Texte intégral
Communiqué du ministère des affaires étrangères sur la Bosnie Herzégovine.
- La France condamne l'action conduite par les forces bosno-serbes contre la zone de sécurité de Srebrenica. Elle considère que la communauté internationale ne peut en aucun cas admettre la mise en cause du statut des enclaves.
- Le gouvernement français demande au Conseil de sécurité de prendre toutes dispositions pour obtenir le retrait des forces bosno-serbes de Srebrenica et le retour des populations.
- La France est prête à contribuer avec tous ses moyens disponibles à toute opération qui serait décidée à cette fin par le Conseil de sécurité.
- Si la communauté internationale n'était pas en mesure d'obtenir le rétablissement de la situation des enclaves, il apparaîtrait que la mission de la FORPRONU aurait largement perdu sa signification. La France serait alors conduite à s'interroger sur les conséquences qu'il faudrait en tirer.
- En tout état de cause, et pour le court terme, le gouvernement français entend que soient ouverts les accès à Sarajevo dans des conditions de sécurité satisfaisantes. Il prendra toute initiative appropriée dans ce sens.
- Communiqué de la Présidence de la République sur la Bosnie Herzégovine.
- La chute de Srebrenica constitue un échec majeur non seulement pour l'Organisation des Nations unies et l'OTAN, mais aussi pour toutes les démocraties. Les valeurs qu'elles représentent et défendent sont bafouées :
- C'est la première fois qu'une zone de sécurité est rayée de la carte sans réaction ;
- C'est la poursuite d'une purification ethnique programmée que nous ne pouvons tolérer, notamment sur notre continent ;
- C'est la porte ouverte à la chute des autres enclaves (Zepa, déjà bombardée, Gorazde) et peut-être demain de Sarajevo.
- L'acceptation du fait accompli aurait pour conséquence d'enlever toute signification aux efforts diplomatiques entrepris pour parvenir à une paix durable.
- Il est donc indispensable, par une action militaire ferme et limitée, de donner un coup d'arrêt à l'abandon des enclaves. La France est prête à engager ses moyens, en particulier les éléments français de la Force de réaction rapide, à cet effet.
- Elle en appelle solennellement à la solidarité occidentale pour mettre en oeuvre une opération de ce type sous l'égide des Nations unies. La France a pris contact avec ses principaux partenaires dans cette perspective.
- Si une telle action militaire s'avérait impossible, la France serait conduite, en liaison avec ses partenaires et le secrétaire général des Nations unies, à en tirer toutes les conséquences.
- La France condamne l'action conduite par les forces bosno-serbes contre la zone de sécurité de Srebrenica. Elle considère que la communauté internationale ne peut en aucun cas admettre la mise en cause du statut des enclaves.
- Le gouvernement français demande au Conseil de sécurité de prendre toutes dispositions pour obtenir le retrait des forces bosno-serbes de Srebrenica et le retour des populations.
- La France est prête à contribuer avec tous ses moyens disponibles à toute opération qui serait décidée à cette fin par le Conseil de sécurité.
- Si la communauté internationale n'était pas en mesure d'obtenir le rétablissement de la situation des enclaves, il apparaîtrait que la mission de la FORPRONU aurait largement perdu sa signification. La France serait alors conduite à s'interroger sur les conséquences qu'il faudrait en tirer.
- En tout état de cause, et pour le court terme, le gouvernement français entend que soient ouverts les accès à Sarajevo dans des conditions de sécurité satisfaisantes. Il prendra toute initiative appropriée dans ce sens.
- Communiqué de la Présidence de la République sur la Bosnie Herzégovine.
- La chute de Srebrenica constitue un échec majeur non seulement pour l'Organisation des Nations unies et l'OTAN, mais aussi pour toutes les démocraties. Les valeurs qu'elles représentent et défendent sont bafouées :
- C'est la première fois qu'une zone de sécurité est rayée de la carte sans réaction ;
- C'est la poursuite d'une purification ethnique programmée que nous ne pouvons tolérer, notamment sur notre continent ;
- C'est la porte ouverte à la chute des autres enclaves (Zepa, déjà bombardée, Gorazde) et peut-être demain de Sarajevo.
- L'acceptation du fait accompli aurait pour conséquence d'enlever toute signification aux efforts diplomatiques entrepris pour parvenir à une paix durable.
- Il est donc indispensable, par une action militaire ferme et limitée, de donner un coup d'arrêt à l'abandon des enclaves. La France est prête à engager ses moyens, en particulier les éléments français de la Force de réaction rapide, à cet effet.
- Elle en appelle solennellement à la solidarité occidentale pour mettre en oeuvre une opération de ce type sous l'égide des Nations unies. La France a pris contact avec ses principaux partenaires dans cette perspective.
- Si une telle action militaire s'avérait impossible, la France serait conduite, en liaison avec ses partenaires et le secrétaire général des Nations unies, à en tirer toutes les conséquences.