Texte intégral
A la suite de la parution d'articles de presse évoquant les risques de fragilisation des atolls de Mururoa et Fangataufa par les essais nucléaires français, le ministère de la défense dénonce la légèreté et le caractère fantaisiste des arguments avancés pour tenter, une nouvelle fois, de dramatiser une situation pourtant parfaitement maîtrisée sur le plan scientifique et écologique. Le fait de présenter, y compris par le biais de montage cartographique, l'atoll de Mururoa comme menacé de fissuration relève de la parfaite mauvaise foi et de la volonté délibérée de tromper. Toutes les expertises réalisées depuis plus de dix ans démontrent que la structure de l'atoll de Mururoa, comme celui de Fangataufa, n'est en rien menacée par les effets des expérimentations. Le vulcanologue Haroun Tazieff a rappelé cette réalité à plusieurs reprises. Les atolls sont d'anciens volcans constitués d'un soubassement basaltique extrêmement compact de plusieurs milliers de mètres, surmontés de roches calcaires de quelques centaines de mètres. Le soubassement basaltique des atolls constitue ainsi une immense montagne enfoncée dans l'océan dans laquelle se trouve piégé la radioactivité.
- Les expérimentations nucléaires ont lieu au coeur même du soubassement basaltique dur et à des profondeurs pouvant dépasser 1000 mètres. En outre, le volume total des cavités consécutives aux essais depuis le début des campagnes représente environ le 1-10000ème du volume total de l'atoll de Mururoa.
- Avant que les essais n'aient lieu dans le lagon lui-même, les premières expérimentations menées dans la couronne corallienne émergée avaient entraîné des phénomènes de tassement de calcaires superficiels, avec parfois des glissements de masses sédimentaires et un phénomène de vague. Ces éboulements limités n'ont aucunement touché le soubassement volcanique où sont réalisés les expérimentations. Depuis 1981, tous les essais ont lieu dans le basalte du lagon, sous la mer, et aucun phénomène de ce type ne s'est jamais plus reproduit.
- Les expérimentations nucléaires ont lieu au coeur même du soubassement basaltique dur et à des profondeurs pouvant dépasser 1000 mètres. En outre, le volume total des cavités consécutives aux essais depuis le début des campagnes représente environ le 1-10000ème du volume total de l'atoll de Mururoa.
- Avant que les essais n'aient lieu dans le lagon lui-même, les premières expérimentations menées dans la couronne corallienne émergée avaient entraîné des phénomènes de tassement de calcaires superficiels, avec parfois des glissements de masses sédimentaires et un phénomène de vague. Ces éboulements limités n'ont aucunement touché le soubassement volcanique où sont réalisés les expérimentations. Depuis 1981, tous les essais ont lieu dans le basalte du lagon, sous la mer, et aucun phénomène de ce type ne s'est jamais plus reproduit.