Texte intégral
Les ministres des affaires étrangères de France, d'Espagne, d'Allemagne, le commissaire européen pour les affaires extérieures (représentant la Troïka de l'Union européenne), les ministres des affaires étrangères de Grande-Bretagne, de Russie et le secrétaire d'Etat américain, avec les coprésidents de la Conférence sur l'ancienne Yougoslavie, se sont réunis à La Haye, le 29 mai 1995.
- Ils condamnent de la manière la plus vigoureuse les bombardements par les Serbes de Bosnie des zones de sécurité, en particulier de celle de Tuzla le 25 mai 1995. Ils considèrent que les actions révoltantes entreprises contre des membres de la FORPRONU et des observateurs des Nations unies sont inacceptables. Ils tiennent les dirigeants de Pale responsables de la sécurité de ces personnels et les avertissent qu'ils s'exposent aux conséquences les plus sévères si ces personnels ne sont pas traités correctement et s'ils ne sont pas renvoyés vers leurs unités.
- Les ministres sont tombés d'accord sur la nécessité de renforcer la FORPRONU et de réduire sa vulnérabilité. Ils sont convenus à cet effet de plusieurs mesures visant notamment à assurer le droit à la liberté de mouvement de la FORPRONU en général, et en particulier ses accès aux zones de sécurité, et à lui fournir les moyens d'une réaction rapide. Ils ont souligné l'importance du renouvellement de l'accord sur la cessation des hostilités pour faciliter la mission de la FORPRONU.
- Par ailleurs, ils sont convenus de relancer le processus diplomatique afin d'aboutir à une solution politique du conflit qui constitue à leurs yeux la seule issue possible. A cet égard, ils considèrent que la reconnaissance mutuelle des Etats issus de l'ancienne Yougoslavie constituerait un pas essentiel dans cette direction et ils ont décidé de faire un nouvel effort en vue de la reconnaissance mutuelle dans les meilleurs délais de la RFY (Serbie Montenegro) et de la Bosnie-Herzégovine.
- Les ministres se reverront dans un très proche avenir afin d'examiner la situation de la FORPRONU à la lumière des progrès qui auront été accomplis dans les domaines militaire et politique mentionnés ci-dessus.
- Ils condamnent de la manière la plus vigoureuse les bombardements par les Serbes de Bosnie des zones de sécurité, en particulier de celle de Tuzla le 25 mai 1995. Ils considèrent que les actions révoltantes entreprises contre des membres de la FORPRONU et des observateurs des Nations unies sont inacceptables. Ils tiennent les dirigeants de Pale responsables de la sécurité de ces personnels et les avertissent qu'ils s'exposent aux conséquences les plus sévères si ces personnels ne sont pas traités correctement et s'ils ne sont pas renvoyés vers leurs unités.
- Les ministres sont tombés d'accord sur la nécessité de renforcer la FORPRONU et de réduire sa vulnérabilité. Ils sont convenus à cet effet de plusieurs mesures visant notamment à assurer le droit à la liberté de mouvement de la FORPRONU en général, et en particulier ses accès aux zones de sécurité, et à lui fournir les moyens d'une réaction rapide. Ils ont souligné l'importance du renouvellement de l'accord sur la cessation des hostilités pour faciliter la mission de la FORPRONU.
- Par ailleurs, ils sont convenus de relancer le processus diplomatique afin d'aboutir à une solution politique du conflit qui constitue à leurs yeux la seule issue possible. A cet égard, ils considèrent que la reconnaissance mutuelle des Etats issus de l'ancienne Yougoslavie constituerait un pas essentiel dans cette direction et ils ont décidé de faire un nouvel effort en vue de la reconnaissance mutuelle dans les meilleurs délais de la RFY (Serbie Montenegro) et de la Bosnie-Herzégovine.
- Les ministres se reverront dans un très proche avenir afin d'examiner la situation de la FORPRONU à la lumière des progrès qui auront été accomplis dans les domaines militaire et politique mentionnés ci-dessus.