Texte intégral
Le Président de la République se réjouit vivement de la libération de l'ensemble des casques bleus et personnels des Nations unies qui étaient bloqués ou retenus en otage par les Serbes de Bosnie.
- Cette libération est le résultat de l'attitude de fermeté adoptée sous l'impulsion de la France par la communauté internationale et des pressions diplomatiques convergentes exercées sur les responsables serbes concernés pour exiger une libération sans condition de l'ensemble des otages et personnels privés de leur mouvement.
- La France ne tolérera pas l'humiliation des casques bleus présents dans l'ex-Yougoslavie pour y servir la cause de la paix. C'est dans cet esprit qu'elle a pris l'initiative de la création d'une force de réaction rapide afin d'appuyer les efforts de la forpronu et de lui permettre d'assurer sa sécurité ainsi que d'accomplir effectivement son mandat. Soutenue aujourd'hui par l'ensemble de la communauté internationale, cette force, à laquelle notre pays participe aux côtés de contingents britanniques et néerlandais, est en cours de déploiement. Enfin la libération intervenue aujourd'hui ouvre la voie à une reprise des négociations diplomatiques avec toutes les parties concernées.
- La France appelle les parties à établir à cet effet un moratoire immédiat sur toutes leurs activités militaires, en commançant par Sarajevo dont le siège doit être levé par la pression et la négociation diplomatiques. Elle renouvelle sa confiance aux deux coprésidents de la conférence internationale sur l'ex-Yougoslavie, MM. Bildt et Stoltenberg, et les invite à se rendre très rapidement sur place afin de relancer le processus de négociations. Au titre de la présidence de l'Union européenne, la France se tient en contact permanent avec M. Bildt à cet effet.
- Cette libération est le résultat de l'attitude de fermeté adoptée sous l'impulsion de la France par la communauté internationale et des pressions diplomatiques convergentes exercées sur les responsables serbes concernés pour exiger une libération sans condition de l'ensemble des otages et personnels privés de leur mouvement.
- La France ne tolérera pas l'humiliation des casques bleus présents dans l'ex-Yougoslavie pour y servir la cause de la paix. C'est dans cet esprit qu'elle a pris l'initiative de la création d'une force de réaction rapide afin d'appuyer les efforts de la forpronu et de lui permettre d'assurer sa sécurité ainsi que d'accomplir effectivement son mandat. Soutenue aujourd'hui par l'ensemble de la communauté internationale, cette force, à laquelle notre pays participe aux côtés de contingents britanniques et néerlandais, est en cours de déploiement. Enfin la libération intervenue aujourd'hui ouvre la voie à une reprise des négociations diplomatiques avec toutes les parties concernées.
- La France appelle les parties à établir à cet effet un moratoire immédiat sur toutes leurs activités militaires, en commançant par Sarajevo dont le siège doit être levé par la pression et la négociation diplomatiques. Elle renouvelle sa confiance aux deux coprésidents de la conférence internationale sur l'ex-Yougoslavie, MM. Bildt et Stoltenberg, et les invite à se rendre très rapidement sur place afin de relancer le processus de négociations. Au titre de la présidence de l'Union européenne, la France se tient en contact permanent avec M. Bildt à cet effet.