre dans leur pays. Cette mission est limitée à trois mois. Centrée sur l'aide humanitaire, elle n'a pas pour objet de se substituer à la police ou à l'armée albanaise. Ce n'est ni une mission de police, ni une mission de désarmement des populations. Il s'agit toutefois pour la force internationale d'assurer la sécurité des plates-formes maritimes et aériennes qui vont recevoir l'aide humanitaire, ainsi garantir l'acheminement de cette aide jusqu'aux dépôts de stockage et assurer la sécurité de ces stocks.
Les moyens français engagés sont de mille hommes sur cinq mille hommes engagés dans la force internationale. La force est dotée des règle d'engagement claires qui lui permettront d'assurer sa mission et ce dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies. Je précise que la force pourra en réalité utiliser les armes si elle est menacée ou si elle voit que l'ordre public est menacé. Je l'avais précisé par rapport à ce qui s'est passé en Bosnie, il y a quelques années, où les casques bleus avaient été mis en situation impossible compte tenu d'une mission qui avait malheureusement été définie d'une manière insuffisante..
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 novembre 2001)